Le ministre de l’Enseignement supérieur a déclaré que la reconnaissance d’un droit de grève à l’université et au cégep « n’est pas le chemin à prendre.» Le sujet est revenu dans l’actualité après qu’un juge de la Cour des petites créances eut donné raison à un étudiant du département d’histoire de l’Université Laval qui exigeait plusieurs centaines de dollars de son association étudiante. L’étudiant voulait se faire rembourser les droits de scolarité qu’il a dû dépenser sans pouvoir assister à ses cours, bloqués par des militants. «C’est un litige entre deux parties. Il y a une décision du juge», s’est borné à déclarer le ministre de l’Enseignement supérieur.

Il y a quelques jours, nous avons publié un article concernant Djaber Kalibi,une figure historique de la résistance communiste révolutionnaire contre le régime du Shah puis contre le régime de la République islamique, car les autorités canadiennes lui ont confisqué son passeport.

Nous avons reçu un message de sa part précisant qu’il ne risque pas une expulsion vers l’Iran puisqu’il est toujours titulaire d’un passeport français. Contrairement à ce que nous avons écrit, Djaber n’était pas membre de l’Organisation des guérilleros Fedayins du Peuple d’Iran (Minorité) mais bien des Guérilleros Fedayins du Peuple d’Iran jusque 1983, puis du « Nouveau Mouvement communiste d’Iran » jusqu’à son arrestation en 1986. Depuis sa libération il se définit comme militant du mouvement communiste international, c’est-à-dire luttant pour le socialisme là où il se trouve.

Contestation de la décision du gouvernement du Canada – format PDF

Le 14 juillet dernier, Djaber Kalibi, une figure historique de la résistance communiste révolutionnaire contre le régime du Shah puis contre le régime de la République islamique, s’est vu confisquer son passeport par les gardes-frontières de l’aéroport de Montréal alors qu’il revenait d’un voyage de deux semaines en France. Deux jours plus tard, il a été interrogé par le ministère de l’Immigration sur ses activités politiques de 1986. A cette époque, avec d’autres membres et sympathisants de l’Organisation des guérilleros Fedayins du Peuiple d’Iran (Minorité) qui organisaient le soutien à la résistance armée contre la république islamique, Djaber avait été emprisonné en France.

Le statut actuel de Djaber au Canada, qui le protégeait d’une expulsion vers l’Iran, est menacé, l’examen du dossier prendra plusieurs mois, durant lesquels il devra pointer chaque semaine au ministère de l’Immigration.

Le Centre de la sécurité des télécommunications (CSTC) est l’équivalent canadien du NSA, il surveille les communications électroniques de toutes provenances. Avec 2.000 employés, dont des experts en décryptage, en langues rares et analyse d’information, c’est un élément-clé du groupe Five Eyes, un réseau international de partage d’information qui inclut les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, l’Australie et l’Angleterre.

Le CSTC a aidé à élaborer une directive qui permettra aux agences gouvernementales canadiennes d’utiliser des informations obtenue sous la torture, ou de communiquer des informations à des pays recourant à la torture et qui pourraint inciter ces pays à torturer leurs prisonniers. Ce document de quatre pages indique que lorsque l’envoi d’information à une agence étrangère ou la sollicitation d’information représente un danger substantiel de torture, le dossier devrait être référé au ministre ou au directeur responsable, qui « considéreront des facteurs bien précis dans leur décision ».

Une installation du CSTC

Une installation du CSTC

Une fois de plus, la cas de Georges Abdallah était présent aux célébrations du 14 juillet à l’Ambassade de France à Beyrouth. Les portes de la résidence des Pins sont restées fermées autant aux visiteurs libanais que français qui souhaitaient fêter le 14 juillet. Ils ont été conduits dans une petite entrée, occupée par un officier français en civil qui les laissait entrer un à un dans le spacieux palais.

Les visiteurs ont donc été contraints à faire la queue d’une façon plutôt humiliante près de deux heures au milieu des slogans anti-français incessants lancés par les militants rassemblés en face de l’Ambassade, en soutien à la libération de Georges Abdallah. Ils ont eu le temps de mémoriser le visage de Georges Abdallah, dont les portraits étaient affichés partout.

