Cinq guérilleros de l’ELN ont tués lors d’une opération militaire dans le Munguidó. L’affrontements a eu lieu dans un zone rurale de la municipalité de Litoral del San Juan, dans le département du Chocó. Les guérilleros appartenaient à la compagnie « Nestor Tulio Durán » qui fait partie du front « Ernesto Che Guevara ». Les militaires ont récupérés deux fusils, quarante grenades, un lance-grenades, des munitions et des équipements.

Le département du Choco

Le département du Choco

Les soldats de la 30e Brigade, en coordination avec les membres du Corps technique d’investigation (CTI) du Bureau du Procureur ont capturé deux membres de l’ELN dans la zone connue sous le nom de Las Lajas, dans le Tibu. Cet homme et cette femme appartiendraient au Front « Juan Fernando Porras » de l’ELN. Dans l’endroit où ils ont été trouvés, les militaires ont découvert une arme de poing, quatre fusils de chasse, 20 cartouches et un chargeur, 10 téléphones mobiles,4,5 millions de pesos et du matériel militaire.

Arrestations à Las Lajas

Arrestations à Las Lajas

Vendredi, un détachement du groupe de cavalerie mécanisé N°18 engagé dans une opération anti-guérilla est tombé dans un piège tendu par l’ELN. Le détachement patrouillait dans la municipalité de Sarabena (Arauca )lorsque des mines placées par le Front « Domingo Lain Saenz » de la Commission « Ernesto Che Guevara» de ELN ont explosé. Deux militaires ont été tués et quatre autres blessés. En outre, une embarcation de l’armée qui patrouillait sur la rivière Arauca, a été attaqué avec un IED à charge dirigée dans municipalité d’Arauquita. Le navire n’a pas subi de dégât.

Combattants de l’ELN

Combattants de l'ELN

L’armée colombienne a tué au moins sept guérilleros de l’ELN dans une opération spéciale samedi a eu lieu près de la frontière avec le Venezuela – une attaque qui est sûr d’avoir des répercussions sur les négociations préliminaires de paix entre l’ELN et le gouvernement colombien. Deux autres membres de l’ELN (Armée de libération nationale) ont été capturés dans l’offensive de dimanche dans le nord du département de Arauca. Par ailleurs, un policier a été blessé d’un tir de sniper de l’ELN dans la ville de Hacari, (Norte de Santander).

La dépouille d’un des 7 guérilleros tués

La dépouille d'un des 7 guérilleros tués

Une opération d’expulsion de terrains occupés illégalement par plusieurs dizaines de familles a tourné à un affrontement d’une telle violence qu’il a fallu l’intervention d’unités anti-émeutes de la police nationale pour y mettre fin. Les affrontements, qui ont eu lieu dans le domaine connu sous le nom de San Silvetre, au nord de Barrancabermeja (Santander) a fait au moins douzaine de blessés. Plusieurs personnes ont été arrêtées par la police et plusieurs enfants ont été affectées par des gaz lacrymogènes.

Affrontements à Barrancabermeja

Affrontements à Barrancabermeja

Les attaques d’infrastructures énergétiques par l’ELN ont laissé sans électricité trois municipalités, Aguachica, Gamarra et Morales, dans la région du Catatumbo. Deux pylones et une sous-station électrique ont été dynamités. A Saravena, Arauca, deux hommes à moto ont lancé une grenade contre un barrage de police – mais la grenade n’a pas explosé.

La police spéciale antiterroriste a découvert une arsenal de l’ELN et arrêté l’homme qui en avait la charge. 13.000 cartouches de calibre 5,56 mm, 58 grenades à main IM26, 2.000 cartouches de 7,62 mm et 300 cartouches en calibre .50 ont été découverts dans un immeuble de la ville de Barranquilla. L’arsenal semble lié au Front « Darío de Jesus Ramirez Castro » de l’ELN.

L’arsenal découvert à Baranquilla

L'arsenal découvert à Baranquilla

L’explosion d’un IED à Cucuta, la plus grande ville colombienne à la frontière du Venezuela a blessé huit policiers. L’attaque s’est produite sur l’une des principales places de la ville, le Parque Lineal, peu après six heures trente du matin. La ville et les environs ont été mises en état d’alerte par les forces de sécurité.

Le lieu de l’explosion

Le lieu de l'explosion

Le prisonnier politique, responsable des FARC, John Jairo Hernandez Moreno est mort le 5 février, l’hôpital San Jorge Pereira, suite à la maladie du foie dont il souffrait depuis 2013 et qui a été traitée avec négligence par les autorités pénitentiaires et hospitalières. John Jairo Hernandez Moreno n’a pas reçu les soins spécialisés que son cas nécessitait entre autres en raison de l’augmentation des procédures pour traitements médicaux. Il n’a jamais été envoyé à l’unité de soins intensifs pour le traitement de pathologies. John Jairo Hernandez Moreno faisait partie de la liste des 71 prisonniers politiques gravement malades dont un groupe de personnalités comme Adolfo Pérez Esquivel et Noam Chomsky demandaient la libération.

John Jairo Hernandez Moreno

John Jairo Hernandez Moreno

Un sous-officier de la 7e division de l’armée gouvernementale, le caporal Jair de Jesus Villar, a été capturé par l’ELN à proximité de la ville de Segovia, Antioquia, où les guérilleros avaient mis en place un barrage routier. Villar et un collègue son tombé sur le barrage alors qu’ils se rendaient en moto inspecter le site d’une attaque d’une centrale électrique par la guérilla. Le collègue a pu échapper au check-pont de la guérilla, mais pas le capôral qui est détenu pas le front « Jose Antonio Galan » de l’ELN. L’armée a envoyé des renforts dans la région à la recherche de leur collègue disparu et procéder à l’inspection des dommages à la centrale.

le caporal Jaír de Jesús Villar Ortiz

le caporal Jaír de Jesús Villar Ortiz