Getting the Voice Out est un collectif qui récolte les témoignages des personnes détenues en centres fermés, afin de porter leurs récits à l’extérieur des murs et de rendre ainsi public ce que les autorités s’efforcent de cacher. Vendredi 25 avril aura lieu une soirée de soutien à Getting the voice out
19h à la Parfumerie (porte de Ninove – 1000 Bruxelles).

Le site de Getting the Voice Out

Bruxelles: Soirée de soutien à Getting the voice out

Depuis 1967, plus de 800 000 Palestiniens ont subi l’emprisonnement à un moment de leur vie. Le 1er mars 2014, 5224 Palestiniens étaient en détention politique. Parmi eux , 21 femmes, 210 enfants, 11 parlementaires et 183 personnes en détention administrative (détention illimitée sans inculpation ni procès). Près de 1000 ont été condamnés à des peines allant de 20 ans jusqu’à la condamnation à perpétuité. Ainsi Ahmed Saadat a été condamné à 30 ans de prison et Marwan Barghouti à 5 peines de perpétuité. En même temps, à Gaza, la plus grande prison à ciel ouvert au monde, sous le siège et le blocus depuis 2007, la crise humanitaire a atteint son summum. Pendant ces dernières quatre années, par des grèves de la faim de masse, les prisonniers palestiniens ont lancé un appel à l’aide au monde entier. Non seulement ils incarnent l’unité du peuple palestinien, leur libération est aussi la condition à toute perspective de paix et de justice.

Soirée de soutien ce soir au Pianofabriek

17:00 – Welcome
18:00 – Photography exhibition « Suspended Lives » by Asmaa Seba
18:30 – Conference including:
* Leila Khaled (video message).
* Charlotte Kates – Samidoun Palestinian Prisoners Solidarity Network, U.S. National Lawyers Guild.
* Khaled Barakat – Cooridnator, Campaign to Free Ahmad Sa’adat.
* Rabee Eid – Palestinian youth activist and journalist living under the Israeli apartheid.
* Stop G4s Campaign – Palestina Solidariteit.
20:00 – Buffet/Snacks form Palestine.
20:30 – Concert with Souk Souk
Soundsystem

Le complexe du nouvel hôtel de police de Charleroi devrait être terminé pour la fin de l’année, probablement en décembre. Le projet combine l’aménagement d’un QG policier de 25 000 mètres carrés, soit deux fois et demi la superficie des installations actuelles, et le relifting des écuries de Charleroi-Danses sur le site voisin. Si la valeur des constructions et rénovations a été estimée à 70 millions d’euros, l’opération représente un investissement de plus du double sur la totalité de la période d’amortissement et de garantie: en 25 ans, le coût s’élève à 140 millions en ce compris la conception (7,2 millions), les charges d’intérêt (31 millions) et les frais de maintenance (33 millions). Ce qui porte l’ardoise à un peu moins de 700 euros par habitant sur la durée du financement. Chaque année, la Ville s’acquittera d’une annuité de 3,4 millions d’euros. Il faut y ajouter une première tranche de 15 millions d’euros réglée à la réception provisoire complète. Les prestations d’entretien visent à maintenir le bâtiment en bon état jusqu’en 2040.

Le collège communal avait attribué ce marché au consortium d’entreprises CFE, qui en a confié la conception au bureau d’architecture MDW associé aux ateliers Jean Nouvel. La pièce maîtresse du projet, c’est la tour elliptique d’une hauteur de 75 mètres, qui sera recouverte de briques bleues. Sa conception répond à des exigences de compacité, flexibilité et haute performance énergétique.

Charlerloi: Le coût du nouvel hôtel de police

La ministre de l’Intérieur et la commissaire générale de la police fédérale ont présenté la nouvelle réforme de la police fédérale. Un nouvel organigramme pour la police avec des changements très concrets : le nombre de mandats sera réduit de 63%. Il y aura donc moins de policiers dans les bureaux et plus sur le terrain.

En 2014, 445 personnes seront engagées : 400 pour lutter contre le terrorisme, la cybercriminalité ou pour intégrer les unités spéciales et 45 inspecteurs spécialisés seront également embauchés. La police mise donc sur le recrutement et augmente ses effectifs avec moins de moyens. En 2011, ils étaient 47 985 agents, trois ans plus tard, ils seront près de 2000 en plus. Les agents seront diffusés entre la police judiciaire et la police administrative, c’est à dire qu’on va renforcer les arrondissements judiciaires et on va renforcer les cellules de lutte contre le « terrorisme » et contre les infractions sur internet. Cela faisait huit ans que la police fédérale n’avait plus été réformée en profondeur et toutes les mesures présentées rentreront en application sur le terrain dès le 1er octobre prochain.

