Deux sous-officiers ont été tués et trois autres militaires ont été blessés hier vendredi dans une embuscade de la NPA dans Catbalogan City, (Samar) vendredi soir. Le détachement était allé au Camp Lukban, siège de l’armée philippine à Visayas orientales (Catbalogan City), pour chercher le budget mensuel des allocations de repas du 14e Bartaillon d’infanterie, soit 1.8 millions de pesos. Ils circulaient à bord d’un camion vers leur base de Barangay Dao lorsque les guérilleros embusqués au bord de la route ont fait explosé un IED, avant d’ouvrir le feu à l’arme automatique. Deux sous-officiers ont été tués et trois autres militaires ont été blessés, et les guérilleros sont partis en emportant armes et argent.

Trois jours avant cette embuscade, le 24 novembre, les combattants de la NPA en avaient tendu une autre à un groupe de soldats dans la ville de Catarman, Samar du Nord, tuant un soldat et en blessant cinq autres

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Un guérillero maoïste a été tué dans un affrontement avec les troupes gouvernementales au pied du mont Apo, dans le district de Toril, de l’arrière-pays de Davao City hier dimanche. Les combats ont éclaté après que des soldats du 84e bataillon d’infanterie aient rencontré une colonne du Front 54 de la NPA dans la localité de Tagurano. Les guérilleros se sont retiré après une longue fusillade, laissant un mort, une arme et plusieurs bagages sur le terrain.

Combattantes de la NPA

Combattantes de la NPA

La NPA a libéré, hier vendredi après-midi, le caporal Adonis Lupiba à Barangay Kaulayanan, (Sugbongcogon town). Lupiba avait été capturé par la NPA à Barangay Alatagan, (Gingoog City) le 11 juillet dernier lors de la prise du village par la guérilla, au cours de laquelle un autre sous-officier de la 403e brigade d’infanterie avait été tué.

Le caporal lupiba, prisonnier de la guérilla

Le caporal lupiba, prisonnier de la guérilla

La police philippine a usé de matraques et de canons à eau contre les manifestants opposé au Sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique, réunissant 21 pays dont les dirigeants, parmi lesquels Obama, étaient réunis à Manille. Les affrontements ont lieu lorsque les manifestants (paysans et militants anti-mondialisation) tentaient de franchir des barricades empêchant quiconque d’atteindre le lieu de la réunion. Les manifestants sont opposés à l’ordre du jour de libre-échange de l’APEC, favorable aux seules grandes entreprises. Plus de 20.000 policiers et soldats ont été déployés cette semaine pour assurer la sécurité du sommet de l’APEC.

La manifestation anti-APEC à Manille

La manifestation anti-APEC à Manille

Des soldats la 403e brigade d’infanterie effectuaient ce jeudi matin une patrouille de sécurité dans la localité de White Kulaman (Kitaotao town) quand ils se sont affrontés à une groupe de combattants de la NPA. L’échange de tirs a duré environ 10 minutes, les guérilleros se sont ensuite retiré en faisant exploser un IED qui a blessé deux militaires et un fonctionnaire. Les blessés ont été immédiatement évacués vers un hôpital militaire à Davao City en tant que l’armée entreprenait une opération de ratissage dans la région.

La guérilla maoïste aux Philippines

La guérilla maoïste aux Philippines

Plus de 130.000 travailleurs, agriculteurs, étudiants et les citoyens ordinaires, certains avec des enfants et des membres de la famille, rejoint ce samedi 14 un rassemblement organisé par la Confédération coréenne des syndicats du commerce KCTU. Ce rassemblement pacifique était prévue depuis plus d’un an pour dénoncer la réforme du code du travail. La police a utilisé des gaz lacrymogènes et des canon à eau (mais avec des produits au poivremélqngé à l’eau) contre des manifestants exigeant la démission du président conservateur Park Geun-hye.
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Les agents ont également essayé d’arrêter le président du KCTU pendant qu’il parlait, mais les membres de la KCTU ont réussi à bloquer la tentative d’arrestation. Les manifestants sud-coréens ont tenté de marcher vers la Maison Bleue présidentielle après le rassemblement. La police mis en place d’énormes barricades avec des véhicules de police. De nombreux manifestants ont été blessés, paröi lesquels un vieux fermier de 69 ans qui a été soufflé au sol par les canons à eau.

Manifestant blessé à Séoul

Manifestant blessé à Séoul

Comme la guérilla maoïste harcelait une unité de l’armée, blessant plusieurs militaires à Sitio Lamsalo, (province de Sarangani), une opération héliportée a été décidée à partir du Rajah Buayan Airport, ä General Santos City. Mais un hélicoptère UH1H de la Philippine Air Force s’est crashé à l’aterrissage à Sitio Lamsalo, blessant huit autres militaires.

Les blessés du crash

Les blessés du crash

Cinq policiers ont été blessés dans une embuscade Nouvelle Armée du Peuple dans la province de Sorsogon lundi après-midi. Les policiers étaient sur leur chemin de retour vers leur commissariat, dans la ville de Gubat, quand ils ont été attaqués à l’arme automatique à Sitio Casili, à 14h45 heure locale. La fusillade a duré une quinzaine de minutes. Les guérilleros se sont retirés avant que les renforts, dépêchés par le commissariat de Gubat et par le 5e bataillon régional de Sécurité, ne soient arrivés sur le lieu de l’embuscade.

Cérémonie de la NPA

Cérémonie de la NPA

La guérilla maoïste a mitraillé pendant 20 minutes une base de la contre-guérilla dans la localité de Sumimao (province de Davao City) hier dimanche. La base est occupée par des détachement de la milice anti-guérilla CAFGU et par des militaires du 72e bataillon d’infanterie. Cette base sert de point de départ pour les patrouilles de contre-guérilla dans le district de Paquibato.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

La NPA a annoncé que Dario Otaza, le maire de Loreto, et son fils Daryl, qui avaient été capturés à leur domicile lors d’une opération de la guérilla le 19 octobre (voir notre article), avaient été jugés par un tribunal populaire, condamnés pour crimes anti-populaire, et exécutés. Plus spécifiquement, Otaza a aidé le militaire à déporter des communautés autochtones dans la région et à torturer des enfants. Le père et le fils ont en outre commandité le meurtre d’au moins trois personnes.

 Dario Otaza, feu le maire de Loreto, trinquant avec des militaires

Dario Otaza, feu le maire de Loreto, trinquant avec des militaires