Un projet de loi sur la cybersécurité est à l’agenda annuel de l’administration du président Xi Jinping. L’un des premiers volets est que les autorités chinoises aient la possibilité de couper l’accès à Internet dans le cas d’urgences visant la sécurité nationale. Dans les faits, le gouvernement ne s’est jamais privé de procéder de la sorte à plusieurs reprises lors d’émeutes ou de troubles. Mais ce faisant, il inscrit cette pratique dans la loi du pays. Le projet demande également aux agences gouvernementales de mettre en place des mesures de gestion des alertes et de systèmes de réponses d’urgence.

Mais dans la mise en place de ces instruments de régulation la Chine voudrait aller très loin puisqu’elle demande que des standards industriels soient définis par les vendeurs de technologie. Les fournisseurs étrangers devraient être contraints de se plier à ces règles, ce qui, en clair, signifie ouvrir l’accès au code et donc permettre l’installation de backdoors. Il conviendrait également que les fournisseurs de services Internet collectent les données des utilisateurs et les stockent sur le territoire national. Les données stockées hors de Chine devraient faire l’objet d’une approbation des autorités.

Une patrouille du 66e Bataillon d’infanterie de l’armée gouvernementale s’est heurtée mardi après-midi à une colonne d’environ 20 combattants de la NPA dans le village de Campo Uno (province de Compostela Valley). La fusillade a duré une heure. Deux soldats ont été blessés et immédiatement transportés à l’hôpital du district de Montevista. Les militaires affirment avoir blessé des guérilleros mais quoi qu’il en soit, les guérilleros ont disparus dans la jungle avant l’arrivée des renforts.

Trois guérilleros de la NPA ont été tués lors d’un affrontement avec une unité du 85e Bataillon d’infanterie de l’armée gouvernementale dans la province de Quezon, mercredi soir. Les militaires effectuaient une patrouille de contre-guérilla lorsqu’ils ont surpris les guérilleros dans le village de Barangay Liwayway, vers 19h15. Les militaires ont récupérés quatre fusils d’assaut M16 et un lance-grenades.

Une fresque a été réalisée hier à Davao City en hommage au commandant de la NPA Leoncio Pitao, alias

Une fresque a été réalisée hier à Davao City en hommage au commandant de la NPA Leoncio Pitao, alias

Une équipe conjointe de l’armée et de la police philippine a arrêté deux membres présumés de la NPA lundi dans la ville de General Santos City. Regina Patulombon et Edgar Patulombon étaient notamment recherchés pour avoir capturé des militaires en juin 2013. Un revolver de calibre .38 et deux grenades à fragmentation ont été trouvés sur eux lors de leur arrestation..

Une manifestation de protestation contre l’accaparement des terres et le capitalisme a tourné à l’émeute avant-hier, mardi, dans le centre de Madang, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. La police avait refusé la tenue de cette manifestation. Les habitants du quartier se sont mêlés aux manifestants et des commerces tenus par des Chinois ont été pillés. Un certain nombre de personnes ont été grièvement blessées, et un étudiant a été tué par la police. La ville de Madang est situé sur un littoral réputé pour sa beauté, menacé notamment par le projet de Pacific Marine Industrial Zone, un grand complexe de conditionnement de thon.

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Un haut dirigeant de la NPA, Leoncio Pitao, bien connu comme le « commandant Parago, » et une femme encore non identifiée, ont été tués par l’armée dans le district de Paquibato, à Davao City dimanche après-midi. Pitao commandait le « Commandement de la Pulang Bagani », la principale unité de la NPA dans la région de Davao, un des bastion de l’insurrection maoïste aux Philippines. La femme tuée avec lui appartiendrait aux service sanitaire de la NPA.

Soupçonné d’être un dirigeant NPA depuis la fin des années 1980, Pitao était activement recherché. Une prime de plusieurs millions de pesos était proposée à qui fournirait des informations permettant de l’arrêter. Il avait échappé à plusieurs opération déclenchées contre lui. Au cours des opérations le visant, la contre-guérilla avait commis un massacre de civils à Barangay Paradise Embac.

Le commandant Parago

Le commandant Parago

Erwin Lagucay, 28, a été arrêté dimanche soir à Barangay Magsaysay. Il a été accusé de possession illégale d’explosifs au bureau du procureur de la province de la ville Basey (Samar). Une grenade à main, un détonateur, deux engins explosifs improvisés et des armes blanches auraient été trouvés dans son sac lors de son arrestation. Les services de sécurité philippins prétendent que Labgucaye est un des responsables de la NPA pour la province de Samar.

Deux combattants de la NPA ont été tués et cinq militaires blessés dans un combat qui a eu lieu mardi à Päquibato. Une patrouille du 69e bataillon d’infanterie de l’armée est tombé sur un détachement de la guérilla maoïste. C’est le quatrième affrontement entre l’armée gouvernementale et la guérilla maoïste dans le secteur cette semaine.

L’activité de la guérilla et de la contre-guérilla a été croissante ces dernières semaine dans toutes les Philippines. Un détachement de la NPA a ainsi dévasté les installations d’une minière à Barangay Himagtocon, (Camarines Sur), jeudi soir. Après avoir désarmé la gardé, ils ont incendiés excavatrices, bulldozer, jeep et groupe électrogène.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Adelberto Silva, Rosanna Cabusao et Isidro de Lima, membres du Front national démocratique des Philippines (FNDP), ont été arrêtés 1 juin. Le FNDP est une organisation qui représente le « gouvernement démocratique populaire » (dirigé par le Parti communiste des Philippines) dans les négociations de paix avec le gouvernement philippin. Ces négociation aujourd’hui au point mort et ces trois arrestations visent à en torpiller la possible reprise. Les accusations de la police (la découverte d’une grenade chez chacun d’entre eux relève clairement d’un montage policier.

Conformément à l’Accord conjoint sur les garanties de sécurité et d’immunité qui a été signé par les régimes précédents Philippines avec le FNDP, en tant que négociateurs, Adelberto Silva, Rosanna Cabusao et Isidro de Lima Silva devaient être protégé contre toute arrestation, détention, surveillance, harcèlement, recherche et autres mesures punitives. Ces arrestations font suites à celles de Roberto Saluta, Benito Tiamzon et Wilma Autriche-Tiamzon, ce qui à 16 le nombre de négociateurs arrêtés et emprisonnés par le régime Aquino.

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Une cinquantaine de guérilleros du Front n°6 de la NPA a attaqué dimanche après-midi le détachement du 69e bataillon de l’armée gouvernementale qui assurait la sécurité d’un projet de construction d’une route qui doit relier relie les provinces de Bukidnon et de Davao del Norte. Les militaires ont répliqués et la fusillade a duré 10 minutes. Un guérillero et militaire ont été tués, trois autres militaires blessés, et un jeune villageois a été tué par une balle perdue. Les guérilleros sont repartis dans un des véhicules appartenant à l’entreprise de construction, en emportant un mitrailleuse, trois fusils d’assaut et divers équipements appartenant aux militaires.

combattantes de la NPA

combattantes de la NPA