Un détachement de la 14e Brigade (7e Division) de l’armée gouvernementale a capturé un commandant de l’ELN connu sous le nom de « Duber », membres de la commission du Front « Capitan Mauricio » de l’ELN. « Duber » était recherché pour de nombreuses opérations de l’ELN dans les municipalités de Cáceres, El Bagre, Remedios, Taraza, Vegachi, Yarumal et Saragosse. Les militaires de la 14e Brigade ont aussi capturé « Jaime Muelas » dans la municipalité de Remedios, cadre de la compagnie « María Eugenia Vega » de l’ELN. Il était également sous le coup de plusieurs mandats d’arrêt.

Capture de

Capture de

Trois membres de l’ELN ont été tués dans un affrontement avec l’armée vénézuélienne, vendredi, lorsque les guérilleros ont franchi la frontière entre la municipalité de Saravena, dans le département colombien d’Arauca, et la ville de El Nula, dans l’Etat vénézuélien d’Apure. Des ordinateurs, du matériel de guerre et de l’équipement de communication ont été saisis. L’événement intervient pendant les discussions entre les deux pays pour la réouverture de la frontière. Le 19 août l’année dernière, le président du Venezuela, Nicolas Maduro avait ordonné la fermeture du passage entre Norte de Santander et Táchira, le principal entre les deux pays, puis a étendu la mesure au reste de la zone frontalière.

Combattants de l’ELN

Combattants de l'ELN

La Task Force « Chiron » de la huitième division de l’armée gouvernementale a, lors d’une opération conjointe avec la police nationale, capturé un responsable de l’ELN connu sous le pseudonyme de « Julio ». Celui-ci aurait en charge la milice de la Commission « Martha Helena Barón » du Front « Domingo Lain Saenz » de l’ELN (région de l’Arauca). L’arrestation a eu lieu dans un hameau de la municipalité de Corocito Tame. « Julio » était la cible de plusieurs mandats d’arrêt pour extorsion aggravée, enlèvement, vol qualifié et association de malfaiteurs.

Colombie: Capture d’un cadre de l’ELN

Un engin explosif a été projeté par des guérilleros de l’ELN sur l’héliport situé dans les casernements d’un bataillon de l’armée dans la municipalité de Tibu (département Norte de Santander). L’explosion a blessé deux militaires qui gardaient la piste. Les autorités ont intensifié la surveillance dans les zones entourant l’héliport pour prévenir une nouvelle attaque contre ces hélicoptères de transport de troupes.

L’héliport militaire de Tibu

L'héliport militaire de Tibu

En moins de huit jours, les combattants de l’ELN ont mené trois attaques de harcèlement contre les bases de la contre guérilla. Une attaque a ainsi été mené aujourd’hui mercredi, à la grenade et à l’arme automatique, contre la base militaire de Bella Vista, située dans la municipalité d’El Tarra, et la veille, l’attaque d’un poste de police dans la localité de Mercedes Sardinata s’est soldée par la mort d’un policier. Des combats ont également eu lieu dans les municipalités de San Calixto et Hacari. Par ailleurs, les forces de sécurité ont capturé dans la localité de Morro pela’o de Cantagallo le troisième responsable en importance du Front « Héros et Martyrs de Santa Rosa » de l’ELN connu sous l’alias de « Puchis ». Au moment de sa capture, « Puchis » était armé d’un pistolet et de grenades.

L’arrestation de

L'arrestation de

Quatre combattants présumés de l’ELN ont été tués au combat dans le sud-ouest du pays, dans la zone rurale de Timbiqui (département du Cauca) où l’armée, la marine, l’aviation et police colombiennes mènent une opération conjointe antiguérilla depuis plusieurs semaines. L’armée affirme avoir saisi sept fusils, deux pistolets, et beaucoup de munitions. Malgré l’intensification des affrontements ces dernières semaines, le dirigeant de l’ELN, Nicolas Bautista, alias « Gabino », a déclaré dans une interview dimanche que l’organisation était à la recherche de la paix. Le gouvernement colombien et les FARC sont en train de finaliser leur accord de paix.

