Mercredi 11 avril, la police a arrêté un membre du Collectif des Immigrés de Belgique (BGK-CIB). Depuis 2008, Hüseyin Aras vit dans la ville d’Anvers en tant que réfugié politique. Il a été mis en garde à vue après une perquisition chez lui. En vue d’être renvoyé en Turquie, Aras a été envoyé dans un centre fermé proche d’Anvers.

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Le domicile du journaliste algérien installé en Belgique, Mohsen Abdelmoumen, correspondant du quotidien La Nouvelle République, a été étrangement perquisitionné par la police belge. Aucune raison n’a été avancée pour justifier cette intrusion dans la maison de ce journaliste, connu pour ses positions clairement affichées contre l’intégrisme islamiste, le sionisme et l’impérialisme. Le journaliste, qui avait soutneu les sans-papiers et appelé à la libération de Georges Ibrahim Abdallah dans les colonnes de son journal, a déclaré: « Je viens de subir une perquisition de la police judiciaire belge diligentée par le Parquet du procureur du Roi, à mon domicile (…). Je pense que mes écrits dans le journal La Nouvelle République en sont la cause car la perquisition policière n’a pas lieu d’être et ne correspond à aucune procédure, puisque je ne relève d’aucun délit pénal auquel s’associent les perquisitions ».

Le camp de Grafenwöhr, en Bavière, est le plus grand camp militaire d’Europe occidentale. D’une superficie de 223 km2, il comporte 51 stands de tir, dispose d’une large diversité de cibles et permet surtout l’utilisation d’armes de gros calibre et l’emploi de certains explosifs. Depuis le 15 mars dernier, près de mille militaire belges y sont en formation. Les 579 soldats de Flawinne et de Thielen sont appuyés par des artilleurs, des géniaques, des aviateurs et leurs deux hélicoptères Agusta A109, ainsi que des unités d’appui (médicale, de transmission,…). L’objectif de cette formation est d’entraîner les hommes aux opérations offensives et défensives notamment au tir sur un terrain plus vaste que les cinq camps situés en Belgique réunis. Il s’agit de la plus grande zone de l’OTAN en Europe, zone gérée par l’armée américaine.

Du 6 au 21 avril, la Marche de solidarité sillonnera la Belgique dans le but d’initier un contre-mouvement à l’actuelle politique migratoire qui exclut et criminalise de plus en plus les migrants ainsi que les personnes solidaires. Des rencontres/débats, des actions de mobilisation ainsi que d’autres activités plus festives sont au programme. Départ de la marche Samedi 6 avril ä 12h devant le Petit Château. Une dernière cession d’information sur la marche aura lieu ce vendredi 5 avril à 18h à la salle Anker (rue Marcq 25, 1000 Bruxelles)

Le site de la marche

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Un escroc anglais a berné trois zones de police belge en leur vendant des détecteurs de balles de golf qu’il a fait passer pour des machines permettant de débusquer de la drogue, des explosifs et des cadavres. L’homme vendait ces machines à 20.000 euros pièce alors qu’elles n’en valaient que 13 euros l’unité. En 2008, après une présentation de la machine qui s’avère concluante, les zones de police de Geel, de Courcelles-Fontaine-l’Evêque et de Flémalle se laissent tenter par ce nouvel outil. « Très vite, on a vu qu’on obtenait pas les résultats espérés », explique le chef de zone de la police de Courcelles-Fontaine-l’Evêque. « A l’époque, on nous demandait de faire preuve de management audacieux. Nous avons été grugés », commente, pour sa part l’ancien chef de zone de Flémalle.

La tension monte d’un cran chez Meister à Sprimont. L’administrateur-délégué allemand de la société va déposer plainte pour vandalisme. Par ailleurs, il n’a pas retrouvé certaines marchandises bloquées toute la semaine dernière par les travailleurs et aucune image vidéo puisque les enregistreurs des caméras de surveillance ont également disparu. Une dizaine d’ordinateurs avec des dossiers de maintenance et de planning n’ont pas été retrouvés non plus. L’administrateur-délégué de Meister pense que les pièces manquantes ont été jetées dans l’étang juste derrière l’entreprise. Côté syndical, on dément avoir balancé ces marchandises dans l’étang. Lundi matin en assemblée du personnel, la soixantaine d’ouvriers de Meister a voté contre la reprise du travail. La grève entamée lundi dernier va donc se poursuivre.

Un homme, suspecté d’être un membre haut placé du PKK a été arrêté à l’aéroport de Bruxelles ce matin. D’après les autorités espagnoles, il résidait sur leur territoire depuis plusieurs mois et a été arrêté, en vertu d’un mandat émis par elles, à l’aéroport de Bruxelles alors qu’il se rendait en Tunisie. Les polices belges et espagnoles auraient travaillé de concert pour arrêter cet homme qui était l’objet d’une chasse à l’homme liée aux opérations Cappadocia en Espagne et en France qui ont entrainé l’arrestation de plus de vingt personnes pour leurs prétendus liens avec le PKK. L’homme arrêté ce matin est accusé d’être responsable de diverses bases de l’organisation dans plusieurs pays d’Europe.

La direction de la sélection et du recrutement de la police fédérale a organisé samedi, en collaboration avec les neuf écoles provinciales de police, une journée nationale d’information sur les possibilités de carrière, et plus particulièrement sur la fonction d’inspecteur. Il s’agit de la première journée d’information au niveau national. Les 9 écoles en question sont situées à Asse, Evere (Bruxelles), Genk, Jurbise, Mendonk (Gand), Namur, Ranst (Anvers), Seraing (Liège) et Zedelgem (Bruges). En 2013, l’objectif en matière de recrutement a été fixé par le gouvernement à 1.500 nouveaux inspecteurs, à l’heure actuelle, la police en recherche encore 1.154.

Vendredi après-midi, la police comptait déjà plus de 4.000 inscriptions de candidats potentiels et en général, les candidatures ne manquent pas, mais le plus grand nombre d’aspirants postulent sans avoir conscience des qualifications requises. Fin décembre 2012, la direction du recrutement et de la sélection avait atteint l’objectif de recruter 1.400 inspecteurs aspirants, soit une hausse de 40% par rapport à 2011.

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La police a délogé les travailleurs qui bloquaient le site de Meister à Sprimont. un huissier avait été appelé par la direction dans l’après midi, et malgré les tentatives de médiation, les ouvriers avaient refusé de quitter les lieux.Les travailleurs qui bloquaient le site de la société Meister à Sprimont ont été délogés vendredi soir par des policiers.

Des contacts ont eu lieu entre les représentants syndicaux, le conciliateur social et la direction mais n’ont pas permis de résoudre la situation. Les policiers ont donc évacué un par un la vingtaine de travailleurs qui bloquaient le site. L’opération s’est déroulée sans incident. Les expéditions n’ont toutefois pas encore repris, la direction de l’entreprise n’était pas parvenue jusqu’à présent à démonter le barrage installé. Les travailleurs se réuniront en assemblée générale lundi à 10h. Ils craignent une délocalisation des activités de Meister. Ils sont en grève « au finish » depuis lundi après-midi.

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Mardi, les autorités belges ont approuvé une loi transposant une directive européenne en matière de terrorisme. Dorénavant, toute personne s’introduisant ou tentant de s’introduire sur un des sites nucléaires belges seront considérés comme ‘terroristes’. Ils seront passibles d’une peine de deux ans de prison et d’une amende pouvant s’élever à 30.000 euros. La ministre de la Justice a déclaré hier que cette nouvelle loi visait Oussama Ben Laden, et non les militants anti-nucléaires…