L’armée belge dispose d’une capacité offensive de cyberattaques qui lui permet de riposter en cas d’agression à l’encontre de son système informatique ou de communication. La riposte militaire belge doit s’inscrire dans le droit international des conflits armés, et doit notamment être « proportionnée, nécessaire et immédiate ». Une cellule de « gestion de la cyberdéfense » existe désormais au sein du service de renseignement militaire SGRS. Elle a recruté ces dernières années des experts techniques. « Ce sont nos hackers », explique le patron du départment Infosec & Cyber Defence, le lieutenant-colonel Miguel De Bruycker.. « Il n’y a jusqu’ici jamais eu de cyberoffensive belge dans le cadre d’une opération militaire », précise-t-il néanmoins.

Au niveau national, le conseiller en sécurité du Premier ministre, Pascal Petry, annonce la création, début 2013, d’un centre belge de cybersécurité qui serait centralisé autour d’un organe unique coordonnant l’action de tous les intervenants: les services de renseignement, la police, l’armée, etc.

L’Observatoire International des Prisons a publié aujourd’hui un communiqué de presse dans lequel il dénonce clairement l’absence de politique pénale en Belgique. Il condamne notamment le manque de mesures efficaces pour lutter contre la surpopulation carcérale. Il critique également la détention à domicile (couteuse et totalement contraire à l’objectif de réduction de la surpopulation, elle entraine un traumatisme réel pour le détenu, sa famille et son entourage) et la détention préventive sous surveillance électronique (elle sera l’occasion de faire tomber une nouvelle catégorie de prévenus sous le coup d’un enfermement). Rappelons que cette dernière vient d’entrer en phase de test dans notre pays. Elle a également récemment été commentée dans un rapport de l’Institut National de Criminalistique et de Criminologie, lequel ‘précise qu’il est possible que les détenus placés sous surveillance électronique restent plus longtemps sous contrôle judiciaire que s’ils avaient été en prison’. Enfin, l’OIP dénonce la mise en place de la vidéoconférence qu’il considère comme ‘dangereuse et non acceptable dans un état de droit’ en raison de la dépersonnification de la procédure.

Deux étudiants ont été arrétés devant l’ULB alors qu’ils contestaient la présence d’une secte catholique intégriste distribuant des exemplaires du Nouveau Testament à l’entrée de l’université. Ils sont tous les deux détenus actuellement au commissariat de la place Fernand Cocq à Ixelles. Ce serait la sécurité du campus qui aurait appelé la police pour évacuer les militants d’extrême-droite, mais à leur arrivée, les policiers ont semblent-ils préféré protéger le petit rassemblement.

Plusieurs personnes sont rassemblées actuellement devant le commissariat en solidarité avec les deux personnes arrêtées.

EDIT : Ce sont finalement trois personnes qui ont été arrêtées, elles auraient été libérées vers 20h, après un transfert au Commissariat de l’Amigo (Bourse de Bruxelles).

C’est aujourd’hui qu’a commencé la première phase de test du nouveau système de surveillance électronique par GPS. Celui-ci vient s’ajouter au bracelet électronique classique et à la surveillance électronique par reconnaissance vocale. Cette surveillance électronique est destinée aux personnes inculpées sous mandat d’arrêt qui seront finalement incarcérées. Ce système permet une surveillance en continu grâce au GPS contrairement au bracelet classique qui est fixe et ne permet donc de surveiller le détenu que quelques heures par jour. Par ailleurs, s’il le décide, le juge d’instruction pour ajouter des conditions à cette surveillance, par exemple en interdisant la visite de certaines personnes, en ne permettant pas tel ou tel contact téléphonique,…

Dominique, membre de « Désobéissance Civile Belgique » avait été inculpé en mai 2011 de dégradation de bien public et d’avoir « méchamment et publiquement attaqué la force obligatoire des lois ou provoqué directement à y désobéir ». Les inculpations viennent de déboucher sur un non-lieu pour manque de preuve dans le cas de la dégradation (un affichage sauvage) et sans motif pour l’incitation à la désobéissance (loi qui n’est plus appliquée depuis longtemps). L’affaire avait pourtant commencé par une perquisition et par la saisie d’un ordinateur.

A ne pas confondre avec la plus récente affaire ayant inquiété 3 membres de DCB pour diffamation envers le commissaire Vandersmissen.

Une soirée bénéfit pour la lutte contre le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes (Nantes) aura lieu demain au « Passe-Partout », à Liège. Les bénéficies de la soirée, organisée pour faire connaître la situation à Notre-Dame de Landes, serviront directement à la lutte contre l’aéroport.
Repas – bar – projection – info – tombola – concert

Plusieurs artistes s’étaient dit prêts à jouer gratuitement en solidarité avec les grévistes de Ford Genk pour la semaine qui commence. La SABAM a menacé d’une facture de 15’000€ les syndicats si les concerts avaient lieux. Les évenements ont donc été annulés, et la SABAM nie évidemment d’avoir précisé le prix et d’avoir interdit le concert.

Des milliers de membres de la communauté kurde de Belgique mais également de France, d’Allemagne et des Pays-Bas, ont manifesté samedi à Bruxelles en solidarité avec les 772 prisonniers politiques kurdes détenus en Turquie, qui ont entamé une grève de la faim le 12 septembre dernier. Lundi dernier, 600 Kurdes se sont rassemblés devant le Parlement européen en soutien aux prisonniers kurdes en grève de la faim depuis 53 jours.

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Un trousseau de clés contenant entre-autres le passe-partout vers 180 cellules et la clé permettant de circuler entre les 20 sections de la prison a été « égaré ». Le personnel a tenté depuis jeudi dernier de ne pas ébruiter l’affaire et de retrouver le trousseau , sans succès, et sans en avertir l’administration pénitenciaire. Le personnel tente à présent de remplacer quelques serrures cruciales sans savoir si les clés ont étées égarées ou volées, et si c’est un prisonnier qui les possède à présent.

Un policier des chemins de fer poursuivit avec 12 de ses collègues pour plusieurs « débordements » (violences, humiliations, maltraitances sur des sans-abris et des sans-papiers). L’agent a saisit le Conseil d’Etat et a obtenu de ne pas être suspendu directement : il serait le seul agent formé et autorisé à accompagner les chiens détecteurs d’explosifs. Lui et les 2 chiens ont été formés par la police londonienne, ce serait donc une compétence rare et couteuse…