Les corps des combattants de l’ELN à Timbiqui

Les corps des combattants de l'ELN à Timbiqui

Plusieurs drapeau et banderoles de l’ELN ont été accrochées hier dans la municipalité de Pelaya (département de Cesar). Une patrouille de police a entrepris de les décrocher, mais lorsqu’ils ont voulu s’en prendre à celle accrochée à un terrain de football dans le quartier de Garden, ils ont activé une charge explosive. Un policier a été tué dans l’explosion, un autre a été blessé.

Des curieux assemblés autour du corps du policier

Des curieux assemblés autour du corps du policier

Hernán Jaramillo alias « Guadalupe », l’un des principaux dirigeants de l’ELN, chargé de réactiver la guérilla dans le centre du pays, a été capturé aujourd’hui par l’armée dans une maison de la zone rurale d’Ibague, à environ 200 kilomètres de Bogota. Membre de l’ELN depuis 18 ans, il avait la mission de faire réactiver le Front « Bolcheviques del Líbano » et le Front Central. Il est accusé de rébellion et d’extorsion aggravée.

Hernán Jaramillo avait échappé en mai à une opération de contre-guérilla qui avait anéanti le Frront « Bolcheviques del Líbano » dans les montagnes du nord de Tolima. Une prime de 30 millions de pesos avait été promise à qui permettrait son arrestation. Le 30 mars dernier, à Caracas, le gouvernement de Bogota et l’ELN ont commencé une négociation de paix pour tenter de mettre fin à plus de 50 ans d’hostilités entre les parties. Toutefois, les négociations sont au point mort en raison des actions d’enlèvement de la guérilla.

La capture de Hernán Jaramillo

La capture de Hernán Jaramillo

Trois combattants de l’ELN, deuxième guérilla de Colombie, ont été tués dans une opération militaire visant à libérer un gros commerçant enlevé il y a deux semaines.
L’opération a été menée dans le département du Choco (nord-ouest) et un guérillero blessé a été arrêté. Selon l’armée, l’ELN demandait 100 millions de pesos (près de 35.000 dollars) pour relâcher le commerçant. Le raid s’est déroulé le 25 juin. Dimanche 26 juin, un hélicoptère Mi-17 militaire effectuant une opération anti-ELN dans le même département du Choco s’est écrasé, tuant cinq membres d’équipage et 12 soldats embarqués.

Enfin, ce 30 juin, les militaires de la 29e brigade anti-guérilla ont blessé et capturé deux membres de l’ELN dont Oso Panda, un des dirigeants du Front « Manuel Vasquez Castaño » de l’ELN, qui opère dans le Cauca. Les deux blessés ont été évacués par hélicoptère en direction de la ville de Popayan.

Un Mil-17 de l’armée colombienne

Un Mil-17 de l'armée colombienne

Le gouvernement colombien et les FARC ont signé à La Havane un accord sur un cessez-le-feu définitif. Les FARC s’y engagent à se rassembler dans des zones démilitarisées pour livrer leurs armes à l’ONU en 6 mois tout au plus.
Les FARC ont obtenu une protection spéciale pour leurs futurs démobilisés et la création de corps d’élite ciblant les paramilitaires. Après trois ans et demi de négociations et plusieurs accords d’étapes, il ne reste qu’à régler des points de mise en œuvre pour signer le texte final.

C’est la troisième grande tentative de négociations. Dans les années 1980, les rebelles avaient entamé une trêve et pu créer un parti légal, l’Union patriotique. Mais 3.000 de leurs militants, dont nombre d’élus, ont été assassinés par les paramilitaires, et les guérilleros avaient repris le maquis. Sept ans plus tard, lors d’une nouvelle tentative de négociation, le président avait démilitarisé une zone grande comme la Suisse. Pendant trois ans, les FARC s’y sont renforcées, tandis que l’armée se modernisait grâce à l’aide américaine. La rupture des négociations, en février 2002, a marqué le début de l’année la plus meurtrière du conflit colombien.

Le président Juan Manuel Santos (g) et le représentant des FARC Timoleon Jimenez (d)

Le président Juan Manuel Santos (g) et le représentant des FARC Timoleon Jimenez (d)