14 juillet ambassade france beyrouth georges abdallah

D’autres part, nous avons encore reçu quelques illustrations d’actions réalisées dans le cadre des journées d’action internationales pour Georges Ibrahim Abdallah:

Rassemblement devant le consulat de France à Montréal


Georges Ibrahim Abdallah Zürich

Rassemblement devant le consulat de France à Montréal
Georges Ibrahim Abdallah Zürich
14 juillet ambassade france beyrouth georges abdallah

Dans le cadre des journées internationales d’action pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, ce vendredi 5 juillet:

– le Secours Rouge de Belgique appelle à un rassemblement devant la résidence de l’ambassadeur de France à Bruxelles, 42 boulevard du Régent (métro Art-Loi) à 17H !

– le Secours rouge du Canada appelle à un rassemblement à 13H30 devant le consulat de France à Montréal, 1501 Av. McGill College (métro McGill).

Rassemblent à Bruxelles pour Georges Ibrahim Abdallah

En vertu de la loi spéciale adoptée à l’issue d’une séance parlementaire intensive qui s’est terminée dans la nuit de dimanche à lundi, les 77.000 travailleurs du secteur industriel, commercial et institutionnel ont dû mettre fin à leur grève de deux semaines sur les grands chantiers du Québec tôt mardi.
Le projet de loi spéciale ne s’applique que pour un an et indexe de 2 % les salaires. D’ici l’échéance de la loi spéciale, les parties ont une année devant elles pour parvenir à un accord

Un entrepreneur de Beauport (Québec) a obtenu une injonction de la Cour supérieure, jeudi, pour empêcher les grévistes de s’approcher de son chantier de la rue Saint-Jules jusqu’au 3 juillet. Celle-ci lui permettra de terminer la construction de l’immeuble. Le chantier avait été perturbé par des grévistes au cours des derniers jours. Mardi, une trentaine de manifestants avaient débarqué sur le chantier et l’entrepreneur avait fait appel aux policiers pour les forcer à quitter le chantier.

L’injonction interdit aux grévistes de pénétrer sur le chantier de la rue Saint-Jules, d’en interdire l’accès et de menacer les salariés et les entrepreneurs qui s’y trouvent, ou de former un piquet de grève de plus de cinq grévistes à moins de 10 mètres du chantier. Les représentants syndicaux seront toutefois autorisés à aller sur le chantier, … mais seulement pour s’assurer que les travaux sont conformes et que les travailleurs possèdent leurs permis. Une nouvelle audience est prévue le 3 juillet pour que la cause soit débattue sur le fond. [bleu][/bleu]

Les 175.000 travailleurs de la construction du Québec sont en grève générale illimitée depuis lundi. Les négociations sont rompues entre l’Alliance syndicale et l’Association de la construction du Québec, qui représente 16.000 entrepreneurs. Les rencontres, mardi, avec le conciliateur nommé par le gouvernement n’ont rien donné.

La première ministre du Québec, Pauline Marois brandit la menace de l’imposition d’une loi spéciale pour forcer les travailleurs de l’industrie de la construction à retourner sur les chantiers si le conflit perdure: «Si, dans deux semaines, il n’y a pas eu de règlement, à un moment donné, il va falloir poser des gestes plus drastiques».

grève construction Québec

grève construction Québec

L’accusation liée au terrorisme portée contre quatre étudiants ayant lancé des bombes fumigènes dans le métro de Montréal, au printemps 2012, est retirée. Les militants étudiants, trois femmes et un homme, étaient accusés conjointement d’avoir commis un geste laissant craindre un acte terroriste, une infraction passible de cinq ans de prison. Ils sont toujours conjointement accusés de méfait et d’avoir comploté pour commettre un méfait, des actes pour lesquels ils encourent une peine de 10 ans de prison. L’un d’eux est aussi accusé de possession d’une arme prohibée. Leur dossier reviendra en cour le 3 septembre.

Trois bombes fumigènes avaient explosé le 10 mai 2012 à l’heure de pointe du matin, paralysant l’ensemble du réseau du métro de Montréal pendant plus de trois heures. Les bombes avaient été placées stratégiquement sur chacune des lignes. Des milliers de passagers avaient été évacués, mais personne n’avait été blessé. Les accusés s’étaient rendus à la police après que leurs photos eurent été diffusées par la police. L’incident était survenu alors que des milliers d’étudiants en grève protestaient contre une hausse des frais de scolarité.

Canada: Pas de procès pour « terrorisme » pour les fumigènes dans le métro