La NPA a reporté la libération de trois membres de la police capturés les 12 et 16 novembre dernier dans la province de Surigao del Norte. La NPA a accusé les autorités militaires et locales pour ne pas accepter de conditions de libération. La NPA demandait une suspension des opérations militaires et policières jusqu’au 19 janvier pour procéder à la libération.

Les forces de sécurité ont abattu trois membres présumés du CPI(maoïste) ce lundi matin dans le village de Bukar, à la frontière entre le Jharkhand et le Bihar, dans le district de Hazaribag après une fusillade longue de plus de trois heures. A l’issue de celle-ci, la police a retrouvé trois corps sur les lieux, ainsi que trois fusils, une énorme cache d’explosifs et de la littérature maoïste. Les autorités ont confirmé l’incident, déclarant que les trois corps n’avaient pas encore été identifiés. Les autorités avaient déclenché une vaste opération conjointe avec le bataillon 22 de la CRPF dimanche soir après avoir été informée de la présence d’une brigade maoïste dans la zone. L’opération s’est poursuivie durant toute la nuit. Alors que les soldats rentraient à l’issue de celle-ci, un groupe de guérilleros les a pris pour cible, entrainant cette fusillade. Dès ce matin, des soldats ont été envoyé pour une opération de recherche afin de capturer les autres membres de la brigade.

Un policer a été tué et trois autres grièvement blessés dans un combat avec des guérilleros maoïstes dans le district de Narayanpur (Chhattisgarh) ce samedi. La fusillade s’est déroulée à proximité du village de Botha alors qu’une équipe conjointe de la police locale et de la Chhattisgarh Armed Force menant une opération de ratissage de routine. D’après les autorités, elle ne serait pas le résultat d’une embuscade planifiée, mais plutôt d’une rencontre due au hasard entre les soldats et les guérilleros qui sont rapidement parvenus à prendre le dessus.

Plusieurs membres de la guérilla maoïste ont été tués hier au cours d’une intense fusillade avec les forces de sécurité dans une zone retirée du district de Malkangiri (Odisha). Selon les autorités locales, des membres de la force d’élite Greyhound de la police de l’Andhra Pradesh, de la force spéciale anti-maoïste Special Operation Group de l’Odisha et de la District Voluntary Force, un petit contingent de la police locale avait lancé plus tôt dans la journée une opération de ratissage après avoir été informés que les maoïstes organisaient des camps d’entrainement dans la zone depuis la veille. Elles ont également déclaré que le leader et membre du Comité Central du parti Ramakrishna, alias RK, était présent au début de la fusillade, en soulignant qu’il n’était pas encore clair s’il était parvenu à fuir ou non. Enfin, elles ont déclaré que plus de 60 guérilleros étaient dans le camp d’entraînement depuis dimanche soir. Les corps d’au moins cinq guérilleros auraient déjà été retrouvé sur les lieux, mais les recherches sont toujours en cours et il pourraient y avoir plus de victime dans le camp de la guérilla.

L’explosion d’un IED a blessé deux soldats de la force paramilitaire CRPF dans le Chhattisgarh ce samedi. L’explosion a eu lieu vers 8h du matin alors qu’une unité de la force spéciale CoBRA (Compact Battalion for Resolute Action) menait une opération de routine dans la région de Chintagufa, dans le district de Sukma. Les deux soldats ont immédiatement été emmenés et hospitalisés à Raipur, la capitale de l’état.

Dans une opération de ratissage majeure, 44 guérilleros maoïstes ont été arrêtés dans différents endroits du district de Bijapur (Chhattisgarh) mardi et mercredi. Selon les autorités, toutes les personnes interpellées, dont plusieurs étaient recherchées depuis longtemps, seraient impliquées dans des incidents reliés à la guérilla, parmi lesquels des pillages, des incendies volontaires, des meurtres, des attaques contre du personnel de la police, des poses d’explosifs, des destructions de biens gouvernementaux, etc. Les plupart des guérilleros présumés arrêtés avaient leur tête mise à prix depuis plusieurs mois. Tandis que 37 hommes ont été arrêtés mardi, sept autres ont été capturés mercredi, et tous devraient comparaitre rapidement devant un tribunal local. Parmi eux, Hemla Lekhu et Raju Tati, qui sont accusés d’avoir attaqué les forces de sécurité en marge des élections tenues cette année au mois de mai. Un commissaire local a déclaré que la plupart des arrêtés sont impliqués dans la lutte maoïste depuis longtemps, mais que d’autres sont de simples sympathisants.

