Raiman Singh, un enseignants honoraire a été exécuté par la guérilla maoïste qui l’accusait d’être un collaborateur de la police. C’est le frère qui a dû aller chercher le corps et l’apporter en ville, les policiers ayant refusé de se rendre au village de Jholaro, dans le district du Gariaband (état de Chhattisgarh), par peur de la guérilla maoïste qui y est omniprésente.

Une délégation composée des dirigeants des partis politiques opposants et des organisations de la société civile ont rencontré le 17 aout les combattants du PKK entre le village de Baglar et la commune de Derecik à Semdinli, dans la région de Hakkari. Cette rencontre devant le barrage dressé par la guérilla confirme tout d’abord la prise de contrôle de la guérilla dans cette zone où l’armée n’arrive plus à pénétrer par voie terrestre. Les autorités avaient annoncé avoir terminé les opérations militaires dans cette région, affirmant avoir tué 115 combattants. Cette information n’a été confirmé ni par des hôpitaux, ni par des responsables locaux. Le mouvement qui publie régulièrement les identités et les photos des combattants tués dans des combats pour permettre aux familles d’organiser les funérailles avait annoncé avoir perdu 12 combattants dans ses rangs.

Les images tournées par des journalistes qui accompagnaient la délégation montrent l’accueil chaleureux de la foule. Des centaines de personnes descendues des véhicules crient des slogans en faveur du PKK et ils s’embrassent tour à tour, sous l’acclamation. Une vaste zone est sous contrôle du PKK depuis 23 juillet à Semdinli et depuis 4 aout à Cukurca, toujours dans la région de Hakkari. La guérilla a pris le contrôle d’une autre zone près de la ville de Hakkari, après avoir lancé le 16 aout un assaut d’envergure contre plusieurs postes des forces de l’ordre.

Un détachement de la 2e Division d’Infanterie a été déployé dans la banlieue de ville Camalig (province d’Albay) samedi matin, alors qu’un groupe de guérilleros maoïstes y effectuait une action de propagande, de recrutement et de récolte de fonds. Les militaires ont pu accrocher le groupe de maoïstes, tuant deux d’entre eux.

Les guérilleros maoïstes ont ouvert mercredi un feu nourri contre la base militaire « contre-subversive » de Mazángaro, dans la province de Satipo, dans une zone de forêt dense du département de Junín. Cinq soldats de l’armée péruvienne sont morts et d’autres sept ont été blessés. Selon les services de renseignements de l’armée, c’est la colonne du PCP-SL dirigée par le ‘camarade Alipio’, qui a mené cette attaque de grande envergure.

Un policier a été blessé hier dans une explosion à proximité des bureaux du gouvernement dans le district de Semdinli (province de Hakkari). L’action s’est déroulée vers 18h et les autorités ne sont pas encore parvenues à établir le type d’explosifs utilisés. Dans ce même district mais à 20h, des mines ont été déclenchées à distance au passage d’un convoi de l’armée. Une fusillade entre les soldats et les guérilleros en a résulté. Dans le même temps, une brigade de guérilleros a pris d’assaut un poste de contrôle policier situé à sept kilomètres du centre de Hakkari. Les membres du PKK ont ouvert le feu avec des fusils d’assaut depuis trois endroits distincts, entraînant un affrontement violent avec les forces de sécurité. In contingent de la police spéciale a été envoyé sur place pour retrouver les guérilleros qui sont tous parvenus à battre en retraite.

Un soldat a été tué dans un échange de coups de feu contre des gu2rilleros de la NPA dans un village de Compostela, dans la province de Zamboanga Sibugay. La fusillade a éclaté quand un détachement du 53ème Bataillon d’Infanterie, qui étaient en opération de reconnaissance, est tombé par hasard nez à nez avec un groupe de guérilleros maoïstes.

Par ailleurs, le gouvernement philippin offre une récompense de 5,6 millions de pesos (environ 133.000 $) pour les informations menant à l’arrestation de Benito Tiamzon ou de Jorge Madlos, deux dirigeants du Parti communiste des Philippines et par ce fait de la NPA.

Gopu Sandesh, alias Suryam, membre d’un comité régional du CPI(maoïste) de l’Andhra Pradesh s’set rendu ce mercredi aux autorités. Il était originaire du village de Kanukula Gidda dans le district de Karimnagar et était recherché dans le cadre de plusieurs actions et affaires s’étant déroulées ces dernières années dans l’Orissa. Sa tête avait été mise à prix pour 200.000 roupies (environ 3000 euros) par les autorités qui ont déclaré que le guérillero s’était livré en raison de l’aggravation de son état de santé suite à une chute.

Hier, deux groupes distincts de guérilleros du PKK ont pris d’assaut les bureaux de la police régionale et un commissariat dans le district d’Erzin (province de Hatay – sud du pays). Les attaques ont eu lieu vers 23h30. Les officiers de police de garde devant la résidence du gouverneur et les soldats au commissariat ont immédiatement répliqué. Deux policiers ont été blessés au cours de la fusillade devant les bureaux de la police. Dans les deux cas, les guérilleros, qui disposaient d’armes à canon long, ont quitté les lieux dans des voitures. Une de ces voitures a été retrouvée abandonnée à proximité par les forces de sécurité qui ratissaient la zone alors que toutes les entrées et sorties du district étaient fermées. Une opération à grande échelle est en cours depuis hier soir dans tout le district pour retrouver les guérilleros. Par ailleurs, deux membres du PKK ont été tués dans une fusillade cette nuit. Ils faisaient partie d’un groupe qui a tenté de pénétrer dans le village de Gültepe (province de Van) et a été pris pour cible par des soldats qui montaient la garde devant l’endroit où logeait un membre de l’AKP, parti au pouvoir en Turquie.

Hier également, un groupe de manifestants a érigé des barricades sur une rue importante de la ville d’Hakkari pour commémorer l’anniversaire de la première action du PKK le 15 août 1984. Ils ont scandé des slogans en faveur du parti kurde avant que la police n’intervienne pour les disperser avec des canons à eau et des gaz lacrymogènes. Les manifestants ont répliqué en jetant des pierres et des cocktails Molotov entraînant de violents affrontements dans les rues de Hakkari.

Les forces gouvernementales ont lancé une opération dans la zone rurale de Buenaventura, dans la province de Valle del Cauca (sud-ouest), une région où les FARC ont récemment réalisés une série d’attaques contre les infrastructures, détruisant samedi encore un pylône électrique. Trois combattants des FARC auraient été tués et six autres prisonniers. Au cours d’une autre opération lancée par la police et l’armée colombiennes, 150 grenades et un fusil d’assaut ont été saisis alors qu’ils étaient acheminés vers le 6e Front des FARC. Au cours des quatre derniers jours, les FARC ont perpétré dix actions majeures dans la Valle del Cauca.

Un sergent de l’armée a été tué dimanche lors d’un affrontement entre son détachement et une colonne de la guérilla du PCP-SL près du hameau de Mazángaro, dans la forêt de Junín (région de la VRAE). Un peu plus tôt dans la journée, les militaires avaient capturé un guérillero présumé, Dandy Pinchi Ushiñahua, qui portait une arme à feu et un sac à dos.