Des affrontements ont éclaté samedi matin dans le village cisjordanien de Beit Umar pendant les funérailles d’un Palestinien dont le corps a été rendu à sa famille après avoir été détenu par Israël pendant plusieurs. Des centaines de Palestiniens ont brûlé des pneus et jeté des pierres sur un détachement de l’armée d’occupation lors des funérailles de Khaled Ahmed Alian Khalili, qui avait mené une attaque à la voiture bélier contre un groupe de policiers israéliens le 31 octobre dernier, blessant trois d’entre eux. Il avait été abattu sur les lieux. Un agent de la police des frontières israélienne, un officier et un soldat de l’armée d’occupation ont subi des blessures mineures suite à des caillassage lors de ces funérailles.

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Un jeune Palestinien a été abattu mardi lors d’affrontements avec les forces israéliennes dans un quartier du nord de Jérusalem. Ahmad Otham, 19, a été grièvement blessé d’une balle tirée par un sniper israélien a frappé sa poitrine lors de violents affrontements avec les forces israéliennes dans le quartier de Kafr Aqab. Ces affrontements ont éclaté après les véhicules israéliens sont entrés dans Kafr Aqab pour démolir la maison de la famille de Misbah Abu Sbeih, un Palestinien abattu le 9 octobre après qu’il ai tué deux Israéliens dont un policier. Plus de 250 Palestiniens ont été tués en un an.

Destruction de maison à Jérusalem par les forces d’occupation (archive)

Destruction de maison à Jérusalem par les forces d'occupation (archive)

Des soldats israéliens ont tué par balles tôt dimanche un Palestinien lors d’affrontements en Cisjordanie occupée. L’armée israélienne était entrée dans la nuit dans le village de Beit Rima, près de Ramallah, et qu’elle avait fait face à des lanceurs de pierres. Ahmed Hazem Atta, 19 ans, a été tué par les militaires, et un autre manifestant a été blessé.

La dépouille d’Ahmed Hazem Atta, portée par ses proches

La dépouille d'Ahmed Hazem Atta, portée par ses proches

Trois Palestiniens ont été blessés par les tirs de l’armée israélienne hier lundi à l’aube, lors d’une incursion dans le camp de réfugiés de Dheisheh, près de la ville de Bethléem, dans le sud de la Cisjordanie. Les soldats ont envahi le camp de réfugiés de trois directions distinctes, et fouillé de nombreuses maisons, un problème qui a conduit à des affrontements entre eux et des dizaines de jeunes qui ont lancé pierres et bouteilles. Quatre Palestiniens ont été blessés à balles réelles par les tirs des forces d’occupation. Les blessés sont dans un état stable, et ont été transférés par les secouristes à l’hôpital de Beit Jala, à l’ouest de Bethléem. Dans le cadre de ce raid, ainsi, les forces d’occupation enlevé 15 Palestiniens de régions partout dans la Jérusalem-Ouest Bankand Est, parmi lesquels deux mineurs de 15 ans, à Hébron, Bethléem, Ramallah, Jénine.

Les affrontements au camp de réfugiés de Dheisheh

Les affrontements au camp de réfugiés de Dheisheh

Les autorités israéliennes ont libéré aujourd’hui, en fin d’après-midi, le prisonnier palestinien Bilal Kayed après 15 ans de prison dont six mois de détention administrative. Bilal Kayed a été emprisonné à l’âge de 19 ans, le 14 décembre 2001, au début de la Deuxième Intifada.

Le 13 juin 2016, date prévue de sa libération après 14 ans et demi d’incarcération, un tribunal israélien a décidé de prolonger de 6 mois son incarcération, sous le régime de la détention administrative. Le 15 juin, Bilal décidait d’entreprendre une grève de la faim illimitée. Après 71 jours de grève, de nombreuses protestations et mobilisations en Palestine et dans le monde, les autorités israéliennes renonçaient à renouveler la détention administrative de Bilal (voir notre article). Sorti de la prison de Hadarim, il a été accueilli triomphalement au barrage militaire de Jbara, près de Tolkarem, par des membres de sa famille et nombre de ses camarades du FPLP.

Bilal Kayed à sa libération cet après-midi

Bilal Kayed à sa libération cet après-midi

Le Tribunal de Grande Instance de Toulouse dans son jugement n’a pas retenu le motif « d’incitation à la discrimination en raison d’une ethnie, religion, nation » (basé sur la la loi de la presse) et les poursuites des parties civiles concernant cette accusation ont été jugées irrecevables. Ce qui amène ces parties civiles à faire appel. D’autre part le tribunal ne mentionne pas de prétendue illégalité du boycott d’Israël comme veulent le faire croire les associations sionistes.

