Alors que le président Blaise Compaoré projette de modifier la constitution du pays pour se donner le droit à un nouveau mandat présidentiel, des milliers de manifestants ont affrontés la police dans les grandes villes du pays, forçant le parlement a suspendre le projet de révision. A Ouagadougou, des milliers de manifestants ont envahi l’Assemblée Nationale, détruisant le mobilier, brûlant les archives et pillant le matériel avant de mettre le feu au bâtiment. Au moins trois manifestants ont perdu la vie prés du palais de François Compaoré (le frère de Blaise). La police qui protégeait les bâtiments du pouvoir a commencé par utiliser gaz lacryogènes, riot-guns et auto-pompes à peinture, avant de tenter de tirer à balles réelles et de finalement prendre la fuite. D’autres institutions burkinabé et françaises ont été attaquées, Radio France International a notamment cessé d’émettre. De violents combats se poursuivent à l’heure actuelle devant le Palais Présidentiel où s’est retranché le chef d’état.
Les manifestants incendient le parlement à Ouagadougou