Il y a quelques jours, nous évoquions la situation de Shova Gajurel, communiste népalaise – maoïste – arrêtée dans le nord de la France. Une campagne de soutien massive à été mise en place en France, afin qu’elle obtienne l’asile politique, et ce au vu des menaces qui pèseraient sur elle si elle devait rentrer au Népal.

Plusieurs organisations de soutien aux sans-papiers françaises se sont mobilisées, et ont mené diverses actions. Le comité ‘Libérez-les’ a notamment envoyé une lettre ouverte signée par de nombreux militants à Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères. Il a également émis une nouvelle demande d’asile politique (refusée), envoyé une déléguée à plusieurs reprises au centre de détention dans lequel est retenue Shova Gajurel afin d’obtenir des informations et organisé une conférence de presse. (Compte-rendu de la conférence)

Les autorités françaises ont été passablement embarrassées par leurs arguments et leur détermination. C’est pourquoi la décision a été prise de reconduire la réfugié à la frontière belge, sous prétexte qu’elle est arrivée en France par la Belgique, où son avion a atterri. L’objectif français étant clairement de se ‘débarrasser du cas Gajurel’. Le transfert aura lieu demain lundi, à Mouscron ou à Réquem.

Le Secours Rouge prendra le relais de la mobilisation et du soutien à Shova Gajurel, qui a pour le moment réussi, grâce au soutien des militants français, à éviter une expulsion dangereuse vers le Népal.

Il y a quelques jours, les forces répressives gouvernementales indiennes donnaient pour terminée ‘l’opération Lalgarht’ (commencée le 19 juin), au Bengale occidental. Des forces de la police, de l’armée, des milices paramilitaires appuyées par des hélicoptères de combats avaient affronté les embuscades et les mines de la guérilla maoïste pour reprendre la localité de Lalgarht et ‘sécuriser’ la région. La guérilla maoïste a contre-attaqué en récupérant ses bases abandonnées et en harcelant les forces ennemies. Des guérilleros maoïstes ont ainsi tendus une embuscade à un véhicule militaire qui transportait de l’eau pour les troupes sur la route à Pirakata dans la zone du bois de Bhimpur. Le véhicule a incendié et ses occupants capturés par les guérilleros qui, après les avoir interrogé, les ont laissés en liberté.

Opération Lalgarht

Opération Lalgarht


Opération Lalgarht

Opération Lalgarht

Guérilleros maoïstes

Opération Lalgarht
Opération Lalgarht
Opération Lalgarht
Opération Lalgarht

Shova Gajurel, membre du Parti Communiste du Népal – maoïste, a été arrêtée près de Valenciennes, à la frontière entre la France et la Belgique. Elle rendait visite à des amis. Etant sans-papiers, elle a été emprisonnée au Centre de Rétention Administratif Lesquin, à Lille, la semaine dernière. Après un premier refus, elle a relancé la procédure pour obtenir l’asile politique mais à l’heure où le nombre de reconduites à la frontière (25.000) est fixé comme objectif gouvernemental, il y a fort à craindre que sa demande soit rejetée. Il est sûr qu’elle restera au CRA de Lesquin au moins jusqu’au lundi 3 août. Il se peut également que la préfecture décide de prolonger sa peine de deux semaines.

Shova Gajurel était menacée au Népal. Son mari a été emprisonné durant la guerre populaire menée par le PCN-maoïste. De même, son père, responsable des relations internationales de ce parti, a été emprisonné pendant 3 ans en Inde. Elle a été obligée de cacher ses enfants et de quitter son pays dans l’espoir de pouvoir les rejoindre dès qu’elle pourra y mener une existence sans menaces.

Même si la répression n’a plus la même intensité depuis les accords de paix de 2006, elle est toujours présente. La situation se dégrade même rapidement depuis peu. Après la démission du premier ministre Prachanda, également président du PCN-maoïste, et de tous les ministres maoïstes du gouvernement, la situation s’est tendue au Népal. L’armée prend une place de plus en plus grande dans la vie politique du pays et il est possible que la situation aboutisse de nouveau à une guerre civile. Il est à noter que depuis 1996 jusqu’à aujourd’hui, les militants ou sympathisants maoïstes ont été les cibles d’assassinats politiques fréquents (au moins 7.000), d’enlèvements, de tortures, de viols, de ‘disparitions’ et autres manifestations de la répression.

