Comme chaque année, les soutiens de Georges Ibrahim Abdallah manifesteront le 24 octobre, date à laquelle il a été arrêté il y a 32 ans. La manifestation reliera la gare de Lannemezan jusqu’à la prison où Georges est emprisonné.

Voir l’appel à manifester sur le site de Coup pour Coup 31.
Voir notre dossier ‘Qui est Georges Abdallah ?’.

Libérez Georges Abdallah !

Libérez Georges Abdallah !

Des manifestants pro-palestiniens et pro-israéliens se sont affrontés mercredi devant la résidence du Premier ministre britannique au 10, Downing Street alors que le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu devait arriver dans l’après-midi à Londres. La police a dû séparer les deux groupes et a arrêté au moins deux manifestants après quelques légères échauffourées.

Côté pro-palestinien, ils étaient environ 400 à protester contre la visite à Londres de Benjamin Netanyahu qui doit y rencontrer David Cameron jeudi. Les manifestants scandaient des slogans comme « Arrêtez Netanyahu » ou « criminel de guerre ». En face, une centaine de militants agitaient le drapeau d’Israël. Plus de 108.000 personnes ont signé une pétition en ligne sur le site du Parlement britannique réclamant l’arrestation du Premier ministre israélien pour « crimes de guerre », notamment lors de la dernière guerre à Gaza.

Le face à face à Londres

Le face à face à Londres

Des dizaines de militaires israéliens sont entrés dans le camp de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée, pour arrêter un responsable du Jihad. Comme il n’était pas présent ou avait pu prendre la fuite, les militaires se sont approchés de la maison proche d’un responsable du Hamas, déjà emprisonné par le passé. Ils ont détruit le bâtiment mais ont été confrontés à des centaines de Palestiniens qui leur ont jeté des pierres et des cocktails Molotov. Cinq Palestiniens et un garde-frontière israélien ont été blessés. Le camp de Jénine, partiellement rasé lors de plusieurs jours d’affrontements avec l’armée israélienne en 2002 pendant la deuxième Intifada, est régulièrement le théâtre de violences entre soldats israéliens et Palestiniens. Mais les échanges de tirs de la nuit ont été d’une rare violence. Le camp, datant de 1953, est une ville dans la ville, qui abrite près de 20.000 réfugiés enregistrés.

Opération miltiaire israélienne dans le camp de Jénine (archive)

Opération miltiaire israélienne dans le camp de Jénine (archive)

Suite aux actions de résistance dans les prisons israéliennes, plusieurs collectifs appellent à manifester ce samedi 5 septembre à 15h, au Square Charles De Gaulle (Métro Capitole) à Toulouse.

Manifestation pour les prisonniers palestiniens.

Manifestation pour les prisonniers palestiniens.

Une manifestation s’est déroulée vendredi dans le village palestinien de Nabi Saleh en Cisjordanie à seulement une centaine de mètres de la colonie sioniste de Halamish. Après le début de la manifestation, les palestiniens ont jeté des pierres sur les forces israéliennes. Un soldat est alors intervenu pour arrêter un enfant, mais il s’est retrouvé isolé et entouré de jeunes manifestantes essayant d’empêcher l’arrestation. Les images de cet incidents sont devenues virales sur le net. A la suite des violents affrontements, les militaires ont finalement renoncé à cette arrestation, mais deux autres jeunes palestiniens ont été arrêtés pour avoir jeté des pierres.

Le village de Nabi Saleh est situé à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Ramallah et résiste contre l’occupation israélienne et la politique d’expansion illégale des colonies depuis 1976. La colonie d’Halamish, compte environ 1200 occupants et les 550 villageois perdent progressivement leurs terres.Sur les 5 km carrés appartenant aux habitants de Nabi Saleh, 60% sont des terres confisquées ou expropriées.

Le militaire cramponné à son jeune prisonnier

Le militaire cramponné à son jeune prisonnier

Khalida Jarrar, parlementaire du FPLP, féministe et ex-présidente d’Addameer (principale organisation de solidarité avec les prisonniers politiques) est emprisonnée depuis le 2 avril par les forces d’occupations israéliennes. Dans un premier temps, elle était emprisonnée sous le régime de détention administrative, donc sans aucun motif d’inculpation, elle a ensuite été inculpée de 12 accusations liées à son soutien aux prisonniers politiques. L’ouverture du procès a été reportée à deux reprises avant d’avoir finalement lieu ce 24 août. L’accusation avait amené trois témoins dont deux ont été arrêtés pour l’occasion (le troisième était déjà en prison…) Deux témoins ont déclaré qu’ils avaient été torturés, privés de sommeil et menacés d’arrestations contre leurs familles. L’accusation militaire a donc fait déclaré les deux témoins comme ‘hostiles’ par le juge. L’avocat de Khalida (membre d’Addameer) a fait valoir que des confessions obtenues sous la torture ne pouvaient pas être retenues. Le troisième témoin sera entendu le 20 septembre, lors de la prochaine audience.

