Un projet de loi propose de nouvelles mesures anti-terroristes. Trois mesures sont proposées : premièrement rendre passible de 30’000€ d’amende et 2 ans d’emprisonnement la consultation de ‘sites terroristes’ hors d’un cadre professionnel (journalisme), ensuite de rendre plus rapide et pro-active la fermeture de ces sites par les F.A.I. (ceux-ci devront rechercher et bloquer eux-mêmes les sites sous peines de sanctions), et enfin la création de cyber-patrouilles chargées de faire appliquer le tout.

L’internet français est sujet à de nombreuses lois farfelues souvent assez facilement contournables à l’aide d’un VPN.

Dans le cadre de la lutte des des hospitaliers d’île de France, les travailleurs du Groupe Hospitalier Paul Guiraud est entré massivement en grève le 2 Juin pour s’opposer à la décision de la Direction de supprimer des jours de RTT. Dès le premier jour de grève, le personnel a envahi le Conseil de Surveillance qui devait se tenir le matin même.
Le Président a pris la décision d’arrêter l’instance et a démissionné de ses fonctions. Lors de l’assemblée générale du 2 juin, le personnel a voté l’occupation des locaux de la Direction et la mise en place d’un piquet de grève dans la cour d’honneur.

Le 4 Juin, 11 agents hospitaliers dont les quatre secrétaires des syndicats Sud Santé Sociaux, CGT, FO, CFDT (représentatifs sur l’établissement) ont été convoqués au Tribunal Administratif de Melun. Le jugement enjoint de libérer les locaux de la Direction et si besoin de recourir à la force publique pour procéder à cette évacuation. Les quatre organisations syndicales devront verser 800 euros au titre des frais exposés par l’hôpital.

France: Syndicalistes assignés pour une occupation

Elle avait déclenché la polémique en octobre dernier, quand, sur sa page Facebook, elle avait incité les Calaisiens à dénoncer les squats de migrants. La sénatrice-maire de Calais a déposé jeudi au Sénat une proposition de loi « visant à faciliter l’expulsion des squatteurs de domicile ». Cosignée par 51 parlementaires UMP, elle sera publiée aujourd’hui au Journal officiel.

Il s’agit en fait d’ajouter deux alinéas à l’article 53 du code de procédure pénale, qui porte sur le fragrant délit. Le premier alinéa concerne le délai dont disposent les forces de l’ordre pour évacuer un squat une fois l’infraction constatée. Jusqu’ici, ce délai est fixé à quarante-huit heures. La sénatrice-maire propose qu’il soit prolongé de quarante-huit heures supplémentaires : la police aurait alors quatre-vingt-seize heures (soir quatre jours) pour intervenir sans qu’il soit nécessaire d’introduire une action en justice. Le second alinéa concerne les habitations squattées pour lesquelles on n’arrive pas à joindre les propriétaires (ou locataires). Dans ce cas, le projet propose que le maire de la commune puisse user de son pouvoir de police et substituer ainsi aux propriétaires injoignables : le maire pourrait alors « demander au préfet de mettre en demeure l’occupant de quitter les lieux ». La proposition de loi sera étudiée par le Parlement, qui seul est en mesure de la valider.

Entre 7 et 9 cocktails Molotov ont été lancés la nuit de mercredi à jeudi vers 3 heures du matin contre le Centre de rétention administrative (CRA) de Cornebarrieu près de Toulouse, selon une information de France 3 Midi-Pyrénées, confirmée par le responsable syndical Unité-SGP de la police de l’air et des frontières (PAF). Les projectiles, lancés depuis la route, n’ont pas atteint le bâtiment. Une revendication par un groupe anarchiste aurait été retrouvée sur place.