Les escadrons de la mort viennent ainsi d’assassiner un dirigeant de l’organisation de jeunesse maoïste, la Young Communist League. Laxman Yadav a été abattu dans le district de Rautahat samedi dernier, alors qu’il se rendait à son domicile à Bishrampur de Chandranigahpur. Ces évènements et d’autres ont fait émerger deux lignes distinctes au sein du PCNU-maoïste. Les dirigeants du parti sont divisés entre lancer une ‘révolte populaire’ pour une république populaire ou envisager un gouvernement d’unité nationale pour amener le processus de paix à terme.

Une campagne s’organise en France pour obtenir à Shova Gajurel le droit de résider en France. Elle est organisée par le Comité de Solidarité Franco-Népalais

Vingt-deux policiers indiens ont été tués ce dimanche par des guérilleros maoïstes au cours d’une embuscade dans l’est de l’Inde, a affirmé dimanche un responsable policier. L’attaque a eu lieu dans le district de Rajnandangaon, à 90 kilomètres de Raipur, la capitale régionale de l’Etat de Chhattisgarh. Deux policiers en patrouille ont été tués par la guérilla qui a tendu une embuscade aux 20 autres dépêchés sur place.

L’opération militaire pour la capture du ‘camarade Artemio’, un important dirigeant de l’Armée Populaire de Guérilla (force armée du Parti Communiste du Pérou), opération qui a mobilisé des forces spéciales et des hélicoptères, a été un échec. Et non contents de se soustraire aux opérations des forces répressives, les guérilleros maoïstes ont attaqué la base anti-subversive de Sanabamba dans le district d’Ayahuanco. L’attaque, qui a duré une heure, a mobilisé une colonne de guérilla. La base de Sanabamba avait déjà été attaquée au début du mois de juin: un militaire avait été tué, six autres blessés et un hélicoptère avait été endommagé. On ne connait pas encore le bilan de la dernière attaque.

Le ministère indien de l’Intérieur a placé lundi ses forces de sécurité en état d’alerte dans cinq Etats de l’Est de l’Inde en raison d’un appel à la grève lancé par des rebelles maoïstes actifs dans cette région. Le ministère a prévenu que le Bengale occidental, le Bihar, l’Orissa, Jharkhand et Chhattisgarh devaient se préparer à des ‘actes spectaculaires de violences‘ perpétrés contre des policiers, des soldats et les ‘infrastructures économiques‘. PCI-Maoïste (Parti communiste de l’Inde-Maoïste) a lancé lundi un appel à une grève de deux jours pour protester contre les atrocités auxquelles les forces de l’ordre se seraient livrées dans le département de Lalgarh, au Bengale occidental, une zone sous contrôle rebelle depuis novembre et que l’armée tente de reprendre depuis jeudi. Quelque 1.800 soldats, paramilitaires et policiers sont déployés à Lalgarh, à 130 km de Calcutta, la capitale de l’Etat du Bengale occidental.

Au moins 15 des 28 Etats de l’Inde, sur un corridor courant de l’Est au Sud-Est du sous-continent, sont confrontés depuis 1967 à des poches de rébellions maoïstes. Au total, 165 des 600 départements du pays seraient, à des degrés divers, sous l’influence de ces 10.000 à 20.000 guérilleros maoïstes que les indiens appellent les ‘naxalites’, et qui luttent contre de grands propriétaires terriens et des sociétés exploitant des minerais, pour défendre les paysans sans terre et les tribus. ‘La décision a été prise d’interdire le PCI-Maoïste (Parti communiste de l’Inde-Maoïste) en tant qu’organisation terroriste, conformément à la loi sur la prévention des activités illégales‘, ont indiqué des sources du ministère de l’Intérieur à l’agence Press Trust of India. Le PCI-M, était de facto clandestin depuis sa naissance en 2004 de la fusion de deux organisations maoïstes.

