Les deux journalistes français seront jugés aujourd’hui par les autorités indonésiennes à Jayapura en Papouasie occidentale sur l’accusation d’’usage abusif de visas d’entrée’, après avoir été arrêtés en août dernier alors qu’ils réalisaient un reportage pour Arte. Ils ont été interpellés après une rencontre avec le chef du Conseil tribal Lani Besar dans les hautes terres de Papouasie, lequel a également été arrêté.

Ces arrestations relèvent de la politique de black out par laquelle les autorités indonésiennes couvrent la répression des populations tribales de Papouasie, soumises à une brutale occupation indonésienne depuis 1963. Au moins 74 prisonniers politiques papous étaient détenus en Indonésie en septembre 2014. Nombre d’entre eux ont subi des arrestations arbitraires, la torture, la violence, des abus, des procès inéquitables et la négligence.

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EDIT 24/10: Les journalistes ont plaidés coupables d’avoir abusé de leur visa, ils ont été condamnés à deux mois de prison couverts par la préventive, ils seront donc libérés.

Les forces de sécurité ont arrêté jeudi à un check point de Tagum City Dominiciano Muya alors qu’il circulait en motocyclette. Muya, qui avait une prime de4,8 millions de pesos, était recherché pour plusieurs actions de la guérilla maoïste dans Agusan del Sur et Bukidnon. Il avait sur lui un pistolet .45, une grenade, des téléphones mobiles et divers documents. Muya aurait fait partie de l’état-major du Comité régional de la NPA pour le Nord-est de Mindanao, et ancien secrétaire de Front de guérilla n°18 du Comité régional du Sud de Mindanao,

Des policiers anti-émeute hongkongais ont affronté vendredi des centaines de manifestants en colère, qui ont repris un secteur d’où ils avaient été évincés quelques heures plus tôt. Les policiers ont utilisé du gaz poivré et des matraques pour affronter les foules qui s’étaient reformées à Mong Kok. Plusieurs manifestants ont été projetés au sol ou emmenés par la police. Un manifestant saignait de la tête quand il a été transporté vers un véhicule de la police, quelques instants après avoir été jeté au sol par des policiers.

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Des policiers soupçonnés d’avoir passé à tabac un manifestant ont été suspendus de leurs fonctions à Hong Kong. La tension est montée d’un cran ce mercredi entre forces de l’ordre et manifestants. Tout est parti d’une vidéo diffusée par la télévision hongkongaise TVB. On y voit six policiers en civil, en train de traîner un manifestant menotté dans un parc, avant de l’allonger par terre et de le frapper de coups de poings et de pieds (photo). Une agression de quatre minutes, qui a valu aux policiers identifiés d’être suspendus de leurs fonctions. C’est le ministre de la Sécurité de Hong Kong, qui annoncé cette suspension, ajoutant qu’une enquête allait également être ouverte. Des heurts ont opposé des manifestants et des policiers dans la nuit de mardi à mercredi, provoquant 45 arrestations.

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Trois guérilleros maoïstes et deux soldats ont été tués dans quatre combats distincts dans la région nord de Luzon et Davao. Les deux premiers affrontements ont opposés un détachement du 73e bataillon d’infanterie et une unité de la NPA samedi matin à Barangay Kinangan, (Malita). Un guérillero connu sous le surnom de « Renz » a été tué et un fusil d’assaut M16, des munitions, et deux sacs à dos ont été récupérés par les militaires.

Trois jours plus tard, c’est-à-dire hier mardi, les forces de sécurité ont à nouveau su accrocher un peloton de la NPA, tuant deux guérilleros et capturant deux autres. Un des tués est Mark Bryle Garduque alias “Brian”, qui commandait le peloton. Les guérilleros capturés sont Ritchie Abrenica alias « Pedro » et Marilyn Magpatoc alias « Tonyang ». Le même jour, deux soldats du 54e bataillon d’infanterie ont été tués, et trois autres blessés, lors d’une embuscade tendue par des combattants de la NPA dans Asipulo (Ifugao).

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Les heurts parmi les plus violents depuis le début des manifestations pro-démocratie à Hong Kong il y a deux semaines ont opposé mardi soir et mercredi matin les manifestants aux forces de police qui ont procédé à plusieurs arrestations. Les manifestants se sont heurtés aux premières heures de la matinée de mercredi à des centaines de policiers qui tentaient de les déloger des barricades qu’ils venaient d’ériger sur une importante avenue proche du siège du gouvernement.

Mardi soir, les manifestants avaient déjà affronté la police en tentant de prendre le contrôle d’un tunnel et de la grande avenue où les protestataires bloquent des sites depuis plus de deux semaines pour obtenir des élections au suffrage universel.

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Tandis que le mouvement protestataire entrait dans sa 7e nuit, des dizaines de milliers de Hongkongais ont afflué vers le quartier d’Admiralty, près du siège du pouvoir de l’ancienne colonie britannique, pour un rassemblement pacifique. Mais, en face de l’île de Hong Kong, à Mong Kok, quartier commerçant et très densément peuplé, des manifestants ont encerclé des policiers, en les accusant d’avoir coopéré avec des membres de la mafia lors des derniers incidents. La police a fait usage de gaz au poivre.

Deux soldats du 82e bataillon de l’armée gouvernementale et un civil qui se trouvait avec eux, ont été tués mardi par des combattants de la NPA vers 19 heures (heure locale) mardi. La fusillade s’est passé à Barangay San Vicente, (district de Gumaca, dans l’île de Quezon). Le groupe de six guérilleros s’est immédiatement replié dans la montagne voisine.

Pékin a annoncé en août que le futur chef de l’exécutif de Hong Kong serait élu au suffrage universel dès 2017… mais que seuls deux ou trois candidats sélectionnés par un comité seraient habilités à se présenter au scrutin. La campagne de désobéissance civile qui couve depuis des semaines s’est brutalement accélérée dans des scènes de rue chaotiques. Les policiers avaient tiré dimanche jusque tard dans la nuit des salves répétées de gaz lacrymogène pour tenter de disperser les protestataires. Ces derniers s’étaient rassemblés par dizaines de milliers dans des quartiers du centre mais avaient également débordé jusque dans Kowloon, en face de l’île de Hong Kong, sur le continent.

41 personnes blessées durant les affrontements ont été hospitalisées. Au total, 78 personnes ont été arrêtées pour des motifs divers: troubles à l’ordre public, entrée illégale dans des bâtiments gouvernementaux et violences contre dépositaires de la force publique.

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