L’ELN a libéré mardi deux prisonniers qu’elle détenait depuis la mi-mars. Elles ont été ont été remises au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans une zone rurale du département du Choco. Le protocole fixant les détails de l’opération humanitaire a été signé par toutes les parties négociant actuellement un accord de paix à Quito, Equateur. La semaine passée, un autre prisonnier de l’ELN avait désarmé un guérillero, blessé grièvement cinq membres de l’ELN, et s’était enfuit tout en étant lui-même blessé. L’homme, un russo-arménien, avait été capturé le 5 novembre 2016 alors qu’il braconnait pour le marché international.

Les membres du CICR et de l’ELN lors de la libération

Les membres du CICR et de l'ELN lors de la libération

Un soldat a été tué et un autre blessé lors d’une attaque menée par la guérilla de l’ELN contre une patrouille militaire dans une zone rurale du département de Cauca. C’est dans la municipalité de Caloto que l’embuscade a eu lieu. Elle a été menée par les combattants de la Compagnie Milton Hernandez Ortiz, du Front Manuel Vasquez Castano de l’ELN.

Combattants de l’ELN

Combattants de l'ELN

Les troupes de l’armée ont découvert à Laureles 2, dans la municipalité de Arauquita (département de l’Arauca), un dépôt de 55 IED appartenant à la Commission «Camilo Cienfuegos » du Front « Domingo Lain Saenzé » de l’ELN. Les engins explosifs étaient emballés dans des containers métalliques. Ils ont été détruits par les experts du Groupe d’explosifs et de démolition (Exde) de la Brigade mobile n°5.

Un expert de l’EXDE préparant la destruction des IED de la guérilla

Un expert de l'EXDE préparant la destruction des IED de la guérilla

Huit combattants de l’ELN ont été tués dimanche dans un violent combat avec des forces armées gouvernementales et la police nationale. Parmi les morts, tous membres du Front de guerre du Nord-Est, figure le commandant adjoint du Front connu sous le nom de guerre de « Gabino », membre de l’ELN depuis vingt ans. Le combat a eu lieu dans la zone rurale d’El Carmen, une municipalité du Norte de Santander, un département à la frontière du Venezuela. Trois soldats ont été blessés dans l’opération. L’ELN et le gouvernement tiennent des pourparlers à Quito, en Equateur, mais loin de limiter les affrontements, ces négociations semblent les durcir, comme si les protagonistes voulaient renforcer leurs positions respectives dans les pourparlers.

Combattants de l’ELN

Combattants de l'ELN

Des étudiants de l’Université nationale ont manifestés à environ 16h30 jeudi à Bogota. ils sont sortis du campus et bloqué les rues 26 et 30 qui passent devant l’université. Ils protestaient suite à l’annonce, par l’administration du district, de l’augmentation des tarifs du TransMilenio, le système de transport en commun de Bogota (un réseau de bus roulant le plus souvent est en site propre). Les forces anti-émeutes (ESMAD) sont intervenues et ont essuyé des jets de pierres et de bombes artisanales de la part de manifestants masqués.

Les ESMAD devant l’université

Les ESMAD devant l'université

Un combattant de l’ELN a été tué et deux autres ont été faits prisonniers lors de deux opérations militaires contre la guérilla. Les deux opérations ont eu lieu dans le département de Narino, au sud-ouest du pays. D’autres membres de l’ELN auraient été capturés dans une opération dans le département de l’Arauca. Enfin, 800 militaires mènent une quatrième opération dans le département du Chocos. L’ELN et le gouvernement de Bogota mènent depuis février des négociations de paix en Equateur en vue de mettre fin à un conflit de plus d’un demi-siècle, mais contrairement à ce qui s’était passé avec les FARC, le dialogue avec l’ELN se déroule sans qu’un cessez-le-feu n’ait été décrété.

Combattants de l’ELN

Combattants de l'ELN

Plus de 150 membres de la police et de l’armée nationale qui ont participé à l’opération « Centauro », préparée depuis plus de 10 mois par les services d’enquêtes du procureur général. L’opération s’est déroulée sous forme de douze raids simultanés dans les municipalités de Morales, Tiquisio, Arenal del Sur et Norosí, situées dans une région difficile d’accès du Sud Bolivar. Douze personnes ont été arêtées sous l’accusation de soutien à l’ELN. Parmi les personnes arrêtées sont les leaders communautaires Milena Quiroz, Isidro Alarcón et Arisolina Rodríguez. Les douze personnes arrêtées ont été amenées hier après-midi à Carthagène dans des hélicoptères de la police nationale. Ils ont été emmenés au quartier général de la police du district de Crespo et devraient être présentées aujourd’hui devant un juge.

L’arrivée des prisonniers à Carthagènes

L'arrivée des prisonniers à Carthagènes

Les troupes de l’armée gouvernementale, appuyées par la force aérienne colombienne, ont démantelés trois camps de l’ELN dans la municipalité de Jurado (département de Chocó). Les camps sont ceux de la Compagnie Néstor Tulio Durán du Front de guerre occidental de l’ELN. Un guérillero a été capturé, des armes et des équipements (notament de télécommunication) ont été saisis.

Combattants de l’ELN

Combattants de l'ELN

Les militaires de la 7e Division de l’armée ont capturé sept membres de l’ELN dans la municipalité de Taraza, dans l’Antioquia. Ces guérilleros appartiendraient à la Compagnie « Héroes de Taraza » de l’ELN. Les personnes arrêtées sont Luis Humberto Flerez, Luis Alberto Moreno Padilla, Albeiro Echavarría de Jésus Ceballos, Enrique Suarez Medardo, Aly Freddy Montalvo Durango et Alcides de Jesus Roldan Pulgarín. Ils étaient recherchés dans plusieurs dossiers, notamment pour une embuscade à l’IED contre un convoi de la Brigade mobile 25. Des armes et des équipements ont été saisis.

Les armes saisies sur les guérilleros capturés

Les armes saisies sur les guérilleros capturés

Pablo « Erik » Arredondo, commandant du front « Héroes y Mártires » de l’ELN a été tué dans une opération des forces de sécurité dans le sud du département de Bolivar. L’opération a eu lieu hier après-midi dans le village de San Juan Alto de San Pablo. Elle a été menée par la Direction du renseignement de la police, qui a localisé le camp où était le commandant, et les forces spéciales de l’armée, qui ont pris le camp d’assaut.

Pablo

Pablo