Djaber Kalibi s’est établi au Canada en 2005 en compagnie de Parvaneh et de ses filles. Militant communiste de longue date, il a pris part au renversement du Chah d’Iran, puis à la résistance contre le régime de la République islamique. Exilé en France, il est condamné à 4 ans d’emprisonnement pour ses activités politiques. Après des années d’acharnement judiciaire, il finit par obtenir la citoyenneté française.

Mais son arrivée en sol canadien pose problème. Le gouvernement ne sait pas s’il doit le considérer comme un ennemi ou un ennemi de ses ennemis. Après huit ans de tergiversation, il rend sa décision : interdiction du territoire et expulsion vers la France. Le cas de Djaber expose d’importantes contradictions: comment peut-on considérer un gouvernement terroriste et responsable de crime de guerre contre l’humanité et en même temps vouloir expulser les personnes qui auraient essayé de le combattre?

Une assemblée publique sera une occasion d’en discuter avec Djaber et des militantes et militants qui le soutiennent, et de réfléchir à des moyens concrets pour renverser la décision d’expulsion. Un repas léger sera servi. Garderie disponible. 21 octobre 2013 à 19h00 au Café L’Artère, 7000 Avenue du Parc, Montréal.

Le site du comité de soutien au Canada

Assemblée pour Djaber Kalibi

Cet après-midi, des centaines de personnes ont marché vers le palais des congrès de Montréal où ont lieu les audiences de l’Office national de l’énergie sur un des oléoducs qui doit transporter du brut synthétique issu des sables bitumineux de l’Alberta. Ce n’est pas la première fois que des opposants manifestent contre le projet de la société Enbridge. Le 11 juillet, au parc d’Oka, des Mohawks de Kanehsatake ont organisé un rassemblement pour dénoncer la présence d’Enbridge sur leur territoire sans leur consentement. La manifestation avait été déclarée illégale par les policiers et a donné lieu à au moins deux arrestations.

Mardi, une quinzaine de manifestants avaient été expulsés de la salle d’audience. Vêtus de tee-shirts arborant le slogan « Non au pétrole sale », ils ont interrompu, tour à tour, les présentations des intervenants en lisant un texte intitulé « M. Enbridge et le déluge ».

manifestation montréal pipeline

Vendredi matin 6 septembre, les personnes qui occupaient le terrain adjacent aux lofts Moreau ont été expulsées par la police de Montréal. Ce terrain, appartenant au même propriétaire que les lofts, était squatté pour dénoncer l’expulsion de la centaine d’habitants du 2019 Moreau : expulsion ordonnée par la ville après que des inspecteurs en sécurité aient jugé que le bâtiment était dangereux pour ses occupants.

Le ministre de l’Enseignement supérieur a déclaré que la reconnaissance d’un droit de grève à l’université et au cégep « n’est pas le chemin à prendre.» Le sujet est revenu dans l’actualité après qu’un juge de la Cour des petites créances eut donné raison à un étudiant du département d’histoire de l’Université Laval qui exigeait plusieurs centaines de dollars de son association étudiante. L’étudiant voulait se faire rembourser les droits de scolarité qu’il a dû dépenser sans pouvoir assister à ses cours, bloqués par des militants. «C’est un litige entre deux parties. Il y a une décision du juge», s’est borné à déclarer le ministre de l’Enseignement supérieur.

Il y a quelques jours, nous avons publié un article concernant Djaber Kalibi,une figure historique de la résistance communiste révolutionnaire contre le régime du Shah puis contre le régime de la République islamique, car les autorités canadiennes lui ont confisqué son passeport.

Nous avons reçu un message de sa part précisant qu’il ne risque pas une expulsion vers l’Iran puisqu’il est toujours titulaire d’un passeport français. Contrairement à ce que nous avons écrit, Djaber n’était pas membre de l’Organisation des guérilleros Fedayins du Peuple d’Iran (Minorité) mais bien des Guérilleros Fedayins du Peuple d’Iran jusque 1983, puis du « Nouveau Mouvement communiste d’Iran » jusqu’à son arrestation en 1986. Depuis sa libération il se définit comme militant du mouvement communiste international, c’est-à-dire luttant pour le socialisme là où il se trouve.

