Dans le cadre des journées internationales d’action pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, ce vendredi 5 juillet:

– le Secours Rouge de Belgique appelle à un rassemblement devant la résidence de l’ambassadeur de France à Bruxelles, 42 boulevard du Régent (métro Art-Loi) à 17H !

– le Secours rouge du Canada appelle à un rassemblement à 13H30 devant le consulat de France à Montréal, 1501 Av. McGill College (métro McGill).

Rassemblent à Bruxelles pour Georges Ibrahim Abdallah

En vertu de la loi spéciale adoptée à l’issue d’une séance parlementaire intensive qui s’est terminée dans la nuit de dimanche à lundi, les 77.000 travailleurs du secteur industriel, commercial et institutionnel ont dû mettre fin à leur grève de deux semaines sur les grands chantiers du Québec tôt mardi.
Le projet de loi spéciale ne s’applique que pour un an et indexe de 2 % les salaires. D’ici l’échéance de la loi spéciale, les parties ont une année devant elles pour parvenir à un accord

Un entrepreneur de Beauport (Québec) a obtenu une injonction de la Cour supérieure, jeudi, pour empêcher les grévistes de s’approcher de son chantier de la rue Saint-Jules jusqu’au 3 juillet. Celle-ci lui permettra de terminer la construction de l’immeuble. Le chantier avait été perturbé par des grévistes au cours des derniers jours. Mardi, une trentaine de manifestants avaient débarqué sur le chantier et l’entrepreneur avait fait appel aux policiers pour les forcer à quitter le chantier.

L’injonction interdit aux grévistes de pénétrer sur le chantier de la rue Saint-Jules, d’en interdire l’accès et de menacer les salariés et les entrepreneurs qui s’y trouvent, ou de former un piquet de grève de plus de cinq grévistes à moins de 10 mètres du chantier. Les représentants syndicaux seront toutefois autorisés à aller sur le chantier, … mais seulement pour s’assurer que les travaux sont conformes et que les travailleurs possèdent leurs permis. Une nouvelle audience est prévue le 3 juillet pour que la cause soit débattue sur le fond. [bleu][/bleu]

Les 175.000 travailleurs de la construction du Québec sont en grève générale illimitée depuis lundi. Les négociations sont rompues entre l’Alliance syndicale et l’Association de la construction du Québec, qui représente 16.000 entrepreneurs. Les rencontres, mardi, avec le conciliateur nommé par le gouvernement n’ont rien donné.

La première ministre du Québec, Pauline Marois brandit la menace de l’imposition d’une loi spéciale pour forcer les travailleurs de l’industrie de la construction à retourner sur les chantiers si le conflit perdure: «Si, dans deux semaines, il n’y a pas eu de règlement, à un moment donné, il va falloir poser des gestes plus drastiques».

grève construction Québec

grève construction Québec

L’accusation liée au terrorisme portée contre quatre étudiants ayant lancé des bombes fumigènes dans le métro de Montréal, au printemps 2012, est retirée. Les militants étudiants, trois femmes et un homme, étaient accusés conjointement d’avoir commis un geste laissant craindre un acte terroriste, une infraction passible de cinq ans de prison. Ils sont toujours conjointement accusés de méfait et d’avoir comploté pour commettre un méfait, des actes pour lesquels ils encourent une peine de 10 ans de prison. L’un d’eux est aussi accusé de possession d’une arme prohibée. Leur dossier reviendra en cour le 3 septembre.

Trois bombes fumigènes avaient explosé le 10 mai 2012 à l’heure de pointe du matin, paralysant l’ensemble du réseau du métro de Montréal pendant plus de trois heures. Les bombes avaient été placées stratégiquement sur chacune des lignes. Des milliers de passagers avaient été évacués, mais personne n’avait été blessé. Les accusés s’étaient rendus à la police après que leurs photos eurent été diffusées par la police. L’incident était survenu alors que des milliers d’étudiants en grève protestaient contre une hausse des frais de scolarité.