31/12/2014

Inde: Arrestations

Deux guérilleros maoïstes dont la tête était mise à prix ont été arrêté ce dimanche dans une opération des forces de sécurité menée dans le district de Dantewada (Chhattisgharh). Les autorités ont affirmé que les deux hommes – Ayutu (27 ans) et Lalu Tekam (21 ans) – avaient été encerclés par une équipe composée de soldats de la police locale et de la Quick Response Team. Ils avaient des posters et des calicots de propagande maoïste en leur possession. D’après le commissaire local, tous deux auraient avoué leur appartenance au parti durant leur interrogatoire. Ils étaient recherchés dans le cadre d’enquêtes liées à des attaques contre la police menées dans la région depuis 2009.

Dans le district de Jamui (Bihar), toujours dimanche, la police a arrêté Ugan Koda, un membre recherché du parti maoïste. Selon les autorités, c’est sur base d’un tuyau que les soldats locaux ont appris que le guérillero se trouvait chez lui, dans son village natal de Chormara. Ils ont alors encerclé tout le village et l’ont arrêté. Ils ont saisi une arme et des munitions en sa possession. Soda est accusé d’avoir tué un policier en 2007.

Le CPI(maoïste) a annoncé être responsable de l’attaque contre la CRPF du 1er décembre dernier au cours de laquelle 14 soldats ont été tués dans le district de Sukma (Chhattisgarh). Dans un communiqué, le parti a affirmé que cette attaque était une ‘réponse du peuple’ aux politiques expansionnistes du gouvernement Modi et du gouvernement de l’état. Goudas Usendi, le porte-parole du Dandakaranya Spécial Zonal Committee du CPI(maoïste), a félicité le commandement régional pour avoir mené cette attaque contre les forces de sécurité. « Des milliers de policiers, de soldats de la CRPF et de la Special Task Force mènent des attaques contre les villages du sud du Dandakaranya depuis le mois de novembre. Les forces de sécurité procèdent à de faux combats, à des arrestations et des détentions illégales, à des redditions forcées de jeunes tribaux en les menaçant de les inculper dans de fausses affaires et procèdent à de nombreuses atrocités à l’égard des femmes. Pour mettre un terme à ces attaques contre la population du Dandakaranya, le peuple révolutionnaire en association avec les combattants de la People’s Libération Guerilla Army, tuant 14 soldats et en blessant 15 autres ». Il a conclu son communiqué en déclarant que de nombreuses armes sophistiquées avaient pu être saisies par les guérilleros au cours de cette attaque.

Signalant l’intensification de leurs activités dans l’état du Kerala, les maoïstes ont déclenché trois attaque simultanées ce lundi dans les districts de Palakkad et de Wayanad. Un groupe armé d’une quinzaine de personnes a pris d’assaut le bureau du département forestier à Mukkali vers 1h30 du matin, brûlant des dossiers et endommageant du matériel informatique. Les guérilleros ont également incendié un véhicule gouvernemental devant le bâtiment. Avant de quitter les lieux, les maoïstes ont collé des posters sur les murs, appelant la population à se soulever contre le gouvernement et à prendre les armes. Les pamphlets déposés sur place dénonçaient quant à eux la situation des tribaux dans les jungles de la région.

Un peu plus tard, vers 7h du matin, un groupe de sept guérilleros ont attaqué le KFD et le McDonalds de la ville de Palakkad. Les hommes, tous masqués, ont brisé les vitres des restaurants et ont distribué des tracts appelant les habitants à combattre les agents de l’impérialisme américain.

Un poste forestier situé à Kunjom a également été attaqué lundi matin. Etant donné que personne ne se trouvait sur place, les autorités ne se sont rendus compte de cette attaque que beaucoup plus tard. Les assaillants avaient laissé sur place des copies du magazine Kaattuthee, le bulletin officiel d’une branche du CPI(maoïste) en charge des questions forestières.