Depuis vendredi dernier, d’importants combats se déroulent dans la zone de Cerro Tincuya dans le Vizcatan entre la guérilla maoïste et des unités de fusillers-marins. Le ministre de la Défense Florez Araoz a regretté le nombre de victimes et la mort d’un Marine, mais a réaffirmé la décision de rester dans la zone. Parmi les militaires blessés, l’équipage d’un hélicoptère MI-17 des forces aériennes a été atteint pendant les combats dans la zone de Cerro Tinculla alors qu’il essayait d’approvisionner des fusillers-marins qui venaient d’être surpris par les guérilléros maoïstes. L’hélicoptère touché a pu se poser sur la base militaire de Pichari.

Une section de la Central Reserve Police Force (CRPF) qui était à la recherche d’une unité de la guérilla maoïste (People’s Liberation Guerrilla Army) dans l’Etat du Chhattisgarh est tombé ce mercredi 18 dans une embuscade tendue par cette denrière près d’un village Manhakal Naxal, à proximité de Kanker, à environ 240km au sud de Raipur. Trois policiers sont morts et neuf autres blessés dans l’engagement qui a duré jusque tard dans la nuit. Les policiers ont été récupérés jeudi matin. Sur les neufs blessés, quatre sont dans un état critique. La guérilla naxalite est née en mars 1967, quand les paysans du village de Naxalbari (Bengale-Occidental) ont saisi le riz d’un propriétaire foncier. Depuis cette jacquerie, différentes organisations armés maoïstes ont implanté leurs maquis dans les jungles et les campagnes. En septembre 2004, les deux principaux mouvements, le Groupe de la Guerre Populaire (People’s War Group, PWG), établi dans le centre du pays, et le Centre Communiste Maoïste d’Inde (Maoist Communist Center of India, MCCI), actif au Bihar, ont fusionné pour former le Parti Communiste Indien maoïste (PCI-m).

La People’s Liberation Guerrilla Army du PCI-m est forte de 10.000 à 20.000 combattants, auxquels s’ajoutent 40.000 militants assurant la logistique. Elle a étendu ses activités à seize des vingt-huit Etats indiens, traçant, de la frontière népalaise aux côtes du Sud-Ouest, un véritable ‘corridor rouge’ de quatre-vingt-douze mille kilomètres carrés. Le Chhattisgarh se trouve au coeur de ce corridor rouge. Trois mille insurgés y contrôlent vingt-cinq mille kilomètres carrés. Le sud de l’Etat est peuplé à 80% de minorité adivasi, pauvres et en majorité illettrés. Le pouvoir étatique ne s’étant jamais manifesté que par l’arbitraire de fonctionnaires corrompus. Le Chhattisgarh expérimente depuis trois ans une vaste politique similaire à celle menée par Washington lors de la guerre du Vietnam: développement de milices anti-guérilla et regroupement forcé des civils dans des ‘hameaux stratégiques’. Vides, les campagnes ne ravitaillent plus les insurgés, et la voie est dégagée pour les opérations commandos. Conséquence de cette stratégie, le Chhattisgarh rassemble à lui seul la moitié des victimes du conflit. Des dizaines de milliers de personnes sont devenues des réfugiés, et les violations des droits humains sont récurrentes.

Contrôle du CRPF en Inde

Guérilleros maoïstes

Carte de l’Inde

Guérilleros maoïstes
Carte de l'Inde
Contrôle du CRPF en Inde

Le gouvernement péruvien a prolongé de 60 jours l’état d’urgence dans plusieurs provinces des régions andines d’Ayacucho, de Junín et de Cusco. Dans cette vallée du sud des Andes se trouve la zone montagneuse et forestière du Vizcatán, bastion de la guérilla maoïste du Parti Communiste du Pérou (‘Sentier Lumineux’). La résolution publiée samedi 10 janvier, présentée par le ministre de la défense Antero Flores Aráoz, affirme que la décision de prolonger l’état d’urgence s’explique par ‘des situations contraires à l’ordre intérieur qui affectent le développement normal de la population.’ Le ministre a précisé: ‘La vallée de l’Apurimac-Ene est devenue une région militaire transitoire, mais autonome, afin de garantir l’approvisionnement en logistique et fournitures dans la lutte contre les reliquats du narco-terrorisme.’

