L’accusation liée au terrorisme portée contre quatre étudiants ayant lancé des bombes fumigènes dans le métro de Montréal, au printemps 2012, est retirée. Les militants étudiants, trois femmes et un homme, étaient accusés conjointement d’avoir commis un geste laissant craindre un acte terroriste, une infraction passible de cinq ans de prison. Ils sont toujours conjointement accusés de méfait et d’avoir comploté pour commettre un méfait, des actes pour lesquels ils encourent une peine de 10 ans de prison. L’un d’eux est aussi accusé de possession d’une arme prohibée. Leur dossier reviendra en cour le 3 septembre.

Trois bombes fumigènes avaient explosé le 10 mai 2012 à l’heure de pointe du matin, paralysant l’ensemble du réseau du métro de Montréal pendant plus de trois heures. Les bombes avaient été placées stratégiquement sur chacune des lignes. Des milliers de passagers avaient été évacués, mais personne n’avait été blessé. Les accusés s’étaient rendus à la police après que leurs photos eurent été diffusées par la police. L’incident était survenu alors que des milliers d’étudiants en grève protestaient contre une hausse des frais de scolarité.

Canada: Pas de procès pour « terrorisme » pour les fumigènes dans le métro

Quelques centaines de personnes ont été arrêtées lors de la manifestation anticapitaliste organisée par la Convergence des luttes anticapitalistes de Montréal (CLAC) hier 1er mai devant l’hôtel de ville.
La manifestation a été déclarée illégale par le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) en vertu du règlement municipal P-6 et des « actes criminels » qui avaient été commis (des projectiles divers ont été lancés vers les policiers). Peu après, la police a procédé a plus de 300 arrestations de masse. Les manifestants interpellés ont été retenus dans un kessel par le groupe d’intervention du SPVM pendant une trentaine de minutes, puis ils ont été emmenés à bord de trois autobus au centre de détention

Canada: Des centaines d’arrestations au 1er mai à Montréal

Saisissant la balle au bond des attentats de Boston il y a quelques jours, les autorités canadiennes ont voté le raffermissement de la loi anti-terroriste de 2001. Mercredi soir, le parlement a approuvé diverses nouvelles mesures qui avaient déjà été précédemment acceptées par le sénat. Concrètement, la législation permet maintenant de ‘maintenir en détention préventive ou en liberté surveillée des suspects; elle autorise un juge à contraindre un témoin susceptible de détenir des renseignements sur une infraction de terrorisme, passée ou future, à comparaître, sous peine d’emprisonnement; elle prévoit des peines variant de dix à quatorze ans de prison pour les personnes quittant ou tentant de quitter le Canada pour participer à une activité d’un groupe terroriste ou commettre des attentats à l’étranger’.

A l’appel d’un syndicat d’étudiants et d’une association de la faculté des sciences politiques et de droit, plusieurs centaines de personnes ont défilé dans les rues de Montréal vendredi soir. Celles-ci s’étaient une nouvelle fois rassemblées pour exiger l’annulation de l’indexation des droits de scolarité correspondant à une hausse de 3% par an. La manifestation ayant été déclarée illégale par les autorités, plus de 200 personnes ont été interpellées par les policiers anti-émeutes dans le centre-ville. Toutes ont été identifiées et se sont vu infliger une amende avant d’être libérées.

Lors de la manifestation qui s’est tenue à Montréal vendredi, 297 personnes ont été interpellées, dont 22 verront des accusations portées contre eux. Selon le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), samedi matin, la très grande majorité d’entre elles ont été arrêtées pour avoir enfreint le règlement municipal P-6 (au sujet du port du masque et de l’obligation de fournir un trajet lors d’une manifestation) tandis que 22 l’ont été pour entrave au travail des policiers, voies de fait, possession de matériel incendiaire d’arrestations en vertu d’un mandat. Onze personnes ont aussi été arrêtées pour avoir troublé la paix. Parmi les personnes arrêtées, six doivent comparaître samedi ou lundi. Toutes les autres personnes interpellées, notamment lors d’arrestations de masse, ont été identifiées avant de se voir remettre un constat d’infraction et d’être relâchées.

Les policiers ont déclaré la manifestation illégale 12 minutes après le début de la marche. Rapidement, les policiers du SPVM, appuyés par la cavalerie et par d’autres policiers de la Sûreté du Québec ont dispersé les 500 manifestants, formant ainsi plusieurs petits groupes qui ont marché dans différentes directions. La manifestation s’est terminée vers 19 h. Une policière victime d’un malaise a été transportée dans un centre hospitalier tandis qu’un autre a reçu un coup de genou au visage. Quatre manifestants ont également subi des blessures.

