Les autorités ont annoncé qu’une équipe formée de membres des Armed Forces of the Philippines et e la Philippines National Police avaient capturé un haut dirigeant du CPP-NPA – Communist Party of Philippines-New People’s Army. Mardi, elles ont afirmé que Bernabe Tubongbanua, ailas Mamay et Bimboy avait été arrêté dans le district de Jarsi, à Iloilo sur l’île de Panay suite à une opération de surveillance. Tubongbanua est membre du Regional Finance Bureau et officier de renseignements pour la région de l’île. Il a été interpellé en vertu d’un mandat d’arrêt émis pour meurtre. Lors de sa capture, il était en possession de documents à haute valeur confidentielle et d’explosifs. Le porte-parole des forces de sécurité a déclaré qu’il serait également poursuivi pour son implication suspectée dans une série d’activités d’extorsion de grosses sociétés dans les zones urbaines de l’île de Panay et pour deux incendies distincts dont il aurait été l’auteur en 2011.

Un policier de Nabunturan a été capturé par des guérilleros du 27e Front de la NPA qui avaient établi un barrage filtrant entre les villages de Mainit et d’Anislagan, dans la province de Compostella Valley. Les guérilleros avaient capturé deux autres personnes, dont un second policier, mais celles-ci sont parvenues à s’échapper. Les guérilleros ont aussi fait exploser un IED près du village de Cabidianan, dans la même province, visant un détachement de l’armée gouvernementale mais sans lui occasionner de perte.

Un détachement du 57e bataillon de l’armée gouvernementale a affronté un groupe de guérilleros maoïste appartenant au 72e front de la NPA dans la localité de Makilala, (Cotabato-Nord). Les guérilleros ont pu s’échapper, emportant leur(s) blessé(s). L’armée a récupéré sur le lieu de la fusillade un fusil M-16.

Un violent combat a eu lieu entre les guérilleros maoïstes de la NPA et des troupes appartenant au 34e bataillon d’infanterie 34e et à la 81e compagnie de reconnaissance de la 8e division d’infanterie dans les jungles de Palapag, (Northern Samar). Les forces gouvernementales, après une fusillade de 30 minutes, s’est emparée d’une base de la guérilla composée d’une dizaines de logements. Les guérilleros ont pu disparaître dans la jungle, mais ils ont dû laisser derrière eux des armes, des équipements et des documents (photo). Un autre combat a eu lieu à Bad-que, (San Joaquin, Iloilo), opposant les guérilleros aux soldats du 82e bataillon d’infanterie.

Philippines: Deux combats entre l’armée et la guérilla

Trois guérilleros présumés de la NPA ont été tués mardi dans une fusillade avec des troupes du 2nd Regional Public Safety Battalion (RPSB) et de la Cagayan Provincial Public Safety Company (CPPSC). La fusillade s’est produite à Lakambini, Tuao town dans la province de Cagayan Valley. Les forces de la contre-guérilla avaient répérés les présumlés guérilleros dans une maison. Les forces gouvernementales ont récupéré deux fusils d’assaut et un pistolet et ont lancé une opération de ratissage pour retrouver les huit guérilleros qui se sont échappés.

Mardi, les forces de sécurité auraient arrêté un dirigeant haut placé de la NPA sur l’île de Bohol. Ruben Nabas, également connu sous divers pseudonymes – Ka Ebyong, Ka Elmer, Ka Padi, Ka Rex – aurait été interpellé par des policiers et des soldats à un point de contrôle à Barangay Catbigian (Bohol, région Visayas centrales). D’après les autorités, Nabas serait le dirigeant de la Special Partisan Unit de la NPA pour la région Visayas Centrales. Il a été arrêté pour possession illégale d’armes. Les forces de sécurité ont saisi sur lui un .45, un 9mm, du liquide et des documents qui contiendraient des renseignements de haute importance.

Comme annoncé, les guérilleros maoïstes de la NPA ont libéré deux de leurs prisonniers, un soldat et un policier, à Davao del Norte. Les deux hommes avaient été capturés séparément dans des barrages établis sur les routes de la région par la guérilla. La NPA a l’usage de faire passer les militaires et policiers prisonniers en jugement, certains ayant même été exécutés pour «crimes graves et impardonnables contre la révolution et les masses populaires ». Mais le plus souvent, les prisonniers s’en sortent avec un simple avertissement et sont libérés quelques jours après leur capture.

Un détachement de l’armée philippine est tombé par hasard sur un camp NPA à Barangay Rizal (Basey Samar) le premier février et une fusillade de 45 minutes s’en est suivie à la faveur de laquelle les guérilleros ont pu disparaître dans la jungle. Les militaires ont néanmoins pu mettre la main sur des armes, des munitions et des documents. L’incident survient juste après que les autorités philippines aient déclaré douze ville de la région de Samar « insurgence-free ». Une zone est déclarée « sans insurection » si la guérilla y est jugée trop faible pour influencer ses habitants et leurs activités. Le rôle principal de maintien de l’ordre y est alors transféré de l’armée aux autorités locales.

Lundi dernier, toujours dans le Samar, une détachement du 87e bataillon d’infanterie s’était heurtée à 20 maoïstes à proximité de Barangay Baes, à quelque 18 kilomètres de la ville de Motiong. Un soldat avait été tué et deux autres blessés.

Ce vendredi, les combattants de la NPA ont d’abord attaqué un détachement de la milice de contre-guérilla dans la région de Caraga (province d’Agusan del Sur), et ont ensuite abattu un milicien non loin de là. Un sergent de l’armée a été tué le même jour dans un affrontement dans le village de Malamodao (près de Maco, dans la province de Compostela Valley). Un troisième groupe de guérilleros a mitraillé un poste de l’armée dans la ville voisine de Mabini.