Apple a reçu quelque 30.000 requêtes de données formulées par des gouvernements du monde entier au second semestre 2015, et a fourni des informations dans la majorité des cas, rapporte le groupe informatique dans son dernier rapport de transparence. Apple a fourni des données au gouvernement américain dans 80% des 4.000 requêtes formulées sur cette période. Le groupe américain a reçu précisément 30.687 requêtes de données par différents gouvernements, qui concernaient 167.000 appareils. Au premier semestre 2015, Apple avait reçu 26.000 demandes qui concernaient 360.000 appareils.

Le gouvernement américain avait engagé une action en justice contre Apple qui refusait de débloquer l’iPhone ayant appartenu à l’un des auteurs de l’attentat de San Bernardino (Californie) le 2 décembre. Apple justifiait son refus au nom de la protection des données. Le gouvernement a finalement renoncé à son action judiciaire et utilisé les services de hackers professionnels pour débloquer le smartphone, mais plusieurs tribunaux ont été saisis de cas similaires.

Le siège d’Apple à Cupertino, en Californie

Le siège d'Apple à Cupertino, en Californie

Une équipe de sécurité informatique du ministère américain de la sécurité intérieure (CERT) a publié une alerte après l’annonce qu’Apple, qui a développé ce logiciel, n’allait plus mettre à jour les défenses de QuickTime et que le programme présentait deux vulnérabilités qui pourraient être exploitées par des cyberpirates. L’exploitation de vulnérabilités de QuickTime pour Windows pourrait permettre à des attaquants de prendre le contrôle à distance des systèmes affectés. Selon le CERT, la seule réduction des risques disponible est de désinstaller QuickTime pour Windows. Le conseil ne s’applique pas aux versions de QuickTime fonctionnant sur des ordinateurs Apple.

CERT

CERT

L’application Whatsapp (propriété de Facebook), totalisant plus d’un milliard d’utilisateurs actifs vient d’annoncer avoir généralisé le chiffrement bout-en-bout (end-to-end) sur l’ensemble de son réseau, ce qui veut dire qu’en théorie, ni Whatsapp, ni Facebook, ni le FBI, ni personne d’autre que votre correspondant ne peut lire les messages échangés via cette plateforme.

Signal est de plus en plus utilisé par les personnes soucieuses de la confidentialité de leurs communications, il a acquit une certaine crédibilité après avoir reçu les louanges d’Edward Snowden (ce dernier finance d’ailleurs l’app à travers sa fondation). Le protocole de chiffrement de Signal est à présent déployé sur l’un des plus vastes moyens de communication existant à l’heure actuelle (Plus de messages sont échangés chaque jour sur Whatsapp que via SMS par exemple). Il faut garder à l’esprit que si on peut considérer que le contenu des messages et des appels est relativement bien protégé: Whatsapp n’en devient pas anonyme pour autant.

Plus d’infos :
– le post sur le blog de Whatsapp
– le post sur le blog de Signal
– la documentation plus détaillée sur le site de Whatsapp

Le protocole Signal porté sur Whatsapp

Le protocole Signal porté sur Whatsapp

En visite à Washington DC, le président turc Erdogan s’est comme à son habitude fait huer par des manifestants. Les gardes du corps ont semble-t-il été briefés pour ne pas faire de zèle et ne pas compromettre les autorités états-uniennes ou turques. Les gardes du corps se sont donc posté devant les manifestants en poussant des hurlements invraisemblables pour recouvrir les slogans traitant le président turc de fasciste, d’assassin et de terroriste. L’un des gardes du corps s’est tout de même laissé aller en déclarant aux manifestants « Si on était en Turquie, vous seriez foutus ». Malgré cette scène ridicule, les gardes du corps ont finalement repris leurs méthodes habituelles pour agresser journalistes et manifestants un peu plus tard.

Erdogan's security team makes bizarre attempt to drown out pro…

Bizarre offensive by #Erdogan security staff against protesters in Washington

Posted by RT Play on Monday, 4 April 2016

Les gardes du corps d’Erdogan meuglent contre les manifestants

Les gardes du corps d’Erdogan meuglent contre les manifestants

Mondo we Langa (né David Rice) est décédé à l’âge de 68 ans dans une prison du Nebraska ce samedi soir, probablement à la suite d’une maladie respiratoire. Avec Edward Poindexter -toujours détenu- il avait été condamnés en 1970 pour le meurtre d’un policier, tué dans l’explosion d’une valise piégée. Le procès de ces deux militants du Black Panther Party avait été tâché d’irrégularités (la cassette de l’appel au 911 avait été censurée du procès par exemple). Les deux ont d’ailleurs toujours clamé leur innocence. Ces dernières années, le bureau des libérations conditionnelles avait recommandé leur libération, mais cette recommandation a coincé à un niveau politique.

