Getting the Voice Out a pour vocation de publier les témoignages des personnes enfermées, maltraitées et expulsées chaque année dans les centres fermés en Belgique… Ces témoignages et images sont mis à la disposition de tou(te)s, pour apprendre, diffuser, faire connaitre, débattre…

Soirée de rencontre et de soutien demain soir à la “Poissonnerie” 214 rue du Progrès (près de la gare du nord)

19 h : table d’hôte prix libre, stand d’infos, musique et bar.
20 h : Présentation du projet getting the voice out
21h : Concert – Chomeuse go on (chanson française)
22h30 : Concert – Usual Suspect (Ska-Dub-Punk)
24h-2h : DJ Noborder
Entrée prix libre

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www.gettingthevoiceout.org

Il y a quelques jours, un groupe de personnes s’est rassemblé du côté du chemin de fer qui longe l’enceinte de la prison d’Andenne. Ils ont crié « liberté » et « vive la révolte » brûlé des pneus sur les rails et tirés des feux d’artifice. La police est intervenue (trop tard) et la circulation des trains un moment interrompue.

Le collectif ‘Stop the Killings’ appelle au rassemblement ce lundi 10 décembre à 18h30 devant la Gare Centrale de Bruxelles. Cette année, l’organisation s’est concentrée sur la dénonciation de la criminalisation des mouvements sociaux à travers le monde, et plus particulièrement en Colombie, au Guatemala et aux Philippines. Elle entend dénoncer les arrestations et les disparitions de syndicalistes, d’activistes,… en raison de leur engagement politique.

Rassemblement 'Stop the Killings'

Rassemblement ‘Stop the Killings’

En avril 2011, le parlement adoptait un nouvelle loi dite ‘anti-burqa’. Celle-ci interdit toute forme de camouflage en public et autorise la police à verbaliser toute personne qui se présente dans les lieux accessibles au public le visage masqué en tout ou en partie. Cinq personnes avaient introduit un recours contre le texte, notamment pour dénoncer son atteinte évidente aux libertés fondamentales. Hier, la cour constitutionnelle a rejeté ces recours en annulation et a donc légitimé cette loi qui, selon elle, s’appuie sur des considération de sécurité publique, notamment pour ce qui concerne les contrôles d’identité policiers.

Entre le 26 septembre et le 1 octobre 2010 s’est déroulé à Bruxelles le camp No Border, rassemblement en marge duquel ont eu lieu de nombreuses actions et manifestations, toutes sévèrement réprimées par les forces de l’ordre. Près de 450 arrestations préventives ont été effectuées, quasi systématiquement accompagnées de brimades, d’humiliations voire de violences. Toutes ces personnes ont été arrêtées car la police les soupçonnait de participer au camp No Border, mais aucun trouble ni délit ne pouvait leur être attribué. Cinq de ces personnes ont introduit une action civile devant le tribunal de première instance de Bruxelles contre l’Etat belge et la zone de police Bruxelles Capitale-Ixelles pour les arrestations préventives arbitraires dont elles ont fait l’objet. Par ce biais, elles entendent par ailleurs dénoncer la tendance croissante à la criminalisation des mouvements sociaux.

La sanction administrative communale est un système qui permet aux communes de sanctionner une infraction à des règlements communaux sans passer par un juge. La loi à été récemment amendée pour permettre une application plus large et augmenter les amendes en question. Désormais, toute personne peut être sanctionnée d’une amende jusqu’à 350€ à partir de 14 ans.

Un rassemblement « SAC, non merci » est organisé le 28 novembre à 13h30 sur la place Fernand Cocq devant la maison communale d’Ixelles. La campagne STOP-répression de la JOC organise un meeting après le rassemblement à 19h – rue d’Anderlecht 4, à 1000 Bruxelles. Le meeting réunira des intervenants ayant différents points de vues afin d’avoir une discussion large sur la façon de construire une résistance aux amendes administratives.

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800 tracteurs sont aujourd’hui rentrés à Bruxelles pour réclamer un prix de vente du lait équitable et plus juste pour les producteurs. Ils ont répandu 15.000 litres de lait sur un batiment européen et sur le cordon de police qui le protégaient. La police anti-émeutes a distribué quelques coups de matraques à l’occasion.

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Actuellement, la commune d’Anderlecht compte une cinquantaine de caméras de surveillance disséminées sur l’ensemble du territoire. Cette semaine, le bourgmestre a annoncé le lancement d’un appel d’offre afin d’acquérir une centaine de caméras neuves. En outre, il a affirmé qu’il souhaitait investir dans des caméras dernière génération, entre autre capables d’identifier les ‘mouvements anormaux’ et couvrant un spectre plus large. L’investissement en question s’élève à 1,6 million d’euros pour l’installation et à 1,25 millions d’euro pour l’entretien pendant dix ans. L’ensemble devrait être opérationnel en 2014.