La Police du Pérou a offert une récompense de 13 millions de Sol (environ 4.9 millions de dollars) pour l’arrestation de Víctor Quispe Palomino, le « camarade José ». Le « camarade José » dirige la principale force du PCP-SL: le Comité Régional Principal du Centre (CRPC), actif dans la région VRAE. Il incarne la ligne ’Proseguir’ (’continuité’) du PCP-SL opposée à toute négociation avec le gouvernement. La police estime les forces « régulières » (permanentes) du CRPC dans la région VRAE à 12 colonnes de quelques dizaines de combattants chacune. L’action du CRPC s’étend aux départements de Junín (Satipo), Ayacucho Huanta-La Mar. Il a comme base d’appui la région de Vizcatán-Huanta, et s’efforce d’étendre son action aux provinces de Tayacaja, Churcampa et auxs districts de Huachocolpa et de Surcobamaba (Huancavelica), de Chincheros, Ocobamaba et Andahuaylas (Apurimac).

Début mars, une colonne de guérilleros a été signalée dans quelques communautés de la rive droite de la rivière Mantaro (VRAE). Ils ont distribués des tracts parlant de la « déroute du révisionnisme armé d’Artemio » et annonçant que les « les cadres, les combattants et les masses du Huallaga se joindront au Comité Régional de l’Oriente (CRO), pour réaliser des actions politiques et militaires ». Ces tracts célèbrent la chute d' »Artemio », exposant qu’il a été « démasqué et battu par le développement de la victorieuse guerre populaire démocratique de résistance nationale contre le super-imperialisme yankee ». En février, une colonne de 150 guérilleros du CRPC aurait pénétré dans le Haut Huallaga pour y créer une base d’appui et y relancer la guerre populaire. 250 km séparent le Haut Huallaga de la région VRAE.

Camarade josé

Camarade josé

Le gouvernement péruvien a prorogé par 60 jours l’état d’urgence dans les localités de trois départements amazoniens, en raison de la présence du PCP-SL dans des divers secteurs ruraux du Huallaga. L’état d’urgence a été déclaré dans les districts de Cholón (province de Spondias), la Mousson (province de Huamalíes) et dans la province de Leoncio Prado, dans le département de Huánuco. De la même manière, dans la province de Tocache du département du San-Martin et dans la province de Padre Abad, dans le département d’Ucayali. L’état d’urgence implique la suspension des droits personnels de liberté et de sécurité, de l’inviolabilité de domicile, de la liberté de réunion et de déplacement.

Walter Díaz Vega, le « camarade Percy », successeur du « camarade Artemio » à la tête du Comité Régional du PCP-SL du Haut Huallaga (le CRH), a été capturé dans une région de jungle du Huánuco. Alors que l’ensemble rejette les « lettres de paix » attribuée au « Président Gonzalo » après son arrestation, le CRH d' »Artemio » avait accepté l’idée d’un accord de paix avec le gouvernement. Les autres instances du PCP-SL rejettent toutes cette idée, mais c’est le Comité Régional Principal du Centre (CRPC), actif dans la région VRAE, actuellement dirigé par Víctor Quispe Palomino, le « camarade José », qui incarne principalement la ligne ‘Proseguir’ (‘continuité’) du PCP-SL. Après l’effondrement de la fraction liquidatrice dans le Haut Huallaga (confirmé par l’arrestation de samedi) une colonne de 150 guérilleros du CRPC aurait pénétré dans le Haut Huallaga pour y créer une base d’appui et y relancer la guerre populaire.

Par ailleurs, on a appris qu’Óscar Ramirez Durand, le « camarade Feliciano », sera appelé comme témoin dans le procès contre Florindo Flores Hala, le « Artemio ». Dans une déclaration que « Feliciano » a faite le 24 juin 2005 à son procès, « Feliciano » a dit avoir été témoin de remise massive d’argent d' »Artemio » à Abimael Guzmán, le « président Gonzalo », à l’occasion des réunions du comité Central. Pendant 11 ans, entre 1988 et 1999, « Feliciano » et « Artemio » ont été ensemble au Comité Central du PCP-SL. Selon la thèse de l’accusation, le CRH s’était limité, jusqu’aux années ’90, à lourdement taxer les narcotrafiquants pour financer le PCP-SL, mais que, par la suite, devenu autonome, il se serait directement lancé dans le trafic.

