Dimanche 15 janvier, dans le cadre des journées internationale d’action pour la libération d’Ahmad Sa’adat, secrétaire général du FPLP, un rassemblement se tiendra à Paris, à 15H00, à la station de métro Ménilmontant (Paris 20e).

Une soirée de solidarité a eu lieu ce vendredi 13 à Bruxelles au Sacco-Vanzetti, ainsi que dans de nombreuses autres villes à l’occasion du 15e anniversaire de l’arrestation du Secrétaire Général du FPLP par l’Autorité Palestinienne. La soirée était appelée par le Secours Rouge et par Samidoun, l’interview de Sa’adat a été projetée et a été suivie d’une discussion intéressante sur la situation du FPLP et de la lutte en général en Palestine.


Interview d'Ahmad Saadat par coup-pour-coup

Solidarité avec Ahmad Sa’adat

Dans le cadre des trois jours de solidarité avec Ahmad Saadat, secrétaire général emprisonné du FPLP, à l’occasion du 15e anniversaire de son arrestation par l’Autorité Palestinienne et du huitième anniversaire de sa condamnation à 30 ans d’emprisonnement par un tribunal israélien, le Secours Rouge et Samidoun organisent une soirée solidaire au Sacco-Vanzetti.

En France, la campagne Free Ahmad Sa’adat et le réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens Samidoun appellent du 13 au 15 janvier 2017 à des initiatives de solidarité avec le secrétaire général du FPLP, Ahmad Sa’adat, à l’occasion du 15e anniversaire de son arrestation par l’Autorité Palestinienne et du huitième anniversaire de sa condamnation à 30 ans d’emprisonnement par un tribunal israélien.

Une table d’infos est notamment organisée par Coup Pour Coup 31 le vendredi 13 janvier à Toulouse dès 18H au métro Jean Jaurès.

Un rassemblement est également prévu à Paris à 15H au métro Ménilmontant, organisé par la Campagne Ile-de-France pour la libération de Georges Abdallah.

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L’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (OCAM) dispose pour le moment d’une base de données qui est alimentée par ses services partenaires. Un rapport d’un inspecteur local va être transmis à la police fédérale, qui va le retravailler, et en fin de compte le dossier va être transmis à l’OCAM où 14 personnes vont à leur tour l’encoder dans une base de données, a expliqué le directeur de l’OCAM hier mercredi à titre d’exemple de fonctionnement inefficace. Il a donc plaidé hier mercredi pour une base de données carrefour qui permettrait à ses services d’accéder directement aux informations et bases de données des services partenaires.

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Pola Roupa, la combattante de 48 ans de Lutte Révolutionnaire qui vivait dans la clandestinité depuis qu’elle avait échappé il y a quatre ans au contrôle judiciaire dont elle faisait l’objet avec son compagnon et camarade Nikos Maziotis, a été arrêtée ce matin du 5 janvier dans une maison du sud de l’Attique où elle se trouvait avec son enfant et une femme de 25 ans (qui a également été arrêtée). Deux autres personnes qui se trouvaient sur place auraient également été arrêtées. Toutes ont été transférées au bureau de l’anti-terrorisme de l’Attique.

Pola Roupa et Nikos Maziotis sont tous deux immédiatement entrés en grève de la faim et de la soif pour réclamer que leur enfant de 6 ans soit rendu à la famille et non détenu. La justice grecque utilise l’enfant de Pola et Nikos pour asseoir sa soif de vengeance et tenter de les faire chanter.

Ce 11 janvier sera pour nous l’occasion de diffuser l’interview de Pola et Nikos « Il n’y a d’autre fin que la révolution » (tournée par le Secours Rouge à Athènes en 2012), de promouvoir de nouveaux outils pour diffuser les écrits des révolutionnaires emprisonnés ainsi que de discuter des perspectives de solidarité avec Pola Roupa, Nikos Maziotis et les nombreux prisonniers révolutionnaires en Grèce.

