Un soldat a été tué et trois autres ont été grièvement blessés lors d’une offensive militaire des forces gouvernementales contre les FARC, dans un zone rurale entre les villes de Morales et de Suárez, dans le nord-ouest du Cauca. Les blessés ont été transportés dans des hôpitaux militaires à Cali. Les affrontements se sont produit alors que les FARC ont décrété un cessez-le-feu, se réservant le droit de se défendre en cas d’attaque.

Les autorités ont lancé une énorme opération de ratissage dans la zone de Narayanpatna située dans le district de Koraput (Odisha). Celles-ci ont été informées que plusieurs dirigeants maoïstes haut placés de l’Andhra Pradesh et du Chhattisgarh seraient actuellement rassemblés dans la région. Environ 300 soldats issus entre autre de la Border Security Force et du Special Operation Group sont sur le terrain depuis mercredi. La plupart d’entre eux ont été parachutés à plusieurs endroits spécifiques pour les ratisser. D’après le gouvernement local, les leaders maoïstes Ram Krishna, Sukdav, Saya et Aruna camperaient à la frontière entre l’Odisha et l’Andhra Pradesh pour travailler à la consolidation du parti dans la région.

Une grosse cache a été mise à jour par la CRPF et une équipe de la police de l’Odisha à proximité d’un campement maoïste dans le district de Malkangiri (Odisha) ce mardi. Les guérilleros avaient installés un campement provisoire dans une zone forestière proche de Sarkubandha. Une douzaine d’entre eux se trouvaient sur place à l’arrivée des paramilitaires, mais les ayant repérés rapidement, ils ont pu battre en retraite. Les soldats ont saisi au moins huit fusils, quatre mètres de fil électrique, quatre détonateurs, une caméra, un multimètre électronique digital, des médicaments et de la littérature maoïste.

Deux présumés maoïstes ont été interpellés lundi dans le district de Rayagada (Odisha). Le commissaire de police du district a déclaré que l’arrestation s’était déroulée dans le cadre d’une opération anti-maoïste menée conjointement par la CRPF et la police locale. Les deux hommes, Shrabana Gardanaka (32 ans) et Picha Gagaranga (48 ans) ont été capturés à proximité du village de Kharikuti en possession de deux IED (de huit kilos chacun), de 50 mètres de fil électrique et de deux détonateurs. En outre, les autorités les accusent tous les deux d’avoir pris part à diverses actions de la guérilla parmi lesquelles l’attaque à l’explosif d’un avant-poste de la police à Dangasorada et d’un commissariat à Chandrapur en 2009. Tous deux seraient membres de la division de Banshadara du CPI(m).

Au moins treize guérilleros des FARC ont été tués suite à une attaque aérienne de l’armée dans la province d’Antioquia ce lundi. Les forces aériennes ont frappé un campement de la 5ème Division des FARC situé à proximité de la ville de Chigorodo. Cette offensive est la seconde de la part de l’armée depuis le début des négociations entamées il y a plusieurs semaines entre les autorités et la guérilla. Les FARC ont pour leur part prononcé un cessez-le-feu qui durera le temps des pourparlers. La prochaine session de discussion est programmée dans quinze jours.

Des F-16 turcs se sont attaqués à des cibles appartenant au PKK dans la nuit de mercredi à jeudi au cours d’un nouvelle opération aérienne. Les avions de guerre de l’armée ont décollé vers 23h45 pour bombarder des camps du PKK installés dans les régions de Kandil et de Zap dans le nord de l’Irak. Les opérations ont été déclenchées après que les données transmises par des drones survolant la zone aient signalé la présence de guérilleros se rapprochant de lieux précédemment bombardés par l’armée. Plusieurs abris présumés de la guérilla ont également été visés par les F-16.

Une opération militaire dans le sud de la Turquie a conduit à la mort de treize guérilleros du PKK. Les forces armées ont également capturé six guérilleros vivants au cours des affrontements et ont saisi des explosifs, des Kalashnikovs, des fusils, des lance-roquettes et des grenades. Entre-temps, d’après le gouvernement, un membre du PKK se serait rendu aux autorités et aurait déclaré avoir été envoyé depuis un campement de la guérilla dans les Monts Qandil pour mettre en place une attaque à l’explosif dans le district de Kirikhan, province de Hatay. Il aurait pris cette décision après que le camarades avec qui il devait déclencher l’attaque ait été tué dans une opération militaire plus tôt dans la semaine.

Soldats de l’armée turque

Soldats de l'armée turque

Un commandant de zone maoïste, recherché pour 16 affaires différentes dont deux ayant entrainé la mort de policiers, a été arrêté hier dimanche de district de Rohtas (Etat de Bihar). Bajrang alias JP Thakur, responsable de la guérilla maoïste pour la zone Soneganga-Vindhyachal, était armé au moment de son arrestation.

Selon certaines sources proches du gouvernement, la CRPF, la force CoBRA, la Special Task Force, les Chhattisgarh Armed Forces ainsi que les forces de police des districts de Dhamtari, du Bastar et de Kondagaon prévoient de déclencher une opération massive dans les régions des districts du Dantewada, de Sukma, du Bastar et de Bijapur, tous situés aux frontières entre l’Odisha, le Maharashtra et l’Andhra Pradesh. Au cours de l’opération, les forces de sécurité utiliseront des télescopes à longue portée, des fusils de snipers, des lance-grenades à rechargement manuel, des mortiers 81mm et d’autres armes de guerre moderne. Les forces de sécurité déployées au Chhattisgarh seront également assistées par leurs homologues de l’Andhra Pradesh, du Maharashtra et de l’Odisha dans leurs zones respectives. Le nouveau directeur général de la police du Chhattisgarh a fait une visite d’inspection dans le Bastar il y a une quinzaine de jours pour évaluer les préparatifs et rencontrer les soldats qui prendront part à l’opération et qui sont actuellement formés au maniement des armes. Cette formation est nécessaire dans la mesure où les soldats ne sont pas habitués à utiliser ces armes modernes. Un grand contingent de paramilitaires campent dans les régions du Sud et du Nord Bastar à ces fins depuis plusieurs semaines.

Un des commandants de la CRPF s’est exprimé hier, affirmant que la guérilla maoïste constituait actuellement la pire menace pour la force paramilitaire et que c’était elle qui donnait le plus de ‘travail’ à ses soldats. Il a en outre déclaré que ses hommes disposaient de toutes les armes modernes et de tous les gadgets disponibles pour endiguer le maoïsme. ‘En terme de modernisation, nous avons procuré à nos soldats un équipement du plus haut niveau, avec des armes et une technologie dernier cri. En fait, la CRPF utilise les meilleures armes. Dans ce domaine, nous sommes bien au-dessus de nos adversaires. Nous utilisons également des drones pour observer les mouvements des guérilleros au sol’. Sur un total de 207 bataillons, environ 40% des forces sont déployées dans les régions où la guérilla est active. ‘Actuellement, toute notre attention porte sur les zones touchées par les actions maoïstes’.