Florindo Eleuterio Flores Hala, plus connu sous le nom de ‘camarade Artemio’ et dirigeant du comité régional Huallaga du PCP-SL a été capturé il y a une quinzaine de jours au cours d’une opération militaro-policière dirigée contre lui. Très grièvement blessé par plusieurs balles (il avait d’ailleurs d’abord été donné pour mort), il a été soigné dans un hôpital militaire avant d’être rapidement transféré dans un établissement pénitentiaire de haute sécurité. Hier, il a été officiellement inculpé pour ‘terrorisme’ et ‘trafic de drogue’. Son procès, auquel devraient témoigner plus de 200 personnes d’après les autorités, devrait commencer dans quatre mois. Le ‘camarade Artemio’ avait récemment adopté des positions liquidatrices et avait admis en décembre dernier la défaite du PCP-SL avant d’affirmer que les guérilleros étaient prêts à négocier avec le gouvernement. Cette position lui avait valu de violentes critiques de la part des autres instances du PCP-SL.

Camarade Artemio

Camarade Artemio

Les militaires opérationnels dans la Vallée du Río Apurímac et de lac rivière Ene (VRAE) ont intensifié leurs opération dans le but de capturer Víctor Quispe Palomino, le « camarade José » qui dirige le comité régional du PCP-SL. Le vice-ministre de la Défense a annoncé une stratégie et des moyens pour reprendre le contrôle total de la région VRAE d’ici 2016.

La guérilla maoïste de la VRAE a attaqué la « base contre-subversive Union Mantaro », dans la province de Huanta (région d’Ayaucho), tuant un officier de l’armée péruvienne. C’est une colonne du comité régional du PCP-SL dirigé par le « camarade José » qui a mené cette attaque hier.

Une colonne de quelques dizaines de guérilleros du PCP-SL a occupé la localité de Papaplaya (province de San Martin) lundi de 15h à minuit passé. Ils ont prononcé des discours appelant à la libération du « camarade Artemio » et à la guerre populaire. La colonne venait de Pucallpa en suivant la voie fluviale, et après avoir quitté Papaplaya, est parti vers Chipurana. On a signalé par ailleurs, dans d’autres localités, que le slogan “Artemio Libertad” ainsi que des marteaux et des faucilles avaiient été peint sur de nombreux murs. A chaque fois, les tags ont été maculés ou effacés par les autorités.

Pérou: Une colonne de la guérilla maoïste prend le contrôle d’une localité

Le Département d’État des États-Unis offre une récompense de cinq millions de dollars pour le renseignement qui amènera à la capture de Víctor Quispe Palomino, alias « camarade José ». La guérilla dirigée par le « camarade José » est depuis des années la principale guérilla du PCP-SL (avec une colonne principale qui compterait, selon les forces de sécurité, au moins 200 combattants). Plus importante que celle du Haut Huallaga dirigée par le « ‘camarade Artemio », qui avait adoptée des position liquidatrices et qui vient d’être défaite militairement, la guérilla du « camarade José » est active dans la région de la Vallée des rivières Apurimac et Ene (VRAE), dans la zone centrale de l’Amazonie péruvienne.

Le ministre péruvien de la Défense vient d’annoncer la capture de Florindo Eleuterio Flores, le « camarade Artemio ». Celui a été retrouvé très gravement blessé. Selon un premier bilan médical, son bras droit, touché par une balle il y a quelques jours, serait pratiquement perdu.

EDIT:
Voir un sujet de la télévision péruvienne à ce sujet

Pérou: Capture du « camarade Artemio »

Une vaste opération militaro-policière est en cours pour tenter de capturer le « camarade Artemio », dirigeant du Comité régional Huallaga du PCP-SL. Les forces policières prétendent avoir localisé le « camarade Artemio », qui serait blessé de deux balles (au bras et au thorax), escorté d’une demi-douzaine de guérilleros près à la rivière Mishollo, dans le secteur de Túpac Amaru, (province de Tarapoto/Saint-Martin). Le groupe aurait dû abandonner tous les sacs à dos contenant leurs effets personnels et des réserves de munitions.

Le « camarade Artemio » représente la ligne liquidatrice qui, au sein du PCP-SL, prône une « solution politique » à la guerre populaire, c’est-à-dire l’abandon de la guerre populaire en échange d’une amnistie et de la possibilité de participer à la vie politique bourgeoise. Cette position (comme le projet du MOVADEF) a été dénoncée comme contre-révolutionnaire par d’autres instances du PCP-SL, notamment par la Base Mantaro Rojo