Sous l’état d’urgence sont suspendus les droits constitutionnels de liberté et sécurité personnelle, l’inviolabilité du domicile et la liberté de réunion et de circulation. La mesure gouvernementale établit que l’Armée persistera dans son rôle de maintien de l’ordre dans la zone concernée par l’état d’urgence. Le ministre a expliqué que ‘la nouvelle organisation militaire permettra en outre de faire un meilleur usage des hélicoptères russes MI-17 et MI-18.’

Le gouvernement péruvien a lancé en août 2008 une offensive militaire dans cette vallée avec l’objectif d’éradiquer la présence de la guérilla. L’offensive militaire lancée par l’armée dans cette région au cours des derniers mois est un échec: 24 militaires ont été tués, 48 autres sont blessés, tandis que la guérilla n’aurait subi aucune perte. Une embuscade menée contre un convoi de l’armée péruvienne avait notamment fait seize morts en octobre dans le sud-est du pays.

Dans cet article, nous vous proposons quelques textes et interview de la militante et écrivain politique Arundhati Roy. Elle y traite de la situation politique en Inde, de la chasse des populations tribales par le gouvernement pour l’implantation des multinationales ainsi que de la guerre menée contre le mouvement maoïste. Toutes les traductions ont été effectuées par le Secours Rouge/APAPC. Cet article sera enrichi de nouveaux textes et mis à jour dans la mesure de nos possibilités.

Mon coeur contestataire – Compte-rendu de ces derniers jours, affaire à suivre...

Depuis l’arrivée au pouvoir du BJP, parti nationaliste hindou, à Delhi, la répression à l’égard des minorités indiennes s’intensifie de jour en jour. Le 17 janvier 2016, doctorant à la University of Hyderabad, Rohith Vemula se donnait la mort après s’être vu retiré sa bourse d’étude. Issu de la minorité Dalit, il militait depuis de nombreuses années pour que cessent les discriminations de caste, de classes, de genres, etc. Ce tragique événement a entraîné une vague de mouvements d’étudiants, lesquels ont rapidement été rejoints par des intellectuels, des artistes et de multiples collectifs progressistes. Dans ce texte, Arundhati Roy nous expose les faits, mais surtout leurs causes tout en nous relatant la montée en puissance exponentielle du nationalisme hindou de ces dernières années.

Mon coeur contestataire

Ceux qui ont tenté de changer le système au moyen des élections ont fini par être changé par lui

En novembre 2012, Arundhati Roy a répondu à cinq questions concernant les élections, la corruption et leur impact respectif sur la situation politique en Inde.

Ceux qui ont tenté de changer le système au moyen des élections ont fini par être changé par lui – format pdf

La maladie, ce n’est pas le terrorisme, c’est l’extrême injustice

Début juillet 2012, l’écrivain militante indienne Arundhati Roy s’est exprimée à propos des politiques anti-terroristes menées de manière de plus en plus récurrentes et systématiques en Inde.

La maladie, ce n’est pas le terrorisme mais l’extrême injustice – format pdf

Le capitalisme: une histoire de fantômes

Dans son article paru dans la section économique de Outlook India le 26 mars 2012, Arundhati Roy dépeint la situation globale indienne, ainsi que le rôle joué depuis plus d’un siècle par les fondations et les ONG à travers le monde. Mais surtout, elle explique comment ce système économique, cette nouvelle ‘Inde qui brille’ appauvri son peuple (et principalement les tribaux) au bénéfice de quelques-uns et comment ces tribaux, soutenus dans leurs luttes par la guérilla maoïste, tente de faire changer les choses malgré la répression qui sévit.

Le capitalisme: une histoire de fantômes

Interview sur ‘Ma marche avec les camarades’

En novembre 2011, l’auteur Arundhati Roy a été interviewée par un journaliste de la Free Speech Radio News pour évoquer la situation dans le ‘corridor rouge’ en Inde, et plus particulièrement les quelques semaines qu’elle a passé avec les guérilleros maoïstes qui sont relatées dans son essai ‘Ma marche avec les camarades‘.