Contestation de la décision du gouvernement du Canada – format PDF

Le 14 juillet dernier, Djaber Kalibi, une figure historique de la résistance communiste révolutionnaire contre le régime du Shah puis contre le régime de la République islamique, s’est vu confisquer son passeport par les gardes-frontières de l’aéroport de Montréal alors qu’il revenait d’un voyage de deux semaines en France. Deux jours plus tard, il a été interrogé par le ministère de l’Immigration sur ses activités politiques de 1986. A cette époque, avec d’autres membres et sympathisants de l’Organisation des guérilleros Fedayins du Peuiple d’Iran (Minorité) qui organisaient le soutien à la résistance armée contre la république islamique, Djaber avait été emprisonné en France.

Le statut actuel de Djaber au Canada, qui le protégeait d’une expulsion vers l’Iran, est menacé, l’examen du dossier prendra plusieurs mois, durant lesquels il devra pointer chaque semaine au ministère de l’Immigration.

Le Centre de la sécurité des télécommunications (CSTC) est l’équivalent canadien du NSA, il surveille les communications électroniques de toutes provenances. Avec 2.000 employés, dont des experts en décryptage, en langues rares et analyse d’information, c’est un élément-clé du groupe Five Eyes, un réseau international de partage d’information qui inclut les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, l’Australie et l’Angleterre.

Le CSTC a aidé à élaborer une directive qui permettra aux agences gouvernementales canadiennes d’utiliser des informations obtenue sous la torture, ou de communiquer des informations à des pays recourant à la torture et qui pourraint inciter ces pays à torturer leurs prisonniers. Ce document de quatre pages indique que lorsque l’envoi d’information à une agence étrangère ou la sollicitation d’information représente un danger substantiel de torture, le dossier devrait être référé au ministre ou au directeur responsable, qui « considéreront des facteurs bien précis dans leur décision ».

Une installation du CSTC

Une fois de plus, la cas de Georges Abdallah était présent aux célébrations du 14 juillet à l’Ambassade de France à Beyrouth. Les portes de la résidence des Pins sont restées fermées autant aux visiteurs libanais que français qui souhaitaient fêter le 14 juillet. Ils ont été conduits dans une petite entrée, occupée par un officier français en civil qui les laissait entrer un à un dans le spacieux palais.

Les visiteurs ont donc été contraints à faire la queue d’une façon plutôt humiliante près de deux heures au milieu des slogans anti-français incessants lancés par les militants rassemblés en face de l’Ambassade, en soutien à la libération de Georges Abdallah. Ils ont eu le temps de mémoriser le visage de Georges Abdallah, dont les portraits étaient affichés partout.

D’autres part, nous avons encore reçu quelques illustrations d’actions réalisées dans le cadre des journées d’action internationales pour Georges Ibrahim Abdallah:


Rassemblement devant le consulat de France à Montréal
Georges Ibrahim Abdallah Zürich
14 juillet ambassade france beyrouth georges abdallah

Dans le cadre des journées internationales d’action pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, ce vendredi 5 juillet:

– le Secours Rouge de Belgique appelle à un rassemblement devant la résidence de l’ambassadeur de France à Bruxelles, 42 boulevard du Régent (métro Art-Loi) à 17H !

– le Secours rouge du Canada appelle à un rassemblement à 13H30 devant le consulat de France à Montréal, 1501 Av. McGill College (métro McGill).

En vertu de la loi spéciale adoptée à l’issue d’une séance parlementaire intensive qui s’est terminée dans la nuit de dimanche à lundi, les 77.000 travailleurs du secteur industriel, commercial et institutionnel ont dû mettre fin à leur grève de deux semaines sur les grands chantiers du Québec tôt mardi.
Le projet de loi spéciale ne s’applique que pour un an et indexe de 2 % les salaires. D’ici l’échéance de la loi spéciale, les parties ont une année devant elles pour parvenir à un accord