Ce samedi, le collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah organise un rassemblement de solidarité devant la prison de Fresnes. Le prisonnier y a été transféré dimanche pour six semaines au cours desquelles des experts vont juger s’il est ‘guéri de son engagement politique’. Il avait déjà subi une série de tests dans ce même CNE (Centre National d’Evaluation) en 2008, tests qui avaient révélé que son engagement était intact et avait entraîné un refus de libération conditionnelle. Rassemblement de soutien ce samedi à 14h30 devant la prison de Fresnes – avenue de la Liberté (Bus 187 depuis Porte d’Orléans: ‘Maison d’arrêt’ – RER B: ‘Parc des Sceaux’)

Georges Ibrahim Abdallah à son procès

Ce samedi 7 avril, le collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah organise un débat et un concert à Marseille en solidarité avec le prisonnier libanais. A 14h, débat au Milles Babords, 61 rue du Consolat: qui est Georges Abdallah, son parcours judiciaire, son combat (Palestine/Liban). A 21h, concert au O’Bundies, 8 rue d’Italie avec les groupes Skalpel/La K-Bine et Grande Instance.

Action de solidarité avec Georges Abdallah

Action de solidarité avec Georges Abdallah

Du 8 avril au 20 mai prochain, Georges Ibrahim Abdallah séjournera une nouvelle fois au CNE, le centre national d’évaluation de Fresnes. En 2008, le prisonnier avait déjà subi une batterie de tests menés par une série de psychologues et de psychiatres qui avaient testé la ‘dangerosité de Georges Ibrahim Abdallah. Ils avaient conclu que ses convictions politiques étaient restées intactes, justifiant ainsi leur avis négatif, lequel avis avait été suivi par le tribunal d’application des peines qui s’était opposé à la demande de libération.

La campagne pour la libération de G. I. Abdallah s’est intensifiée ce début d’année: rassemblement d’une soixantaine de personnes devant la Préfecture avec distribution de tracts à Pau, conférence de presse à Paris avec une cinquantaine dez participants à
Paris, rassemblement devant l’ambassade à Tunis, conférence de presse et rassemblement devant l’ambassade de France à Beyrouth (voir la vidéo), etc., tractage et tagage du consulat du Liban à Marseille (voir la vidéo), etc.

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Un rassemblement s’est tenu devant l’ambassade du Liban à Paris. Les forces de « l’ordre » ont tenté de disperser très violemment les
manifestants qui ont résisté en scandant : « Le Liban est-il encore un
protectorat ? », « Procès Abdallah, machination d’État », « Mikati, Sarkozy
ça suffit ! Libérez Georges Abdallah ! » Malgré cette intervention, le rassemblement s’est poursuivi pendant plus d’une heure. D’autres rassemblements ont eu lieu en région à Bordeaux, Lille, Marseille
et Pau.

Ce jeudi 9 février, le premier ministre du Liban sera à Paris. A cette occasion, le Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah organise une conférence de presse (dans la matinée) et un rassemblement afin d’exiger la libération immédiate du prisonnier libanais. Le rendez-vous est fixé à 18h30 devant l’ambassade du Liban – 3, Villa Copernic – Paris 16e (métro Victor Hugo).

Pochoir Georges Ibrahim Abdallah

Pochoir Georges Ibrahim Abdallah

Dans le cadre de la Campagne internationale pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, un rassemblement a eu lieu devant le ministère de la Justice, place Vendôme à Paris, ce jeudi 22. Les slogans « Libérez Georges Abdallah ! », « 28 ans de prison, 28 ans de résistance ! » ont été scandés par près de 80 manifestants. La police a tenté de disperser le rassemblement, mais la détermination des manifestants a fait qu’une délégation composée d’un membre du Collectif pour la libération de Georges Abdallah et de l’ex-sénatrice Alima Boumediène a été reçue par le chef de cabinet du ministre.

La délégation a souligné l’acharnement des autorités françaises, qui persistent à ne pas libérer Georges Abdallah. La chancellerie a confirmé que les autorités libanaises avaient déclaré accepter d’accueillir Georges Abdallah dès sa sortie de la prison de Lannemezan, comme l’a rappelé dernièrement par écrit le consul libanais à Paris.

Samedi, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées face à la gare de Lens afin d’exiger les libérations de Georges Ibrahim Abdallah et de Salah Hamouri. Emprisonnés respectivement depuis 27 et 6 ans, tous deux ont été condamnés pour avoir lutté, entre autre, pour la liberté du peuple palestinien. A cette occasion, Georges Abdallah avait transmis une déclaration:

Cher«e»s Camarades, Cher«e»s ami«e»s,

Des années, de très longues années, se sont écoulées déjà derrière ces abominables murs, et votre solidarité, dans la pluralité de votre engagement, ne m’a jamais fait défaut. Elle n’a pas faibli tout au long de cette dure captivité. Elle s’est affirmée à maintes reprises comme arme absolument indispensable face à l’enfermement et contre toute forme de capitulation et de reniement.