Arundhati Roy sur FSRN – format pdf

Sécurité nationale et médias en Inde

En janvier dernier, Arundhati Roy a eu l’occasion de s’exprimer dans ‘Free Speech Debate’ sur la sécurité nationale et les médias en Inde. Elle en profite pour rappeler l’état de la liberté de parole dans la ‘plus grande démocratie du monde’, et le contrôle exercé par les autorités sur la production médiatique.

Arundhati Roy dans Free Speech Debate

Sur la situation économique indienne dans le Financial Times

A la mi-janvier, Arundhati Roy, auteur et militante indienne, a publié un article dans le Financial Times dans lequel elle évoque l’actuelle situation économique dans son pays et la main-mise des multinationales sur l’ensemble de la société indienne.

Arundathi Roy dans le Financial Times – format pdf

Questions/réponses au CUNY Graduate Center de New-York

Le 9 novembre 2011, Arundhati Roy a été invitée au CUNY Graduate Center de New-York. Elle y a fait une lecture d’extraits de ses derniers essais, parmi lesquels ‘Ma marche avec les camarades’. Suite à cette conférence, elle a eu l’occasion de répondre aux questions du public. La retranscription (et donc la traduction) était un peu décousue, ce qui en rend parfois la lecture moins agréable, mais n’empêche pas la bonne compréhension du propos de l’auteur.

Questions/réponses avec Arundhati Roy – format pdf

Discours à une assemblée de ‘Occupy Wall Street’

Le 16 novembre 2011, Arundhati Roy a été invitée à prendre la parole lors d’une assemblée ‘d’indignés’ à New-York.

Discours aux ‘indignés’ de ‘Occupy Wall Street’ – format pdf

Interview sur ‘Ma marche avec les camarades’

En mars 2011, un recueil rassemblement plusieurs articles, parmi lesquels ‘Ma marche avec les camarades’, écrit ses dernières années par Arundhati Roy pour le magazine Outlook India, a été publié. L’occasion pour l’auteur de refaire partager son expérience avec les guérilleros et l’intention qui motivait sa démarche.

Interview sur ‘Ma marche avec les camarades’ – format pdf

La presse décide quelles révolutions mentionner

Au début du mois de septembre dernier, Arundhati Roy a accordé un interview au magazine Outlook India. Dans cet entretien, elle évoque entre autre les révoltes arabes, les soulèvements populaires et son engagement politique par le biais de ses écrits.

La presse décide quelles révolutions mentionner – format pdf

Les morts parlent

Le 23 septembre 2011, le journaliste de radio indépendant américain David Barsamian s’set vu refoulé à l’aéroport de New Delhi alors qu’il projetait de se rendre au Cachemire. On connait Barsamian pour ses nombreux entretiens avec des militants, des journalistes et des auteurs, dont Arundhati Roy. Cette dernière s’est exprimée dans The Hindu au sujet de cette expulsion et profite de la tribune qui lui est offerte pour exposer la répression subie par toutes les personnes, en Inde, qui tentent de se faire entendre, ou de mettre en avant les manoeuvres anti-populaires du gouvernement.

Les morts parlent – format pdf

Interview au New Internationlist

Le 1 septembre 2011, Arundhati Roy a eu l’occasion de s’exprimer dans un entretien avec un journaliste du magazine New Internationalist. Dans ce dernier, il est principalement question du rôle des médias bourgeois dans la société capitaliste, mais également des luttes citoyennes et de la corruption dont il est actuellement grandement question en Inde.

Interview au New Internationalist – format pdf

Je préfère ne pas être Anna

Au début du mois d’août 2011, un militant anti-corruption a entamé une grève de la faim dans le cadre d’une campagne pour un projet de loi visant à limiter les fraudes. Son action a fait s’élever diverses voix de tous bords et a entraîné un mouvement de soutien violemment réprimé par les forces de l’ordre au premier jour de celle-ci (plus de 1300 personnes avaient été interpellées à New Delhi). L’auteur et militante Arundhati Roy a eu l’occasion d’exprimer son point de vue sur la situation dans le quotidien The Hindu du 21 août. Elle dénonce notamment ce nouveau mouvement comme étant un mouvement moraliste gandhien dirigé par les éléments privilégiés de la population et suivi par les mieux lotis à l’opposé de l’armée populaire qui mène la lutte armée avec le soutien des plus pauvres.

