En présence massive de sympathisants et de nombreuses organisations, le tribunal a refusé d’entendre des témoins et des interventions vidéo de la défense. Les anti-OGM et leurs avocats ont donc unanimement décidé de quitter la salle d’audience. Lors de ce procès, aucun juge d’instruction indépendant n’a été nommé, ce qui est très inhabituel. Le procureur a par ailleurs contribué à politiser le procès en inculpant 11 libérateurs pour association de malfaiteurs. C’est également le ministère public qui a directement cité à comparaitre. L’instruction a donc été uniquement menée à charge des inculpés. Les parties civiles, dont ILVO, VIB, Université de Gand, HoGent, ont quant à elles plaidé et demandé des dédommagements. Le jugement par défaut se tiendra le 12 Février. En cas de condamnation, les libérateurs de champs OGM feront opposition.

Les communes de Ranst et de Zandhoven sont depuis aujourd’hui le théâtre d’un nouveau projet de la police fédérale. Cette dernière a décidé d’embaucher des citoyens pour qu’ils lui signalent les ‘personnes et agissements suspects’. Les agents de quartier vont donc demander aux riverains qui font leur jogging ou promènent leur chien s’ils ne veulent pas collaborer avec la police. Les candidats auront la possibilité de suivre une formation pour apprendre à évaluer les situations suspectes.

Une septantaine de personnes travaillant chez des fournisseurs de Ford Genk bloquent toujours l’accès aux portes de l’usine automobile, en dépit des astreintes auxquelles ils s’exposent. Ford a obtenu d’un juge, en référé, la levée du blocage de l’usine, sous peine d’une astreinte de 1.000 euros par infraction. Ce jugement ne semble toutefois pas impressionner les ouvriers Mercredi matin, ils ont notamment bouté le feu à des palettes de bois et à des pneus pour barrer l’accès à l’usine. Ils contestent que le jugement obtenu par Ford s’applique à la voie publique ou aux terrains privés liés aux entreprises sous-traitantes. Ils promettent un chaleureux accueil à l’huissier qui serait éventuellement dépêché sur place.

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Ce matin, la police est intervenue pour évacuer un barrage installé dans la Mondeolaan devant l’usine Ford de Genk. Les travailleurs entendaient bloquer l’accès aux fournisseurs de pièces détachées. Plusieurs dizaines de policiers ont pris le piquet d’assaut, entraînant des échauffourées avec les grévistes. La semaine dernière, les travailleurs des sous-traitants avaient fait grève, empêchant le redémarrage de la production de Ford.

Dans les cinq années à venir, le ministère de l’Intérieur a prévu d’engager 7100 nouveaux agents de police. Néanmoins, dans le même temps, 7700 policiers quitteront leur fonction. Dans la mesure où le gouvernement n’envisage pas de débloquer davantage de fonds dans ce cadre mais où il entend bien poursuivre sa politique sécuritaire, une autre solution est envisagée. La proposition a été faite de transférer certaines tâches policières à des sociétés privées.

Tous les Artivistes organisent une après-midi/soirée de soutien et de mobilisation le samedi 12 janvier à Bruxelles (croisement de la rue des Coteaux et rue Van Hoorde à Schaerbeek, tram 25, à 20 minutes de la gare de Bruxelles Nord). Il s’agit de relier et faire convergence entre la lutte de Notre-Dame-des-Landes(NDDL) en France, et celle contre les OGM chez nous en Belgique, dont le procès se tiendra le mardi 15 janvier au palais de justice de Termonde à 8h du matin.

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Plusieurs centaines de kurdes se sont réunis devant l’ambassade de Turquie à Bruxelles pour protester contre l’assassinat de trois de leur représentantes à Paris, parmi lesquelles Sakine « Sara » Cansiz cofondatrice du PKK qui vivait à Paris depuis quelques années. Plusieurs délégations solidaires étaient présentes, notamment de la gauche révolutionnaire turque et de notre Secours Rouge. Des manifestations de cet type ont eu lieu hier et aujourd’hui dans plusieurs pays, une grande manifestation est prévue demain à Paris.

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Une quarantaine de personnes, dont une délégation de notre Secours Rouge, étaient présentes devant l’ambassade du Chili à Bruxelles pour dénoncer la répression qui frappe le peuple Mapuches luttant contre les spoliations et pour soutenir la grève de la faim des prisonniers politiques mapuches. Si la grève de la faim se poursuit, un nouveau rassemblement aura lieu devant l’ambassade vendredi « en huit ».

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Un rassemblement est organisé ce vendredi 11 janvier à 15h à l’initiative à l’appel de diverses organisations kurdes. Celles-ci entendent dénoncer la répression subie par le peuple kurde en Turquie et à travers l’Europe, et le récent assassinat de trois femmes présumées membres du PKK en France dans la nuit de mercredi à jeudi.

Rendez-vous à 15h devant l’ambassade de Turquie, 4 rue Montoyer à 1000 Bruxelles