Les juges ont débouté la LICRA et le BNVCA, à l’origine de la dénonciation reprise par le procureur, pour les dommages et intérêts qu’ils avaient réclamés. Il n’en demeure pas moins que les juges ont condamné quatre militants de BDS Toulouse à 1000 euros d’amende avec sursis, pour avoir participé à deux actions BDS en décembre 2014 et février 2015, en application d’un article évoquant « le refus de fourniture d’un bien ou d’un service »… Aucune enseigne n’avait pourtant porté plainte, considérant n’avoir subi aucun préjudice.

A l’audience du 22 septembre

A l'audience du 22 septembre

Les Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises (FARL) ont publié ce 27 novembre dans le journal Al-Akhbar un communiqué sur le décès de Rima, une des membres fondatrices du groupe, née le 7 septembre 1959 au Liban. Les FARL sont notamment connues par Georges Ibrahim Abdallah qui est emprisonné en France pour en avoir été membre et présumé leader. Rima a notamment participé à l’opération d’exécution de l’agent du Mossad Yaacov Barsimentov. Elle a d’ailleurs été condamnée (avec Georges) pour cette exécution, mais n’a jamais été attrapée. Elle a toute sa vie réussi a échappé tant aux forces sionistes qu’aux agents d’Interpol.

Le communiqué peut être lu en Français sur le site de Coup Pour Coup 31.

Extrait:
C’est le décès d’une héroïne qui a marqué par son courage unique et exceptionnel les plus importantes de nos opérations contre l’ennemi sioniste israélien. Elle n’a jamais pris trêve de la lutte contre l’injustice même jusqu’à ses derniers moments. Se suffisant pour cette lutte : de son pain de séjour, ses habits qu’elle porte et son revolver. Tout comme les martyres, inconnus jusqu’à leur mort. Préférant ainsi lier son nom, uniquement, à la cause pour laquelle elle s’est dédiée. Avec une boussole toujours pointée vers la Palestine.

Rima, combattante des FARL

Rima, combattante des FARL

Samer Al-Issawi, habitant de Jérusalem-Est occupée et Munther Snawbar, originaire de Naplouse, tont tous deux membres du FDLP (Front Démocratique de Libération de la Palestine), ont cessé ce 8 novembre la grève de la faim qu’ils avaient entrepris il y a 11 jours en solidarité avec les prisonnières du centre de détention de Damon. Les revendications étaient de demander le transfert des prisonnières vers un centre de détention plus proche du tribunal où elles sont jugées (les longs trajets quotidiens dans des fourgons non-climatisés étaient très pénibles), qu’elles puissent recevoir un traitement médical et qu’elles puissent recevoir la visite de Médecins Sans Frontières.

Samer Al-Issawi est un prisonnier bien connu, nous lui avons consacré plusieurs articles ces dernières années.. Il avait notamment fait grève pendant 266 jours entre 2012 et 2013.

Samer Al-Issawi et Munther Snawbar

Samer Al-Issawi et Munther Snawbar

Nous publions ici les traductions en français de deux textes de Nikos Maziotis. Le premier, très court, est un message de solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah, publié le 18 octobre à l’occasion de la semaine de solidarité. Le second a été publié le 31 octobre dans le cadre du procès en appel contre Lutte Révolutionnaire et concerne l’attaque contre la police anti-émeute grecque en représailles au meurtre d’Alexis Grigoropoulos le 6 décembre 2008.

Télécharger le texte de solidarité avec Georges Abdallah (en PDF)
Télécharger le texte lu à l’audience en appel contre Lutte Révolutionnaire le 31 octobre (en PDF)

Dans le cadre du festival Palestine, un soirée de soutien à Georges Ibrahim Abdallah aura lieu le mardi 8 novembre, au théâtre de la Verrière, 28 rue Alphonse Mercier, à Lille. Prendront la parole Suzanne Le Manceau du Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah (CLGIA) et Jean Louis Chalanset, avocat de Georges Abdallah. Concert de solidarité avec Dominique Grange accompagnée de Jonathan Malnoury (guitare, hautbois, oud) et Franck Chenal (batterie/percussions).

Dessin de Tardi pour Dominique Grange

Dessin de Tardi pour Dominique Grange