Je préfère ne pas être Anna – format pdf

Préface de ‘For Reasons of State’ de Noam Chomsky

En 2003, une des oeuvres majeures de Noam Chomsky, For Reasons of State a été rééditée. Cet ouvrage est un recueil d’essais sur la guerre du Vietnam, sa propagation au Laos et au Cambodge, sur la désobéissance civile et l’utilisation de l’université. Il contient également une dissection approfondie des Pentagon Papers et des réflexions sur le rôle de la violence dans les affaires internationales. A l’occasion de cette réédition, une préface signée Arundhati Roy y a été ajoutée.

La solitude de Noam Chomsky – format pdf

Discours à la conférence sur le Cachemire

A la fin du mois d’octobre 2010, Arundhati Roy a participé à une conférence intitulée ‘Où va le Cachemire – Liberté ou esclavage?’ Dans son intervention, elle a notamment relayé la demande d’autodétermination du Cachemire et a affirmé qu’il ne faisait pas partie intégrante de l’Inde. Son discours a vivement dérangé le BJP, parti au pouvoir, et plus particulièrement un de ses cadres qui a déposé plainte contre elle, entre autre pour sédition. Le magazine Outlook India a publié une retranscription du texte prononcé par Arundhati Roy à la tribune.

Le discours séditieux – format pdf

Interview sur dans l’émission télévisée américaine ‘Faultlines’

Arundhati Roy était l’invitée de l’émission Faultlines. Le journaliste l’a notamment interrogée sur la guérilla maoïste en Inde, l’ascension du nationalisme hindou et de la répression qui l’accompagne, la résistance menée par tout un peuple ainsi que du rôle joué par les Etats-Unis dans la situation globale de son pays.

L’interview télévisée est disponible sur You Tube

Résistance face à l’état indien militarisé – format pdf

Interview sur la chaîne de télévision américaine Democracy Now!

Le 8 novembre 2010 a été diffusé une interview de l’auteur et militante Arundhati Roy dans l’émission Democracy Now. Elle y est interrogée sur la situation de l’Inde et de la guérilla qui s’y déroule, ainsi que sur le meurtre du porte-parole du porte-parole du CPI(Maoïste) au début de l’été dernier.

Interview d’Arundhati Roy sur Democracy Now – format pdf

La révolution dégoulinante

Le 20 septembre 2010, Arundhati Roy a publié un essai dans le magazine Outlook, intitulé ‘The Trickledown Revolution’. Après son retour de la jungle et la publication de ’Ma Marche avec les Camarades’, elle a repris la plume pour évoquer à nouveau la situation politique de l’Inde et les différents enjeux des luttes quotidiennes menées contre la répression.

La révolution dégoulinante – format pdf

L’Inde est un état corporatif hindou

Le 15 septembre 2010, Arundhati Roy est interviewée sur la chaîne IBN-Live. Depuis plusieurs semaine, les maoïstes occupent une place de plus en plus importante dans les médias. Leurs actions, ainsi que les contre-offensives gouvernementales se multiplient. Dans cet entretien, Arundhati Roy redonne sa vision des causes, ainsi que des tenants et aboutissants de ce qui se déroule actuellement en Inde.

L’Inde est un état corporatif hindou – format pdf

Avatar urbain de l’Opération Green Hunt

Le 2 juin 2010, Arundhati Roy a pris la parole au cours d’une réunion publique organisée par le Comité pour la Protection des Droits Démocratiques. Dans les jours qui ont suivi, la presse indienne a relaté les événements de manière diffamatoire. La militante a également été victime d’intimidations, notamment à son domicile. En réponse, elle a publié un communiqué afin de rétablir les faits, tels qu’ils se sont déroulés et ce qu’elle a réellement affirmé lors de ce meeting.