Khalida Jarrar

Le 3 août dernier, trois israéliens avaient été blessées lundi soir par un cocktail Molotov lancé sur un véhicule en mouvement près du quartier de Beit Hanina, au nord-est de Jérusalem. La passagère de la voiture atteint a subi des brûlures, la voiture a dévié de sa route et heurté un autre véhicule, blessant légèrement son conducteur. Un autre homme a été légèrement blessé en tentant de combattre l’incendie. Le véhicule a entièrement brûlé. Les autorités israéliennes ont annoncé aujourd’hui avoir arrêté neuf Palestiniens pour ce jet de cocktail Molotov et pour d’autres actions du même type à Jérusalem.

La voiture en feu à Beit Hanina

La voiture en feu à Beit Hanina

Des dizaines de Palestiniens se sont confrontés aux habitants d’une colonie dans le centre de la Cisjordanie et aux soldats de l’armée israélienne. Un groupe de Palestiniens sont arrivés dans la zone située entre le village de Qusra et la colonie d’Esh Kodesh, avec l’intention de travailler la terre. Les Palestiniens se sont alors heurtés à une vingtaine de colons venus sur les lieux pour les en empêcher de travailler, ainsi qu’aux soldats de l’armée israélienne. Les affrontements ont alors commencé, au cours desquels plusieurs Palestiniens ont été blessés. Les soldats ont ensuite déclaré le secteur « zone militaire fermée ».

Un paysan palestinien de Qusra travaillant la terre, à l’arrière plan, la colonie sioniste d’Esh Kodesh

Un paysan palestinien de Qusra travaillant la terre, à l'arrière plan, la colonie sioniste d'Esh Kodesh

La police a dit avoir arrêté plus de 10 personnes dimanche pour jets de pierres sur des policiers et trouble à l’ordre public devant l’hôpital de la ville d’Ashkelon où est hospitalisé Mohammed Allan. Des manifestants arabes israéliens et palestiniens avaient prévu de se rassembler devant l’hôpital Barzilai, mais ont dû faire face à des militants de l’extrême-droite sioniste venus scander des slogans racistes et appelant à la mort de Allan. Des heurts ont éclaté, avec des jets de pierres des deux côtés. Les heurts se sont poursuivis alors que la police repoussait les manifestants arabes à la sortie de la ville.

Mohammed Allan, 31 ans, un avocat présenté par le Jihad islamique comme l’un de ses membres, avait été arrêté en novembre et a entamé une grève de la faim le 18 juin pour dénoncer le renouvellement de sa détention administrative, une mesure qui permet aux autorités israéliennes de le détenir sans inculpation pendant des périodes de six mois renouvelables. Il était toujours inconscient mais dans un état stable, il a été placé sous respirateur artificiel et sous perfusion d’eau salée.

Arrestation devant l’hôpital d’Ashkelon

Mise à jour (19 août): M. Allan a vu la mesure de détention administrative qui le concernait levée ce mercredi. La Cour suprême a indiqué que M. Allan devrait être soigné désormais comme n’importe quel autre patient de l’hôpital. Sa famille et ses amis pourront lui rendre visite, pas en tant que prisonnier.

Arrestation devant l'hôpital d'Ashkelon

Une cinquantaine de militants de BDS France a fait une action « Apartheid Sur Seine » jeudi pour dénoncer l’opération de propagande « Tel Aviv Sur Seine ». Non loin de l’entrée de « Tel Aviv Sur Seine », ils se sont placé en plein milieu d’une traversée, au niveau du pont d’Arcole, dans un endroit très visible. Ils ont déployé une banderole et crié des slogans. Les CRS on essayé de les déloger, mais les manifestants se sont assis en se tenant pas les coudes. L’initiative a fini en manifestation d’environ 150 personnes.

En coordination avec cette initiative, quatre militants ont organisé une action « Flotille Sur Seine ». Ils ont loué des petits bateaux et ont ramé jusqu’à près de « Tel Aviv Sur Seine » ou ils ont réussi à déployer un drapeau palestinien. Ils se sont fait arrêtés par la brigade fluviale et amenés au commissariat. Ils seront entendus mardi pour « rébellion, navigation sans autorisation, et attroupement armé » (« armé », à cause des rames…).

Une des quatre interpellation sur la Seine

Une des quatre interpellation sur la Seine