La première pierre du futur centre d’entraînement de la zone de police Nivelles-Genappe, comprenant notamment un stand de tir, a été posée vendredi. Le budget réservé à la construction de cette nouvelle infrastructure est de 1,7 million d’euros comprenant un subside provincial de 250000€. La durée du chantier est fixée à 180 jours ouvrables. Tout devrait donc être achevé vers le mois d’avril 2015. La zone de police Nivelles-Genappe sera alors la seule en Brabant wallon à disposer d’une telle installation.

L’infrastructure, semi-enterrée, ne comprendra pas que deux locaux de tir (une salle de 6 lignes et une autre de 4 lignes, toutes prévues pour le tir à 25 m) mais aussi un dojo de 100 m2 équipés de tatamis, une salle de formation, une cour pour les exercices, trois chenils, des vestiaires, un abri pour les vélos et les motos et un local pour le matériel de jardin destiné à l’entretien du site du commissariat. Afin de le rentabiliser, le nouveau centre d’entraînement et son stand de tir seront également régulièrement loués par d’autres zones de police du Brabant wallon et de sa périphérie et par la police fédérale.

Ce mercredi 9 avril démarre le procès en appel de deux opposants à la politique migratoire actuelle. Ces deux manifestants ont été poursuivis suite à un rassemblement en septembre 2010 devant le centre fermé 127 bis, à l’occasion du camp No Border de Bruxelles. Leur simple présence sur les lieux leur a valu une condamnation à un an et six mois de prison avec sursis et de lourdes amendes. Ils ont fait appel de la décision en première instance afin de dénoncer cette attaque supplémentaire contre la liberté de manifestation et d’expression.

Ce samedi 5 avril : Soirée de soutien à la Ruche (croisement rue Van Hoorde/rue des coteaux, Bruxelles). Prix d’entrée suggéré à 5 euros, selon les moyens de chacun

Programme :
19H30 : Repas
20H30 : mots d’accueils et prises de paroles à l’occasion du procès des inculpés du « NoBorder »
21H00 : concert BARBAZMARI (Jazz)
21H45 : présentation de SP-Belgique et de la caravane pour l’égalité, la dignité et la justice sociale
22H15 : MAIA CHAUVIER & Cie.
23H00 : Concert TROTSKI TULSKI (Jazz-manouche)
23H45 : MISE*EN*SCENE (ska punk)
00H15 : Mots de clôture

La manifestation de la Confédération européenne des syndicats de ce vendredi à Bruxelles à l’appel, contre l’Europe de l’austérité et contre le dumping social, a débuté vers 11h. Des incidents entre manifestants et forces de l’ordre ont éclatés à l’entrée de la rue de la Régence (menant au Parlement) près du siège des institutions européennes. Des dockers des ports d’Anvers et de Gand (mais aussi des dockers anglais) ont pris la tête du cortège et ont lancé des projectiles (poubelles, pavés et barrières Nadar) sur les policiers qui faisaient usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau. En fin de parcours, la police a dû détourner une partie de la manifestation par le parc du Cinquantenaire pour éviter de se retrouver à nouveau face aux dockers.

Plusieurs ressortissants guinéens résident en Belgique proches de l’opposition, ont manifesté ce jeudi devant l’hôtel bruxellois où réside le président Alpha Condé, venu pour le Sommet Europe-Afrique. Il semblerait que la police ai procédé à des interpellations en fin de rassemblement.

Bruxelles: Interpellation de manifestants guinéens?

Le Conseil d’Etat ayant annulé l’interdiction de meeting du Vlaams Belang, 200 antifascistes s’étaient rassemblés à l’entrée des galeries de la Reine, là où se trouve le théâtre du Vaudeville où devait avoir lieu le meeting (le rassemblement antifasciste était également interdit). Une quinzaine de fascistes de Nation étaient venus, et des coups ont été échangés entre nazis et antifas.

La tension est remontée d’un cran lorsque, bien escorté de policiers en civil, Philip de Winter a voulu franchir le seuil de la galerie. Des heurts ont opposés les antifascistes à cette escorte qui a sorti les matraques téléscopiques. Les robocops ont alors mené une violente charge, repoussant les antifascistes pour une partie dans le bas de la rue Marché aux herbes, pour l’autre sur la grand’place et au-delà. Il y a eu quelques blessés légers à cette occasion. Les participants au meeting du Vlaams Belang ont du renoncer au Vaudeville, et se sont rassemblés, sous bonne protection policière, à la « chaloupe d’or », sur la Grand Place.

Bruxelles: Contre-manif antifa, heurts et arrestation.