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Canada: 297 arrestations à la manif contre les violences policières

Le gouvernement canadien a annoncé hier avoir décidé de financer 26 grands programmes scientifiques destiné à développer des technologies de sécurité. Ces programmes vont de la cartographie à la biométrie, des technique de détections de matériaux radioactifs à la détection d’explosif à travers la paroi des container, du contrôle des réseaux de communications sans fil à la protection de ces mêmes réseaux contre les appareils pouvant les brouiller. 20 millions de dollars canadiens, soit 15 millions d’euros, ont été débloqués pour le financement de ces programmes.

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Quelques milliers de personnes ont manifesté dans les rues du centre-ville de Montréal contre la hausse des frais de scolarité. La manifestation s’est mise en branle peu après 20h30. Deux heures plus tard, toutefois, le Service de police de Montréal, prétextant des incidents, a lancé un ordre de dispersion dans les deux langues. Des projectiles et une cinquantaine de pièces pyrotechniques ont été lancés vers les policiers qui ont fait usage de grenades assourdissantes. Ils ont aussi chargé la foule en frappant sur leur bouclier. La manifestation s’est scindée en plusieurs petits groupements.

Un policier et un manifestant ont été blessés lors des affrontements. Le premier aurait subi une blessure légère près d’un oeil, résultat d’une pièce pyrotechnique. Le second a été coupé à une jambe. Une cinquantaine de personnes ont été prises en souricière et ont été arrêtées autour de minuit. Un constat d’infraction leur a été remis pour attroupement illégal. Au moins trois autres arrestations isolées ont été effectuées, pour méfait ou bris de condition. Une vitrine d’un hôtel et deux autres d’institutions bancaires qui ont été fracassées.

Canada: 62 interpelations, dix arrestations à Montréal

L’Équipe intégrée de la sécurité nationale (EISN) de la Gendarmerie Royale Canadienne (GRC) a mené entre lundi et hier mercredi des perquisitions à plusieurs endroits en lien avec une enquête sur un attentat commis en 2010 contre un centre de recrutement des Forces armées canadiennes. Les perquisitions ont visé les locaux de l’association étudiante du Collège Lionel-Groulx à Sainte-Thérèse et des appartements privés, à Saguenay, dans l’arrondissement de Saint-Hubert, à Longueuil, ainsi qu’à Montréal.

La GRC précise que cette opération a lieu dans le cadre de l’enquête sur un attentat à la bombe commis en 2010 contre un centre de recrutement militaire à Trois-Rivières, revendiqué par le groupe Initiative de résistance internationaliste. Dans le passé, ce groupe avait également revendiqué des attentats contre un pylône d’Hydro-Québec en Estrie, en 2004, et contre la voiture de Carol Montreuil, porte-parole de l’Institut canadien du pétrole, en 2006. La GRC dit avoir arrêté mardi un homme des Laurentides en lien avec cette affaire.

Canada: Perquisitions et arrestation

Entre 5000 et 10 000 personnes ont manifesté mardi après-midi à Montréal pour réclamer la gratuité scolaire. La manifestation, qui a commencé vers 14h45 du square Victoria, a été immédiatement déclarée illégale, car l’itinéraire n’avait pas été communiqué aux autorités. Elle est toutefois restée relativement calme jusqu’à 15h30, heure à laquelle ont commencé des incidents. Des dizaines de jeunes masqués et habillés de noir ont jeté des projectiles, des balles de neige et de glace ou encore des pierres sur les chevaux de la cavalerie et les policiers qui ont utilisés des grenades assourdissantes et de gaz irritants.

À 16h15, alors que le centre-ville de Montréal était complètement paralysé, la police a exigé que la foule se disperse. De nombreux manifestants sont partis dans le calme, mais d’autres ont continué d’aller au contact. Durant la manifestation, les agents ont tiré avec des armes envoyant des billes de peinture verte sur les personnes qui commettaient des délits afin de les identifier et de les suivre. Le calme est revenu peu avant 17h30. Treize personnes ont été arrêtées, six pour attroupement illégal, cinq pour agression armée, un pour voie de fait sur des policiers et un autre pour possession de matériel incendiaire. Par ailleurs, un policier et un manifestant ont été très légèrement blessés et transportés à l’hôpital par mesure préventive.

Canada: Affrontements entre étudiants et policiers à Montréal

Une centaine de personnes ont participé à la dernière soirée bénéfice organisée par le Secours rouge du Canada en solidarité avec les victimes de la répression politique et policière, notamment dans le cadre de la grève étudiante qui a marqué les luttes sociales l’an dernier au Québec. La soirée a permis de ramasser plus de 900$, qui ont été remis au Fonds de défense juridique de la Convergence des luttes anticapitalistes de Montréal.