Aujourd’hui, à l’aube de cette vingt-huitième année de captivité, votre initiative solidaire m’apporte ainsi qu’à Salah Hamouri et à tant d’autres camarades embastillés dans les geôles sionistes de triste mémoire, beaucoup de chaleur et autant de force et de détermination.

Camarades, comme vous voyez, un peu partout dans le monde, les masses populaires par milliers, par centaines de milliers, descendent dans la rue, occupent les Places « al-Tahrir » et résistent face aux systèmes en place… La crise les pousse inéluctablement vers la révolte et la révolution… Et cela aussi bien dans les centres impérialistes du système que dans ses périphéries…
Des jeunes et des moins jeunes, des hommes des femmes, ils sont partout dans la rue … aussi bien à Rabat, au Caire, à Sanaa et Bahreïn, qu’à Athènes Rome et Lisbonne. La crise est globale et tous les espoirs sont permis…
Camarades, vous n’êtes certainement pas sans savoir que, c’est toujours en assumant la solidarité avec les luttes des masses populaires que l’on apporte la solidarité la plus significative aux prisonnier«e»s révolutionnaires.

Les pays arabes dans la diversité de leurs situations constituent bel et bien « le maillon » le plus faible du système en crise. En dépit de toutes les manœuvres impérialistes, et au-delà de toutes les tentatives des réactionnaires en place, aucune perspective n’est plus viable que dans la mesure où elle s’inscrit dans un processus anticapitaliste… Bien entendu, des soubresauts réactionnaires il y en aura, seulement ce n’est plus qu’une question de temps, de peu de temps… le temps nécessaire aux masses populaires de forger leurs outils et organisations de lutte appropriés…

Camarades, face à toutes les manœuvres et agressions réactionnaires, les diverses initiatives solidaires se conjuguent et s’inscrivent d’emblée dans le mouvement global de la lutte.

Non à toutes les interventions impérialistes dans le monde arabe sous n’importe quelle forme !

À bas l’impérialisme et ses chiens de garde sionistes et leurs complices réactionnaires arabes !

À bas les dictateurs et leurs régimes capitalistes !

Honneur aux martyrs et aux peuples en lutte !

Ensemble, Camarades, nous vaincrons, et ce n’est qu’ensemble que nous vaincrons.

À vous tous Camarades mes plus chaleureuses salutations révolutionnaires.

Votre camarade Georges Abdallah – Lannemezan 26/11/2011

Pendant près d’une heure hier, des militants ont occupé la section consulaire de l’ambassade du Liban pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Après avoir déployé une banderole et distribué des tracts, ils ont pu rencontrer le consul et l’ont interpellé quant à l’absence d’initiative de l’ambassade face à l’acharnement des autorités françaises qui maintiennent le militant des FARL et combattant de la cause palestinienne en prison depuis plus de 27 ans.

Suite à cette action, les militants sont parvenus à ce que le consul fasse parvenir un courrier à la cour d’appel de Paris dans lequel il reconfirme aux autorités françaises l’accord des autorités libanaises de recevoir Georges Ibrahim Abdallah sur le territoire libanais si son éloignement du territoire français était exigé. Cette lettre se conclu par la mise à disposition du consul pour la délivrance d’un laissez-passer permettant son retour au Liban. La mobilisation s’est poursuivie devant l’ambassade, où les manifestants n’ont cessé de scander ‘Libérez Georges Abdallah’.

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Salah Hamouri, jeune franco-palestinien de 26 ans a été arrêté le 13 mars 2005, alors qu’il se rendait à Ramallah. Il va rester 3 mois, accusé de complot contre le rabbin Ovadia Yossef, chef spirituel du parti religieux d’extrême droite SHAS parce qu’il est passé devant chez ce dernier en voiture 3 mois avant son arrestation. A cela s’ajoute une présomption de l’appartenance de Salah à un mouvement de jeunesse réputé proche du FPLP. Après être passé dans différents camps, prisons, centres…après une vingtaine d’audiences de repoussées faute de témoins et de preuves, Salah est condamné le 17 avril 2008 à 7 ans de prison pour « complot et appartenance aux jeunesses du FPLP ». Un compromis qu’il a accepté en plaidant « coupable » pour ne pas être condamné à plus de 7 ans s’il avait refusé.

La fédération du Pas-de-Calais du mouvement des jeunes communistes de France, SOS Gaza, Association France-Palestine Solidarité 59/62 (AFPS 59/62), Comité Libérez-les, le MRAP 62, et la section de Lens du PCF appellent à un rassemblement le 26 novembre 2011 à 17h30 devant la gare de Lens pour exiger ces libérations de Salah Hamouri et de Georges Ibrahim Abdallah.

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