Canada: Pas de procès pour « terrorisme » pour les fumigènes dans le métro

Quelques centaines de personnes ont été arrêtées lors de la manifestation anticapitaliste organisée par la Convergence des luttes anticapitalistes de Montréal (CLAC) hier 1er mai devant l’hôtel de ville.
La manifestation a été déclarée illégale par le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) en vertu du règlement municipal P-6 et des « actes criminels » qui avaient été commis (des projectiles divers ont été lancés vers les policiers). Peu après, la police a procédé a plus de 300 arrestations de masse. Les manifestants interpellés ont été retenus dans un kessel par le groupe d’intervention du SPVM pendant une trentaine de minutes, puis ils ont été emmenés à bord de trois autobus au centre de détention

Canada: Des centaines d’arrestations au 1er mai à Montréal

Saisissant la balle au bond des attentats de Boston il y a quelques jours, les autorités canadiennes ont voté le raffermissement de la loi anti-terroriste de 2001. Mercredi soir, le parlement a approuvé diverses nouvelles mesures qui avaient déjà été précédemment acceptées par le sénat. Concrètement, la législation permet maintenant de ‘maintenir en détention préventive ou en liberté surveillée des suspects; elle autorise un juge à contraindre un témoin susceptible de détenir des renseignements sur une infraction de terrorisme, passée ou future, à comparaître, sous peine d’emprisonnement; elle prévoit des peines variant de dix à quatorze ans de prison pour les personnes quittant ou tentant de quitter le Canada pour participer à une activité d’un groupe terroriste ou commettre des attentats à l’étranger’.

A l’appel d’un syndicat d’étudiants et d’une association de la faculté des sciences politiques et de droit, plusieurs centaines de personnes ont défilé dans les rues de Montréal vendredi soir. Celles-ci s’étaient une nouvelle fois rassemblées pour exiger l’annulation de l’indexation des droits de scolarité correspondant à une hausse de 3% par an. La manifestation ayant été déclarée illégale par les autorités, plus de 200 personnes ont été interpellées par les policiers anti-émeutes dans le centre-ville. Toutes ont été identifiées et se sont vu infliger une amende avant d’être libérées.

Lors de la manifestation qui s’est tenue à Montréal vendredi, 297 personnes ont été interpellées, dont 22 verront des accusations portées contre eux. Selon le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), samedi matin, la très grande majorité d’entre elles ont été arrêtées pour avoir enfreint le règlement municipal P-6 (au sujet du port du masque et de l’obligation de fournir un trajet lors d’une manifestation) tandis que 22 l’ont été pour entrave au travail des policiers, voies de fait, possession de matériel incendiaire d’arrestations en vertu d’un mandat. Onze personnes ont aussi été arrêtées pour avoir troublé la paix. Parmi les personnes arrêtées, six doivent comparaître samedi ou lundi. Toutes les autres personnes interpellées, notamment lors d’arrestations de masse, ont été identifiées avant de se voir remettre un constat d’infraction et d’être relâchées.

Les policiers ont déclaré la manifestation illégale 12 minutes après le début de la marche. Rapidement, les policiers du SPVM, appuyés par la cavalerie et par d’autres policiers de la Sûreté du Québec ont dispersé les 500 manifestants, formant ainsi plusieurs petits groupes qui ont marché dans différentes directions. La manifestation s’est terminée vers 19 h. Une policière victime d’un malaise a été transportée dans un centre hospitalier tandis qu’un autre a reçu un coup de genou au visage. Quatre manifestants ont également subi des blessures.

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Canada: 297 arrestations à la manif contre les violences policières

Le gouvernement canadien a annoncé hier avoir décidé de financer 26 grands programmes scientifiques destiné à développer des technologies de sécurité. Ces programmes vont de la cartographie à la biométrie, des technique de détections de matériaux radioactifs à la détection d’explosif à travers la paroi des container, du contrôle des réseaux de communications sans fil à la protection de ces mêmes réseaux contre les appareils pouvant les brouiller. 20 millions de dollars canadiens, soit 15 millions d’euros, ont été débloqués pour le financement de ces programmes.

Pour voir le détail des programmes