Mardi, la guérilla maoïste a longuement attaqué un campement de miliciens anti-guérillas « jawans » (recrutés et payés par les gros propriétaires et armés par l’Etat) dans le district de Naraynpur (Chhattisgarh). Quatre miliciens ont été tués et un autre blessé. Les guérilleros ont pu partir en emportant deux armes prises aux « jawans ». Par ailleurs, la police a arrêté deux maoïstes, un homme et une femme, dans le district de Gumla (Jharkhand) – des armes ont été saisies.

Dix membres du Parti Communiste d’Inde (Maoïste) de Korukonda, parmi lesquels huit membre des milices dont six étaient armés, se sont rendu lundi. Ils seraient impliqués dans une fusillade avec la police et divers actions comme la destruction de tour de téléphonie mobile. Toujours ce lundi, la police de l’Etat du Chhattisgarh a tué deux guérilleros dans une fusillade près de Narayanpur, dans la région du Bastar. La Police a saisi deux pistolets automatiques, un fusil artisanal, et des documents maoïstes.

Cinq militaires ont été tués et plusieurs autres blessés dans un embuscade de la guérilla du PCP-SL près de la localité de Vilca Bamba, près de Cusco. Quatre autres militaires ont été blessés. Cette embuscade a eu lieu quelques minutes avant le début du deuxième tour des élections présidentielles. Ces élections de dimanche se sont déroulée dans un climat d’état de siège. Dans la seule du région du VRAE, 1.200 policiers appuyés par un contingent de la Division d’Opérations Spéciales (DINOES), et 7.000 militaires ont sécurisés les 621 bureaux de vote de la région.

Plus de 500 militaires sont arrivé dans la région d’Abujhmad, dans le Bastar (Etat du Chhattisgarh), une région largement contrôlée par la guérilla maoïste. Ils commenceront une formation à la guerre de jungle dans une région boisée vaste de 750 km carré. Les officiels indiens insistent sur le fait que les militaires ne prendront pas part à la lutte anti-guérilla, mais ce déploiement, dans une région où la guérilla maoïste étrille régulièrement la police et la CRPF, suscite le débat en Inde.

Une force conjointe de la police de l’Etat du Jharkhand et de la CRPF effectuant une opération anti-guérilla a été prise sous le feu de guérilleros maoïstes qu’elle avait encerclés dans la jungle de Bareda. Une femme a été tuée dans la fusillade qui a duré deux heures. Les forces de l’ordre ont trouvé son corps sur le terrain conquis. Il s’agissait d’une habitante d’un village proche qui ravitaillait peut-être la guérilla. Les guérilleros ont pu échapper à l’encerclement, mais trois d’entre eux auraient été blessés.

Les guérilleros maoïstes ont procédés à l’arrestation de deux habitants du village de Pararia (district de Rohtas, Etat de Bihar). Ils en ont libéré un, et exécuté l’autre parce qu’il informait la police des activiés maoïstes dans la région. Dans le même district, la police a arrêté un instituteur qu’elle accuse de complicité avec la guérilla.

Tôt hier matin, plus de cinquante guérilleros maoïstes lourdement armés ont pris d’assaut une école vide située dans le district de Rhotas (Bihar). Le bâtiment, composé de sept pièces, abritent régulièrement des membres des forces de sécurité en opération dans la région. Les guérilleros y ont placé des charges explosives et ont partiellement endommagé trois des sept salles de classe. Une vaste opération de ratissage a immédiatement été déclenchée pour tenter de capturer les responsables de l’explosion.

Un guérillero maoïste a été arrêté et une bombe de plus de vingt kilos d’explosifs a été récupérée et désamorcée dans deux incidents distincts samedi dans le district de Khuti (Jharkhand). Selon la police, l’IED a été découverte dans des buissons et rendue inoffensive par une équipe de démineurs sur place. Quand au guérillero, il s’agirait de Vipin Sahu, membre du People’s Liberation Front of India qui aurait été en possession d’explosifs lors de son arrestation.

Les guérilleros maoïstes ont fait irruption dimanche dans les villages de Kalamidadar et de Koten (Etat de l’Orissa), et ont procédé à l’exécution de deux informateurs de police devant les villageois réunis. Par ailleurs, deux maoïstes (un couple) se sont rendus à la police de l’Orissa. Ils étaient recherchés depuis 2008 pour l’attaque d’une armurerie de la police à Nayagarh.

Une responsable maoïste a été arrêtée dans la jungle de Dengama, dans le districtr Gajapati pendant une opération de ratissage jeudi. Sushama Majhi, alias « Shanti » est soupoçonnée d’avoir participé à six actions de laguérilla, mais n’est pour l’instant accusée que pour la participation présumée à la destruction d’une tour de téléphonie mobile à Aliganda. La police la présente comme une des cinq cadre dirigeante du district de Gajapati.