Avatar urbain de l’Opération Green Hunt – format pdf

Guerre des riches contre les pauvres

Le 14 avril 2010, Arundhati Roy est apparue sur la chaîne de télévision CNN-IBN et a été interviewée par la journaliste Sagarita Ghose. L’émission était consacrée aux 76 morts de la CRPF lors d’une embuscade au début du mois d’avril. Cette interview est disponible en vidéo et en anglais sur YouTube.

Partie 1
Partie 2
Partie 3
Partie 4

Interview d’Arundhati Roy sur CNN-IBN – format pdf

Guerre contre les plus pauvres

Ce court article est paru dans le quotidien The Hindu le 14 avril 2010. On y retrouve quelques déclarations d’Arundhati Roy sur la situation politique actuelle en Inde.

Arundhati Roy sur la situation en Inde en avril 2010 – format pdf

La guerre de Mr Chidambarm

Ce texte d’Arundhati Roy est paru le 9 novembre 2009 dans le magazine Outlook. Elle y expose comment et pourquoi le gouvernement indien lutte contre les populations tribales et les maoïstes qui protègent leurs terres, afin d’ouvrir la voie aux grandes multinationales indiennes et étrangères qui se battent pour les ressources naturelles du pays.

Texte d’Arundhati Roy à propos de la guerre en Inde en novembre 2009 – format pdf

Guerre du gouvernement contre les maoïstes pour aider les multinationales

Invitée sur le plateau de CNN-IBN en compagnie du militant Gladson Dungdung en octobre 2009, Arundhati Roy est interrogée sur la possibilité d’éventuelles négociations entre les naxals et le gouvernement indien. L’occasion également pour les deux militants d’exposer le type de guerre menée, les objectifs réels du pouvoir en place et les raisons pour lesquelles les maoïstes ne peuvent pas entrer dans le processus démocratique.

Interview d’Arundhati Roy et de Gladson Dungdung sur CNN-IBN à propos de la guerre du gouvernement contre les maoïstes – format pdf

Interview sur la chaîne de télévision américaine Democracy Now!

En septembre 2009, Arundhati Roy est interviewé durant plus d’une heure sur le conflit de l’Inde avec les rebelles maoïstes, sur l’occupation du Cachemire, les tensions indo-pakistanaises, la guerre d’Obama qui s’étend et se rapproche de l’Inde,… Elle évoque également un sujet abondamment traité dans son dernier livre, la situation des médias et leur rôle dans la société indienne actuelle.

Interview d’Arundhati Roy sur Democracy Now! – format pdf

Nouvelle Inde Courageuse

En 2007, Arundhati Roy a été interviewé par le journaliste américain David Barsamian. Durant cet entretien, elle évoque la situation politique de l’Inde, la situation au Cachemire, l’état des droits de l’homme dans son pays, les accords nucléaires, la répression à laquelle doivent faire face les militants et le droit à la résistance de la population.

Entretien d’Arundhati Roy avec David Barsamian – format pdf

Bibliographie d’Arundhati Roy

The God of Small Things, Flamingo, 1997

The End of Imagination, Kottayam: D.C. Books, 1998

The Cost of Living, Flamingo, 1999

The Greater Common Good, Bombay: India Book Distributor, 1999

The Algebra of Infinite Justice, Flamingo, 2002. Collection d’essais: The End of Imagination, The Greater Common Good, Power Politics, The ladies have Feelings, So…, The Algebra of Infinite Justice, War is Peace, Democracy, War Talk, Come September

Power Politics, Cambridge: South End Press, 2002

War Talk, Cambridge: South End Press, 2003

Avant-propos de For Reason of State de Noam Chomsky, 2003

An Ordinary Person’s Guide To Empire, Consortium, 2004

Public Power in the Age of Empire, Seven Stories Press, 2004

The Check Book and the Cruise Missile: Conversations with Arundathi Roy, Interviews de David Barsamian, Cambridge: South End Press, 2004

Introduction à 13 December, a Reader: The Strange Case of the Attack on the Indian Parliament, New Delhi, New York: Penguin, 2006

The Shape of the Beast: Conversations with Arundhati Roy, New Delhi: Penguin Viking 2008

Listening to Grasshoppers: Field Notes on Democracy, New Delhi: Penguin, Hamish Hamilton, 2009