Rappeur, militant communiste et antifasciste, il est emprisonné depuis le 16 février 2021 et a été condamné à plusieurs années de prison pour « apologie du terrorisme » pour ses morceaux et prises de position contre la monarchie ou en soutien aux prisonniers des GRAPO (voir ici). Récemment, il a été transféré à la prison de Lledoners. Voici la nouvelle adresse pour lui écrire :

Pablo Rivadulla Duró · Centre Penitenciari de Lledoners · C-55, km. 37 · 08250 Sant Joan de Vilatorrada (BARCELONA)

Dossier(s): Espagne Tags: ,

Dans une lettre écrite le 30 juillet 2025 et récemment parvenue à ses soutiens, le prisonnier antifasciste Marcos Martín Ponce alerte sur la poursuite de la politique de négligence médicale dont est victime María José Baños, combattante des GRAPO emprisonnée depuis des décennies (voir notre article).

Cette fois, j’écris sur l’absence totale de soins médicaux que nécessitent les maladies de Marijo. Voyons voir, à ce stade, je ne pense pas que cela surprenne qui que ce soit que la bourgeoisie espagnole soit déterminée à écraser les communistes les plus conséquents. […] C’est un avertissement à tous : « Si vous osez lutter contre le fascisme, nous vous écraserons. » Tel est le message adressé à la classe ouvrière alors que les tambours de la guerre résonnent dans le monde entier et que l’État espagnol collabore activement sur tous les fronts impérialistes. Jamais auparavant on n’a vu autant de lois « antiterroristes » appliquées pour contenir la conscience antifasciste des travailleurs. C’est dans ce contexte que nous situons l’offensive fasciste de l’État contre les prisonniers politiques malades. La véritable maladie de ces prisonniers politiques, c’est la prison ; ce sont des décennies de maltraitance physique, psychologique, sanitaire et alimentaire. Telles sont les causes de leurs maladies, et la négligence n’en est que la continuation. (lire la suite)

María José Baños est une prisonnière antifasciste des GRAPO (Groupes de résistance antifasciste du premier octobre) qui est victime d’une politique de négligence médicale après plusieurs décennies de détention (voir notre article). Lors de l’avant-dernière étape de la Vuelta, le Mouvement Anti-Répression de Madrid a organisé une action de soutien à la prisonnière politique en peignant un graffiti sur la chaussée sur laquelle passaient les cyclistes.

Ce 7 septembre, Victoria Gómez Mendez fêtera ses 71 ans derrière les barreaux. Militante du Parti Communiste d’Espagne (Reconstitué) – PCE(r) depuis 1975, elle rejoint en 1995 le Groupe de résistance antifasciste du premier octobre (GRAPO). Durant les années 80, 90 et 2000, elle est arrêtée et emprisonnée à plusieurs reprises par l’État espagnol et la France. Elle a été condamnée à plusieurs dizaines d’années de prison pour des actions revendiquées par les GRAPO. Afin de briser son isolement, ses soutiens appellent à lui écrire pour son anniversaire à cette adresse :

Victoria Gómez Mendez · Centro Penitenciario a Lama · 36830 A Lama · Pontevedra · España

Dossier(s): Espagne Tags: , ,

Prisonnière antifasciste des GRAPO, María José Baños Andújar est dans un état de santé critique après plusieurs décennies de prison (voir notre article). Elle a besoin d’une greffe du foie et de soins spécialisés qu’elle ne pourra recevoir qu’après sa libération. L’administration pénitentiaire non seulement lui refuse ces soins, mais lui a récemment restreint l’accès à des médicaments essentiels, accélérant ainsi sa détérioration. Cette négligence envers sa santé n’est pas un incident isolé. Elle s’inscrit dans une politique systématique envers les prisonniers politiques, où le refus de soins médicaux devient un outil de répression, comme l’illustre les cas de Lucio García Blanco et Mónica Refoxos Pérez. Afin de dénoncer cette situation, ses soutiens appellent à envoyer des lettres au directeur de la prison où elle est détenue (texte et adresse ici). 

Maria José Baños Andujar est une combattante des GRAPO (Groupes de résistance antifasciste du premier octobre) qui est emprisonnée dans le cadre de ses activités militantes depuis le 18 juillet 2002 en Espagne. Auparavant, elle a été en détention de nombreuses années où elle s’est politisée en côtoyant des militantes communistes incarcérées. Au total, elle a été en détention durant plus de 35 ans. Elle est séropositive et souffre de différentes maladies depuis longtemps (voir notre article). Dans une lettre publiée en juin 2025, son camarade Marcos Martín Ponce alerte sur la politique de négligence médicale qu’elle subit et qui l’a amené à avoir un état de santé physique et psychologique très préoccupant (voir ici).

Manuel Pérez Martinez, connu sous le nom de « Camarade Arenas », est le secrétaire général du Parti communiste d’Espagne (reconstitué) – PCE(r). Après 32 ans de prison tout au long de sa vie, dont les 25 dernières années en France puis en Espagne, il vient d’être libéré de la prison d’Aranjuez ce mercredi 5 mars 2025 à l’âge de 80 ans. D’autres prisonniers du PCE(r) ou des GRAPO sont toujours emprisonnés (voir notre dossier).

Arenas à sa sortie de prison le 5 mars 2025.

Dossier(s): Espagne Tags: ,

Betta Lazagna, militante communiste et membre fondatrice du Secours Rouge International (SRI) est décédée la semaine passée à Rome. Un hommage du SRI a été lu lors d’une cérémonie le dimanche 28 juillet. Le texte est accessible sur le site du Secours Rouge International (lire le texte ici).

Ce mardi 27 avril, Manuel Arango, 72 ans, est sorti de la prison de Herrera de la Mancha après 20 ans de détention pour appartenance au Parti Communiste d’Espagne (reconstitué), le PCE(r). Né en 1948 dans une famille ouvrière du Leon, Manuel Arango a travailler comme ouvrier chez SEAT et a participé à la résistance anti-franquiste dans le cadre de l’Organisation Communiste Marxiste-Léniniste d’Espagne, qui allait fonder le PCE(r). Il avait participé à l’organisation de guérilla des GRAPO. Arrêté et torturé en 1982, il est resté détenu jusqu’en 1989. Après sa libération, il repasse dans la clandestinité jusqu’à une nouvelle arrestation en 2007 et une détention qui a duré jusqu’à aujourd’hui. Il a été accueilli à sa sortie de prison par des manifestants brandissant les drapeaux rouges et républicains.

Notre dossier sur les prisonniers du PCE(r)  et des GRAPO