Un squat installé depuis plusieurs jours rue des Francs-Tireurs à La Courneuve (93) a été violemment attaqué par un promoteur immobilier et ses hommes de main, à deux reprises, vendredi 30 et samedi 31 mai. Alexandre Mauret, gérant de la société immobilière Histoire et Patrimoine, accompagné d’hommes de main et de responsables de l’entreprise ont une première fois attaqué le squat vendredi. Plusieurs personnes ont pénétré dans l’arrière-cour, alors que l’entrée était tenue par des gros-bras et les policiers qui laissaient faire. L’un des responsables de la société est sciemment resté caché à l’intérieur, appelant la police et prétendant s’être fait séquestrer: il s’est fait sortir par les habitants. Deux des habitants sont actuellement en garde-à-vue, pour séquestration et violence contre agent dépositaire de l’ordre public.

Samedi, entre 14h et 15h : Le gérant, ses hommes de main et le prétendu séquestré de la veille sont revenus, cette fois accompagnés de la BAC. Les policiers ont à nouveau demandé à voir les preuves d’habitation, puis sont partis, laissant aux gérants le champ libre pour attaquer. Ils ont sorti plusieurs marteaux, disqueuse et outils et ont tenté de pénétrer dans le bâtiment. L’arrivée de personnes en soutien les ont fait fuir. Ils ont ensuite été aperçus causant tranquillement avec des policiers en uniforme.

Le 2 octobre 2013, Léopold Jacquens a été condamné à 500 euros d’amende avec sursis. Militant de la Ligue des droits de l’Homme, agé de 70 ans, il était poursuivi pour avoir signé à deux reprises des attestations d’hébergement au bénéfice d’une femme en cours de régularisation de son titre de séjour. Ces attestations ont été rédigées du fait d’exigences administratives particulières de la sous-préfecture du Havre, qui refuse de traiter un dossier individuel en l’absence de justificatif de domicile. Léopold Jacquens a fait appel de ce jugement et comparaîtra devant la cour d’appel de Rouen le 18 juin à 16h15.

Rendez- vous à 16h le 18/06/2014 au Palais de Justice de Rouen pour soutenir Léopold Jacquens.

Suite à l’attaque du Musée Juif, Milquet propose à nouveau l’idée d’un fichier européen des passages aériens. Ce fichier centraliserai les informations des personnes se déplaçant à l’intérieur de l’Union Européenne. L’idée n’est pas neuve puisqu’elle est régulièrement évoquée depuis les attentats du 11 septembre. La Belgique et la France pourrait soutenir à nouveau un tel projet après l’attaque du Musée Juif.

Milquet en France

Milquet en France

Le Parlement français devait adopter un nouveau texte limitant l’usage de la biométrie à une nécessité de sécurité. C’était sans compter l’intervention de la secrétaire d’Etat au numérique qui est intervenue durant la discussion ce mardi 27 mai pour imposer un nouvel amendement qui vide de sa substance le texte initial. Il autorise en effet « les traitements dont la finalité est la protection de l’intégrité physique des personnes, la protection des biens ou la protection d’informations dont la divulgation, le détournement ou la destruction porterait un préjudice grave et irréversible et qui répondent à une nécessité ne se limitant pas aux besoins de l’organisme les mettant en œuvre ». L’objectif étant de s’assurer que la loi n’interdit pas l’usage de la biométrie comme moyen d’authentification d’un paiement, par exemple, secteur technologique où les industries françaises sont à la pointe.
Prochaine étape : l’examen du texte par l’Assemblée.

Mardi 3 juin 2014, de 18h30 à 22 h, à la librairie Résistances, 4 villa Compoint 75017 Paris (angle du 40 rue Guy Môquet, métro Guy Môquet ou Brochant).

Au programme:
– 19 h – Documentaire «MAPUCHE RESISTE !» (2010, 37′)
– 19h45 – Compte rendu de la mission d’observation des Droits de l’Homme au Chili de la Présidente de la Fondation Frantz Fanon organisée par la Commission Éthique contre la Torture-France-Chili entre le 4 et le 15 mai.
– 20h45 – Interventions de l’avocat de Georges Ibrahim Abdallah et un membre du Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah.
– Accueil du public dès 18 h30. Entrée libre.

France: Soirée de solidarité Mapuches/Abdallah