Mondo we Langa

Mondo we Langa

De Google à Facebook en passant par Microsoft ou Yahoo!, de nombreux géants de la Silicon Valley et du secteur technologique soutiennent Apple dans son combat contre la justice américaine qui voudrait l’obliger à déverrouiller ses iPhone. Un communiqué commun de leur lobby, la Computer & Communications Industry Association (CCIA) et d’autres acteurs du secteur devait être déposé jeudi devant la justice californienne, qui s’occupe de ce dossier. La justice américaine a demandé qu’Apple aide le FBI à accéder au contenu d’un iPhone utilisé par l’un des auteurs de l’attentat de San Bernardino, qui a fait 14 morts début décembre en Californie. Dans cette affaire, les parties doivent présenter leurs arguments lors d’une audience devant un tribunal fédéral de Californie le 22 mars.

Lire le communiqué de la CCIA

bannière de la CCIA

bannière de la CCIA

Lors du Chaos Communication Camp de 2013, quelques mois à peine après la sortie de l’iPhone 5, nous en avions parlé à l’époque, des hackers avaient démontré que la sécurité basée sur des capteurs d’empreinte digitale pouvait être contournée cette protection en photographiant les empreintes digitales avant de les reproduire à l’identique sur une fine pellicule de plastique, un procédé suffisant pour tromper la plupart des capteurs présents sur le marché ainsi que TouchID.

Récemment, des chercheurs de l’université du Michigan ont, en moins de 15 minutes, leurré le système du Samsung Galaxy S6 et du Huawi Honor 7. A condition bien sûr de récupérer l’empreinte digitale du possesseur du téléphone, il leur a suffit de réaliser une impression en haute résolution sur un papier brillant et une encre spécifique via une simple imprimante basique à jet d’encre. Les chercheurs précisent par ailleurs que la tentative de hack sur un iPhone 5s s’est soldée par un échec

La biométrie présente en outre un gros inconvénient : à la différence des mots de passe, les données biométriques ne peuvent pas être modifiées en cas de piratage, si on vous vole vos empreintes digitales, vous ne pouvez pas les remplacer par de nouvelles. Et si tous vos comptes sont protégés par la même information biométrique, ils risquent de devenir tous vulnérables en même temps. En outre, les données biométriques ne peuvent être partagées et elles ne peuvent pas être rendues anonymes. Le partage et l’utilisation anonyme d’identifiants sont cependant de plus en plus répandus sur le web…

Capteur d’empreintes

Capteur d'empreintes

Depuis plusieurs semaines, un bras de faire médiatique et judiciaire oppose le FBI à Apple au sujet du chiffrement des iphones. Edward Snowden manquait à ce débat, il s’est finalement exprimé sur le sujet, et a sans surprise mis la police fédérale américaine en accusation. Selon Snowden, le FBI possède déjà de nombreux moyens de déchiffrer un iphone chiffré, en plus de celle que nous vous avions expliqué ici, le FBI aurait pu accéder à la sauvegarde iCloud de l’iphone, extraire physiquement la puce de l’iphone (nécéssitant une perceuse et de l’acide, mais rien que le Bureau ne puisse pas trouver), ou réinitialiser le compteur de tentatives échouées.

Le but du FBI n’est donc pas de déverrouiller le seul iphone du tueur de San Bernardino, mais de se faciliter le travail pour tous les cas futurs en créant un cadre technologique et une jurisprudence qui lui serait favorable. De plus, en s’attaquant à un géant comme Apple, le FBI se garantirait que les sociétés « plus petites » ne pourraient pas refuser de collaborer.

Snowden pense que le FBI

Snowden pense que le FBI

Donald Trump a été contraint d’annuler l’un de ses meetings, vendredi, à la toute dernière minute, à Chicago. De nombreux militants de Bernie Sanders et des membres du mouvement anti-raciste « Black Lives Matter » s’étaient infiltrés dans la salle. Des violences ont éclaté entre partisans et opposants lors de l’annonce du report. Insultes et coups de poings ont fusé tandis que la sécurité a fait de son mieux pour faire revenir le calme. A l’extérieur de la salle, les affrontements ont repris de plus belle. La police à procédé à des arrestations.

Les incidents de Chicago

Les incidents de Chicago

Une trentaine de personnes ont attaqué des membres du Ku Klux Klan qui tentaient de manifester à Anaheim (Californie). Dés que les fascistes sont sortis de leur voiture, ils ont été attaqués par la foule qui en a piétiné plusieurs. Trois antifas ont été poignardés, dont un avec un drapeau confédéré, celui-ci est dans un état critique. Sept antifascistes ont été arrêtés (ainsi que 6 membres du KKK).

La Copwatch Santa Ana ainsi que l’Anarchist Black Cross Los Angeles ont lancé une campagne de Crowdfunding pour financer les frais médicaux et légaux des antifas.

Attention, contenu « graphique »

Manif contre le KKK

Manif contre le KKK