L’état indonésien a fait don d’un territoire de 350 hectares appartenant à de petits paysans à Agung Podomoro, une industrie de produits immobiliers de luxe. Les habitants n’ont aucun recours si ce n’est de résister. 7000 policiers accompagnées d’auto-pompes ont été amenés pour chasser les paysans. Durant l’expulsion, il y a eu un mort et 10 blessés coté manifestant, et 13 personnes arretées.

Les paysans indonésiens résistent à l'expulsion

Les paysans indonésiens résistent à l’expulsion

Une forces combinées de la police et de l’armée a arrêté vendredi Corsio Ganima, alias Toy-ob », 55 ans, présenté comme le commandant de la NPA pour la vaste région montagneuse de Kilusang Larangang, à cheval sur les provinces d’Abra, de Mountain, et d’Ilocos Sur. L’arrestation a eu lieu le 18 juin à Tabangaoen (Benguet). Les autorités avaient depuis dix ans mis à prix la tête Corsio Ganima pour 1,8 millions de pesos. Il était recherché pour plusieurs actions de la guérilla, dont l’embuscade d’un convoi militaire à Bontoc, en 2003, où neuf militaires avaient été tués.

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Une patrouille du 26e bataillon d’infanterie est tombée hier matin sous le feu d’une dizaine de combattants de la NPA dans le village de Mt. Ararat (province d’Agusan del Sur). Deux soldats ont été blessés et ont rapidement été évacué vers un hôpital local. Une opération de poursuite a été engagée par l’armée.

Les forces de sécurité ont lancé des opérations de poursuite contre les combattants de la NPA qui ont emmené prisonniers vendredi, avant de les libérer, deux conseillers municipaux à Malungon, (Sarangani). La 1002e brigade de l’armée mène une vaste opération de ratissage dans la région montagneuse de Malita, (Davao Occidental).

D’autre part, au moins un combattant de la NPA a été blessé lors d’un combat, la semaine passée, dans la localité de Caglatawan, dans les montagnes de San Miguel, avec un détachement du 83e bataillon d’infanterie. Les guérilleros ont pu décrocher vers l’arrière-pays de Virac et San Andres, les militaires ont récupérés un fusil M-16 et ont trouvé des traces de sang sur le site de la fusillade.

Une commission d’arbitrage du droit du travail en Chine a donné tort à un employeur qui avait licencié 40 salariés pour grève. Ces employés du secteur manufacturier avaient observé une grève de 16 jours en février, pour protester contre le projet de délocalisation de leur entreprise, située dans la province du Fujian (sud-est). Ils avaient été licenciés le mois suivant.

Ces licenciements ont ensuite été jugés illégaux par une commission officielle, jouant un rôle de conseil de prud’hommes. L’employeur a manifesté son intention de faire appel. En Chine, le Parti au pouvoir n’autorise qu’un syndicat unique, directement placé sous son contrôle. Ce dernier est toutefois régulièrement débordé, les salariés étant de plus en plus prompts à exprimer leur mécontentement lors de conflits sociaux, qui se comptent par dizaines de milliers chaque année en Chine, notamment dans le Sud manufacturier et exportateur.

Le gouvernement a tendance à laisser davantage s’exprimer les revendications salariales dans les usines travaillant pour des groupes étrangers, mais se méfie et réprime tout mouvement qui pourrait faire tache d’huile.

La police philippine enquête sur un trafic commencé il y a 2011 et portant sur plus de 1000 fusils d’assaut AK-47 qui se sont retrouvés dans la guérilla maoïste. Sont inquiétés par cette enquête un businessman et des policiers. Ceux-ci avaient fourni les documents permettant la vente de ces armes à une prétendue agence de sécurité, Twin Pines Inc., qui les revendait en sous-main à la NPA de Mindanao par tranche de 30 ou 50. Le businessman dit qu’il s’est livré à ce trafic « sous la menace » de la guérilla, les policiers affirment qu’ils n’ont reçu aucun pot de vin… Quelques dizaines seulement des 1004 kalachnikov vendues en deux ans ont été récupérées par l’armée au cours de diverses opérations dans l’île de Mindanao,

La police et l’armée philippines avait annoncé à grand fracas avoir arrêté le 2 mai dernier le commandant de la NPA pour la région de Davao, Felix Armodia. La NPA avait démenti (cf. notre article du surlendemain).
L’homme arrêté se révèle être le charpentier d’un village reculé de Koronadal City (South Cotabato) qui avait manifesté contre les installations minières, et qui s’apelle Romeo Rivera Jr. Les journalistes qui se sont rendus dans le village ont rencontré les habitants et petits fonctionnaires qui ont confirmé connaître leur charpentier et qu’il était un habitant ordinaire de leur communauté.

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Jeudi à l’aube à proximité du mont Taglintian dans Tagbuyawan (Surigao del Norte): un détachement du 30e bataillon d’infanterie a accroché un groupe de la NPA, tuant deux d’entre eux dans une fusillade d’une vingtaine de minutes. Les militaires ont récupéré quatre fusils, 10 sacs à dos, une radio, du matériel explosifs et divers équipements. Une autre fusillade s’était produite mercredi au village, dans le nord de Samar. Un détachement du 34e bataillon d’infanterie a accroché un groupe de guérilleros. L’un de ceux a été tué dans la fusillade.