Solidarité avec Pola Roupa

Solidarité avec Pola Roupa

Les procédures judiciaires lancées par la SNCB et Infrabel à la suite des grèves non reconnues qui ont touché les chemins de fer entre le 25 mai et le 3 juin derniers ont déjà coûté au 1er juillet plus de 150.000 euros aux deux entreprises publiques (82.230 euros pour les frais d’avocats et 70.392 euros pour les frais d’huissiers). Après ces grèves, la SNCB et Infrabel, le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire, avaient introduit 44 requêtes unilatérales en référé dans seize arrondissements judiciaires pour réclamer des astreintes contre les travailleurs grévistes. Pratiquement tous les juges ont prononcé une interdiction de bloquer les trains par des sabotages, couplée à des astreintes.

La grève sauvage du 26 mai 2016, gare de Liège-Guillemins

La grève sauvage du 26 mai 2016, gare de Liège-Guillemins

La Région de Bruxelles-Capitale a délivré un permis de construire pour la nouvelle prison de Haren près de trois ans après la demande. La prison devrait accueillir 1.190 détenus répartis dans huit bâtiments et doit remplacer les prisons de Forest, Saint-Gilles et Berkendael. Un permis d’environnement doit encore être accordé au projet. Le temps de construction est estimé à 32 mois et son coût s’élève à 331 millions d’euros.

Le Conseil communal de la Ville de Bruxelles avait donné en juin dernier le feu vert au plan de déviation du chemin vicinal du Keelbeek, un acte qui était incontournable dans le cadre des autorisations à obtenir pour la construction de la maxi-prison à Haren. C’est ce point qui, en ocotobre dernier, avait entravé le processus en vue de cette construction souhaitée par la Régie fédérale des Bâtiments, dans la mesure où la demande de permis nécessite un déplacement de ce sentier (voir notre article).

Le projet de complexe pénitenciaire à Haren

Le projet de complexe pénitenciaire à Haren

Le gouvernement fédéral a approuvé vendredi le lancement d’une procédure de marché public pour l’achat pluriannuel et l’installation de systèmes automatiques de reconnaissance de plaques minéralogiques (ANPR), dont 240 sont destiné à la Flandre. Il s’agit à la base d’une initiative du ministre de l’Intérieur dans le cadre de la lutte contre la criminalité et le terrorisme. La Wallonie sera elle aussi dotée de caméras dotées d’un système de reconnaissance de plaques minéralogiques en vertu d’un accord conclu avec le fédéral, a annoncé lundi le ministre wallon des Travaux publics. Cet accord permettra de voir l’installation de plus de 150 caméras de ce type sur le réseau routier wallon.

Système de caméras ANPR

Système de caméras ANPR

La manifestation antifasciste contre le congrès du parti fasciste européen APF a démarré Square De Meeus au lieu de Place du Luxembourg ce matin à 10h. À Porte de Namur, la police anti-émeutes et l’auto-pompe ont chargé la centaine de manif et stants antifas. Du mobilier urbain aurait été pris pour cible. 70 antifas ont été arrêtés. Plus d’info dans la journée.

13.40: un peu plus de précision : le nombre de 70 arrestations avancé par certains médias serait exagéré, il s’agirait de 30 personnes. La manifestation (une centaine de personnes) aurait dès le départ tourné à l’affrontement avec le cordon de policiers qui protégeait le local. Les manifestants menés par un « cortège de tête » offensif se serait ensuite déplacé vers la Petite Ceinture. Un abribus JC Decaux et la vitrine d’une banque KBC ont été pris pour cibles de projectiles. La police a ensuite chargé par derrière ce qui a entraîné la dispersion des manifestants et l’arrestation d’un certain nombre d’entre eux. D’autres arrestations ne sont pas à exclure.

18/12: Ce ont finalement 56 personnes au total qui ont été interpellées hier matin. Elles ont toutes été relâchées, mais la police poursuit ses investigations. Une manifestante a par ailleurs été blessée.

La police arrête 70 antifas à Porte de Namur

La police arrête 70 antifas à Porte de Namur