Suite à l’attaque du Musée Juif, Milquet propose à nouveau l’idée d’un fichier européen des passages aériens. Ce fichier centraliserai les informations des personnes se déplaçant à l’intérieur de l’Union Européenne. L’idée n’est pas neuve puisqu’elle est régulièrement évoquée depuis les attentats du 11 septembre. La Belgique et la France pourrait soutenir à nouveau un tel projet après l’attaque du Musée Juif.

Milquet en France

Milquet en France

Un rapport des services de police européens Europol, L »‘ »European Union Terrorism Situation and Trend Report 2014″, cible une ASBL située dans une commune de Charleroi, l’Académie de Recherches Sciences Sociales de la Mésopotamie, en l’accusant de former des combattants du PKK depuis plus de trois ans. Europol souligne que les militants du PKK fileraient vers des camps du nord de l’Irak après leur formation afin de participer à la lutte armée du mouvement.

Selon le dernier rapport du parquet fédéral, qui porte sur l’année 2012, le nombre de nouveaux dossiers de terrorisme s’est élevé à 394 en 2012, contre 304 l’année précédente. Il s’agit du nombre le plus élevé depuis que le parquet fédéral collecte les statistiques nationales. L’information provenait le plus souvent de la Sûreté de l’Etat (94 dossiers) et des parquets locaux (88 dossiers). L’OCAM (Organe de Coordination pour l’Analyse de la Menace) a elle transmis 40 informations contre 22 pour le CTIF (Cellule de Traitement des Informations Financières). Les nouvelles enquêtes pénales fédérales concernant des affaires de terrorisme ont par contre diminué de 84 en 2011 à 60 en 2012.

Depuis avril, le parquet fédéral est dirigé par Frédéric Van Leeuw, âgé de 40 ans. Substitut du procureur au parquet de Bruxelles en 2002, il était parti en 2007 au parquet fédéral, où il était le magistrat de référence pour la lutte contre la fraude informatique. Il a succédé à Johan Delmulle à la tête du parquet fédéral. Ce dernier est l’un des candidats au poste de procureur général de Bruxelles.

Belgique: 30% d’enquêtes en plus en un an pour « terrorisme »

Les deux militants de nationalité anglaise, une étudiante de 19 ans et un assistant universitaire de 37 ans, avaient participé à une manifestation organisée devant le centre pour réfugiés de Steenokkerzeel, le 26 septembre 2010. La cour d’appel de Bruxelles les a condamné à un an de prison avec sursis pour rébellion. En première instance, l’un des prévenus avait été condamné à six mois de prison avec sursis et le second à un an de prison avec sursis. Le sursis est de 5 ans.

Jeudi 15 mai, la police de Bruxelles a arrête près de 250 manifestants et les a détenus pendant de longues heures pour protéger un sommet de patrons de multinationales. L’organisateur de la manifestation, D19-20 appelle à se rendre ce vendredi au BBQ du PS bruxellois au Cinquantenaire sous le mot d’ordre « Non aux arrestations arbitraires du 15 mai ». Vendredi 23 mai à 17.30 Parc du Cinquantenaire.

Ce mercredi 21 mai s’achève le procès en appel de deux opposants à la politique migratoire actuelle. Ces deux manifestants ont été poursuivis suite à un rassemblement en septembre 2010 devant le centre fermé 127 bis, à l’occasion du camp No Border de Bruxelles. Rassemblement de solidarité demain mercredi 21 mai à 08:30 au Palais de Justice, Place Poelaert.

Une faille dans la législation interdit toujours d’écouter (légalement) les conversations via internet. La loi qui doit permettre aux policiers d’agir plus facilement sur internet remonte à 2011. Mais les arrêtés d’exécution n’ont pas suivi, ce qui empêchent les enquêteurs d’avoir recours aux technologies existantes pour procéder à des « écoutes » sur internet. Les chiffres les plus récents compilés par le Service de la Politique criminelle (SPC) datent de 2012. Cette année-là, 6.712 appareils avaient été mis sur écoute, la plupart des numéros de gsm standards, dans le cadre de 870 dossiers.

Une manifestation a eu lieu samedi après-midi, à Néchin, dans la région d’Estaimpuis dirigée contre la richissime famille française Mulliez, propriétaire du groupe de grande distribution Auchan. Plusieurs de ses membres sont installés à Néchin pour échapper à la fiscalité française. Environ 200 personnes ont parcouru les 8 kilomètres qui séparent Roubaix, où se situe le siège de l’Association Familiale Mulliez (AFM) et Néchin, où habitent certains membres de la famille Mulliez. Ils venaient dénoncer les projets immobiliers des Mulliez, et, surtout, leur volonté de racheter toute une série de terres agricoles de la région.

Côté belge, la marche a été stoppée par les forces de l’ordre. Les organisateurs avaient prévu de défiler dans une rue où habitent plusieurs membres de la famille Mulliez. Mais ils n’ont pas pu aller beaucoup plus loin que le panneau d’entrée de ville de Néchin, une camionnette de la police belge barrant la route. Quelques échauffourées ont également eu lieu: un manifestant a été menotté à terre, a fait l’objet d’une arrestation administrative avant d’être relâché. La marche s’est dissoute vers 18 heures.


Manifestation anti-Mulliez ce samedi 17 mai, à… par lavoixdunord

L’immense garage Renault au 139 de la rue Hôtel des Monnaies à Saint-Gilles, inoccupé depuis plusieurs années, avait été ouvert et transformé en centre social il y a quatre jours. Beaucoup de monde et un grand intérêt dans le voisinage, beaucoup de projets (cantine, ciné-club etc.). La police de Saint-Gilles est venue à la rescousse des propriétaires hier et a fait évacuer le CSO.

La police belge ne peut plus faire usage de chiens «en première ligne» lors des manifestations ou des émeutes en raison d’un nombre trop important d’incidents, est-il indiqué dans une circulaire de la ministre de l’Intérieur. L’utilisation des chevaux est elle aussi soumise à des règles plus strictes. L’analyse d’images d’incidents a montré que même des agents très bien entraînés ne contrôlaient pas suffisamment leurs chiens, au point que des agents ont parfois même été mordus par des chiens stressés. Il est en revanche encore permis aux policiers d’utiliser des chiens pour des contrôles plus statiques, comme moyen préventif ou de dissuasion.