Le gouvernement bruxellois a commandé une étude sur la mise en réseau des caméras de surveillance de la ville. En effet, les investissements dans ce domaine ces dernières années se sont fait de manière disparate et les systèmes sont actuellement incompatibles entre eux. Une délégation composée, entre autre, de plusieurs bourgmestre, de responsables de la STIB et d’un chef de zone était hier à Paris. La Belgique devrait s’inspirer des techniques utilisées là-bas pour définir des standards techniques et ainsi ‘permettre de partager les images, de les stocker et d’assurer une visualisation par les services compétents’. Le rapport est attendu pour la fin de l’année, et il faudra environ deux ans pour mettre en oeuvre le nouveau réseau de caméras.

3 militantes européennes de Femen ont été condamnées à 4 mois et 1 jour de prison en Tunisie au motif de ‘atteinte à la pudeur et aux bonnes moeurs’. D’autres militantes ont manifesté leur solidarité à Bruxelles ce matin, Place du Luxembourg.

Des militantes de Femen Place du Luxembourg à Bruxelles

Des militantes de Femen Place du Luxembourg à Bruxelles

Charleroi s’apprête à installer plusieurs caméras de surveillance autour du monument du Boulevard de Waterloo. Ces caméras permettront aux policiers de parler directement aux contrevenants s’ils s’avisaient de laisser leur canette sur un banc ou de jeter leur mégot de cigarette. En cas de test concluant, d’autres caméras seront installées à Charleroi, et peut-être dans d’autres villes.

Entre janvier 2011 et juin 2012, 300 gsm ont été saisis dans les prisons belges. Le plus grand nombre a été pris dans les établissements wallons: 267, contre 29 en Flandre et 4 à Bruxelles, a indiqué au début du mois la ministre de la Justice. La plus grosse saisie a eu lieu à Nivelles (50), suivie de Marneffe (42), Ittre et Mons (30 chacune) et Lantin (21). Pour repérer les appareils, l’administration a acquis six équipements de détection mobile en 2009.

Depuis le 16 avril, le collectif « La Pétroleuse » occupait le 14 rue du Fossé-au-Loup, l’immeuble dont le rez-de-chaussée était la célèbre « Brasserie des postiers ». Comme pour leurs précédentes occupations, leur but était de faire de cet immeuble à l’abandon une zone d’action politique, culturelle et sociale, en liant ces pôles d’activité en une même démarche de critique du capitalisme et de valorisation de la vie en collectivité. Le propriétaire a été en référé et a obtenu que la police fasse procéder à l’expulsion sitôt l’avis rendu.

Comme nous l’avions annoncé, la ministre de l’Intérieur travaille à une modification de la la législation permettant l’usage de « bodycams », des caméras qui seraient le plus souvent placées sur le casque des policiers en intervention. L’opportunité de placer de telles caméras, controversée sur le plan syndical, est revenue à l’avant-plan lors d’un fait divers survenu il y a quelques jours à Bruxelles, lorsqu’un policier a abattu un agresseur violent. Un projet de loi, visant à modifier la loi caméra de 2007, serait examiné la semaine prochaine en groupes de travail. Il s’agirait de légaliser les « caméras mobiles » et de permettre l’utilisation de « bodycams » dans des cas spécifiques de maintien de l’ordre où l’usage de la force s’avère nécessaire. La ministre de l’Intérieur a indiqué qu’une telle caméra pourrait être « allumée » au moment le plus opportun… et donc « éteinte » au moment le plus « opportun »…

bodycam

bodycam

Le Sénat a adopté jeudi une proposition de loi MR (dont nous avions parlé le 30 avril) visant à autoriser les policiers à remplacer, dans certains cas, leur plaquette nominative par un numéro d’intervention. Jusqu’à présent, le cadre légal en vigueur oblige les policiers à porter une plaquette « nominative » sur leur uniforme. Cependant, on constate dans la pratique qu’un certain nombre d’entre eux n’apposent pas cette plaquette ou la dissimulent avec leur appareil de communication par crainte de « représailles ».

Le texte habilite le chef de corps, le commissaire-général ou le directeur-général à décider de ce remplacement pour certaines interventions. Il prévoit que les agents opérant en civil doivent porter un brassard laissant apparaître leur numéro d’intervention constitué de maximum cinq chiffres précédés d’un code pour la zone de police dont il est issu ou le service de la police fédérale dont il dépend. La proposition de loi va à présent poursuivre son parcours parlementaire à la Chambre.

La cour de Cassation, qui s’est réunie ce matin et a mis sa décision en délibéré cet après-midi, a décidé de casser en tout point l’arrêt de renvoi en correctionnelle des quatre militants de notre Secours Rouge. Cette décision annule donc celle du 28 février dernier rendue par la Chambre des mises en accusation qui avait décidé de renvoyer nos quatre camarades devant un tribunal sous l’accusation de ‘participation à une activité terroriste’, ‘tentative de faux’ et, pour un d’entre eux, ‘détention d’un brouilleur d’ondes’. La cour de Cassation a estimé que l’arrêt n’était pas suffisamment motivé (‘en réalité, il n’y avait aucune motivation), considérant les importantes questions soulevées par les avocats et notamment celle de la territorialité (est-ce que la justice belge est compétente pour cette affaire « italienne »?)

Concrètement, cela signifie un nouveau renvoi devant une nouvelle Chambre des mises en accusation qui devra statuer sur la tenue d’un éventuel procès et, surtout, sur les éventuels chefs d’accusation.

Bruxelles: Décision ‘surprise’ contre le renvoi pour les 4 du Secours Rouge