Une quarantaine de guérilleros maoïstes ont établi un barrage sur la grande route Jagargunda-Donrapal, à hauteur du village de Polampalli (district de Sukma, état du Chhattisgarh) lundi soir. Dans l’un des véhicule contrôlé se trouvait un policier en civil, Madkam Ganga. Les maoïstes l’ont capturé et emmené avec eux.

Combattants maoïstes en Inde

Combattants maoïstes en Inde

Une violente fusillade a éclaté entre un détachement du 39e Bataillon d’infanterie de l’armée gouvernementale, qui effectuait une opération anti-guérilla, et un groupe de maoïstes du Front 53 de la NPA. La fusillade a eu lieu vendredi à la frontière entre Barangays Basak et Balite, dans le North Cotabato. Deux maoïstes ont été tués et identifiés comme Gernal Gulmatico, le « commandant Jepoy », un des dirigeants du Front 53, et Rino Vinson.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Une opération de ratissage anti-guérilla menée par le Groupe des opérations spéciales (GOS) et la police de Gurundia a abouti à la découverte d’un camp de la guérilla maoïste dans la forêt Saplata. Il y a eu une intense fusillade entre les guérilleros et les forces de sécurité, qui a duré environ 30 minutes, à la faveur de laquelle les maoïstes ont pu s’échapper dans la jungle. D’après les effets laissés sur place, les enquêteurs affirment que le camp accueillait 50 membres dont 46 ont été identifiés. Des traces du passage dans ce camp de deux membres du Comité central du PCI(M), Prashant Bose alias « Kishanda » ou « Manish », et Misir Besra alias « Sagar », « Bibek » ou « Sunil » auraient aussi été retrouvées.

Guérilleros maoïstes en Inde

Guérilleros maoïstes en Inde

La guérilla maoïste a fait exploser une mine dans le district de Bhadrachalam dans le cadre d’une grève armée décrétée par le PCI(M) dimanche, pour protester contre la récente « fusillade » dans le district de Gadchiroli du Maharashtra. Personne n’a été blessé dans l’explosion qui a creusé un cratère dans l’importante route Charla-Pusuguppa, à la frontière inter-étatique. Sur le lieu de l’explosion, des affiches dénonçaient la version officielle de la mort de trois maoïstes à Gadchiroli (voir notre article). Les trois victimes de la fusillade n’auraient pas été tuées dans un combat mais froidement exécutées.

Par ailleurs, un paramilitaire de la CRPF a été blessé par balle, toujours dans le distict de Gadchiroli, lors d’un accrochage entre une patrouille de la CRPF et un détachement maoïste. Le blessé a été évacué par hélicoptère.

Guérilleros maoïstes

Guérilleros maoïstes

Le « Special Operation Group » de la police de Rourkela a investi un camp de la guérilla maoïste dans la forêt de Rampuri (district de Gurundia). Il y a eu une fusillade de 30 minutes entre les policiers et 20 ou 30 guérilleros, puis les maoïstes ont pu échapper à la manoeuve policière. Ils ont néanmoins dû abandonner un important matériel: panneaux solaires, munitions, littérature, fournitures diverses.

Le matériel récupéré par la police

Le matériel récupéré par la police

Trois membres du PCI(M) ont été abattus par la police dans le district de Gadchiroli du Maharashtra, dimanche matin. C’est une force conjointe de la police du Telangana et de la police du Maharashtra, qui effectuait une opération anti-maoïste dans la zone forestière de Kotepalli, a ouvert le feu sur quatre maoïstes, tuant trois d’entres eux – le quatrième ayant pu leur échapper. Un AK 47, une carabine .303 et un fusil d’assaut ont été récupérés par les policiers qui spéculent sur l’identité des morts. L’un d’entre eux pourrait être Athram Shobham, alias « Charles », du Comité zonal du PCI(M) a pour la région du Telangana. Sa tête était mise à prix. Les deux autres auraient formé son escorte.

Les effets pris par les policiers sur les corps des maoïstes

Les effets pris par les policiers sur les corps des maoïstes

Deux combattants de la NPA ont été tués vendredi par des militaires dans une fusillade de 30 minutes, à Barangay Ned dans la province du Sud Cotabato. Les maoïstes appartiendraient au Front N°73 de la NPA, qui opère dans dans les hinterlands des provinces adjacentes du Sud Cotabato et de Sarangani. Les corps n’ont pas encore été identifiés

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Aujourd’hui s’ouvrait le procès de 10 membres de l’organisation ATIK (Confédération des Travailleurs de Turquie en Europe), les 10 ont été arrêtés en Allemagne, France, Grèce et Suisse sous les ordres des autorités turques. Les 10 sont détenus dans des conditions de détention dures avec isolement et contacts limités avec leurs avocats et leurs proches. Ils sont accusés d’être membre du TKM/ML (Parti Communiste de Turquie / Marxiste-Léniniste). Le TKP/ML n’est pas une organisation illégale en Allemagne, mais bien en Turquie. Les lois 129a et 129b permettent à l’état allemand de poursuivre des personnes si elles sont membres d’une organisation qui est illégale ailleurs, ces lois sont essentiellement utilisées pour réprimer l’immigration politique turque et kurde.

Manifestation solidaire pour ATIK

Manifestation solidaire pour ATIK

Un détachement de huit membres de la police de la ville de Baleno (à la pointe sud de l’île-province de Masbate) est tombé dimanche matin dans une embuscade de la NPA alors qu’il rentrait au commissariat. Les maoïstes ont fait exploser un IED au passage du véhicule, qui a quitté la route et heurté un mur de béton. Les guérilleros ont ensuite longuement tiré à l’arme automatique. Un policier a été tué sur le coup et deux autres blessés. Les guérilleros se sont emparés d’au moins un M16 et sont partis vers la ville voisine de Aroroy.

L’île province de Masbate

Pendant ce temps, un détachement du 31e Bataillon d’infanterie qui patrouillait dans le village de Sangat (près de la ville Gubat, dans la province de Sorsogon) est tombé par hasard sur un groupe de maoïstes. La fusillade a duré 5 minutes sans faire de victimes, les guérilleros ont pu s’échapper en laissant sur place du matériel et des munitions.

L'île province de Masbate

Un tribunal de Delhi a acquitté vendredi le leader maoïste Kobad Ghandy des charges de terrorisme, mais l’a condamné pour fraude, falsification et usurpation d’identité, à hauteur de la période qu’il a déjà purgé depuis son arrestation du 20 septembre 2009. Le tribunal a également reconnu coupable son co-accusé, Rajinder Kumar, des mêmes charges mais aussi d’association de malfaiteurs. Kumar a également reçu la peine de prison déjà subie par lui. Selon la police, Ghandy résidait à Delhi avec le faux nom et l’identité fournie par Kumar. La police accusait Kobad Ghandy de mettre en place de nouveaux réseaux clandestin du PCI (Maoïste) et l’avait fait arrêter alors qu’il suivait un traitement contre le cancer. Cette décision n’implique pas une libération pour le leader maoïste: Ghandy restera en prison le temps que les 14 autres affaires soient jugées dans divers tribunaux du pays.

Kobad Ghandy à son procès

Kobad Ghandy à son procès