La Conférence des commandants des polices cantonales de Suisse (CCPCS) exige la création d’une unité de police d’au moins 300 hommes, spécialement entraînée et équipée, pour lutter « contre le hooliganisme et les agissements d’extrémistes de droite et de gauche », Au départ, le rapport interne des policiers prévoyait une force de 800 policiers. Missions de ce corps de police « volant » sur toute l’étendue du territoire national : veiller au maintien de l’ordre lors de manifestations sportives et politiques à risques. Une telle unité existe déjà en Allemagne. Cette proposition est actuellement entre les mains d’une commission de la Conférence cantonale des directeurs des départements de justice et police (CCDJP).

Une grosse centaine de manifestants s’étaient rassemblés ce samedi après-midi pour protester contre le Forum Economique Mondial (WEF) qui se déroule actuellement à Davos. Ils étaient entourés par un fort contingent de policiers portant casques et boucliers. Rapidement, ceux-ci sont entrés en action pour disperser le rassemblement. Ils ont tiré des jets d’eau à forte pression et des balles en caoutchouc en direction des manifestants, qui ont répliqué en lançant des boules de neige. Notons que la manifestations s’est déroulée devant un hôtel situé à 700 mètres du centre de conférence, celui-ci étant encerclé par quelques 5000 militaires patrouillant arme au poing.

Dispersion de la manif anti-WEF

Dispersion de la manif anti-WEF

Vers 9 heures ce matin, une explosion a eu lieu dans un hôtel situé à deux kilomètres de centre de meeting de Davos, en Suisse, où se déroule depuis deux jours le Forum Economique Mondial. Elle a occasionné des dégâts mineures (fumées, bris de vitres,…) et personne n’aurait été blessé. Selon les premiers éléments de l’enquête, un engin pyrotechnique placé dans un local à matériel en serait l’origine. Un quotidien local affirme avoir reçu un e-mail de revendication envoyé par des anti-WEF. Une enquête a été ouverte.

Explosion à Davos en marge du WEF

Explosion à Davos en marge du WEF

Pour la deuxième fois en six mois, le prisonnier vert anarchiste Marco Camenisch a été transféré. En octobre dernier, il était passé de la prison de Zurich à la prison de sécurité optimale à Orb. Cette fois, il a été transféré à la prison de Lenzburg. Les raisons de ce nouveau transfert ne sont pas connues. Mais il est clair que pour les prisonniers, chacun de ces déménagements signifie une grande dose de stress: nouvelle situation, nouveau régime, nouveaux harcèlements. Pou lui manifester sa solidarité, les courriers peuvent lui être adressé à l’adresse suivante:
– Marco Camenisch
– Justizvollzugsanstalt Lenzburg
– Postfach 75
– 5600 Lenzburg
– Suisse

Les ambassades tunisiennes de Berne et de Paris ont été la cible d’attaques anonymes ces derniers jours. Cette nuit, plusieurs départs de feu ont été provoqués à l’ambassade du Tunisie à Berne. Le feu ne s’est cependant pas allumé. A Paris, le consulat a subi une petite explosion dans la nuit de dimanche à lundi, celle-ci ayant causé des dégâts minimes sur la devanture métallique du bâtiment. Dans les deux pays, une enquête a été ouverte pour trouver les responsables de ces actions.

Ambassade tunisienne à Paris

Ambassade tunisienne à Paris

Du 6 au 8 décembre, le prisonnier vert-anarchiste Marco Camenisch a mené une grève de la faim solidaire avec les trois militants verts-anarchistes accusé d’une tentative d’attentat contre le centre de recherche d’IBM en Suisse et actuellement détenus à l’isolement. A cette occasion, Marco salue les participant au Symposium annuel contre l’isolement carcéral et les prisonniers communistes et antifascistes espagnols en grève de la faim pour leur regroupement.

calicot Marco Libero en Suisse

calicot Marco Libero en Suisse

Dimanche, en Suisse, 52,9% des votants ont accepté l’initiative de la droite conservatrice pour le renvoi systématique des criminels étrangers. L’initiative acceptée dimanche par le peuple suisse touche aussi les immigrés de deuxième et de troisième génération, étant donné que les enfants d’immigrés ne reçoivent pas automatiquement la nationalité suisse. Ainsi, des personnes nées et élevées en Suisse seront susceptibles d’être renvoyées dans des pays dont elles ne connaissent rien. Selon l’initiative, les criminels purgeront leur peine en Suisse, avant d’être systématiquement renvoyés.

Après l’acceptation de l’initiative sur le renvoi des criminels étrangers, le siège de ’Union démocratique du centre (UDC / droite conservatrice qui a dépensé des millions pour une campagne en faveur de cette initiative) à Berne a été la cible d’actes de vandalisme dans la nuit de dimanche à lundi. Plusieurs vitres ont été brisées, des stores endommagés et des murs souillés, (photo). Trois voitures parquées dans les environs ont également été touchées. A Zürich, plusieurs centaines de personnes ont protesté dimanche soir. Des déprédations ont eu lieu en marge de cette manifestation non autorisée. Divers objets ont été lancés en direction des forces de l’ordre et des vitrines ont été brisées. La police a fait usage de balles en caoutchouc, de gaz irritant et de lances à eau. Un individu a été arrêté. Les dommages se chiffrent en dizaines de milliers de francs.

Suisse: Incidents après l’acception d’une loi xénophobe

Le Procureur Fédéral suisse accentue le régime d’exception contre Silvia, Costa et Billy, les trois militants anarchistes arrêtés le 15 avril dernier, accusés de transport et de tentative d’utilisation de matériel explosif. De nouvelles limitations au courrier viennent d’être introduites qui rendent purement et simplement impossible l’entrée ou la sortie de lettres, sinon sur base du pouvoir discrétionnaire et des décisions du Procureur. Il s’agit d’une tentative évidente d’isoler les trois prisonniers en interrompant totalement le canal de leurs communications avec l’extérieur.

Le samedi 12 juin a eu lieu à Fribourg une manif contre les violences policières. Un cortège d’environ 150 à 200 personnes, surtout des anarchistes et des communistes, derrière une grande banderole de front, a atteint la prison à la Karrweg où Erdal est incarcéré.
Erdal est le frère du jeune lyonnais Sébastien abattu par la police vaudoise, deux personnes sont toujours en prison : Yunus, le chauffeur de la voiture dans laquelle Sébastien a été tué et Erdal, le frère de Sébastien qui a été arrêté lorsqu’il était venu chercher le corps du défunt avec sa famille.

Arrivés à la prison, les manifestants ont allumés divers engins pyrotechniques. La polcie a alors tiré des balles en caoutchouc. Le le cortège a commencé à se disperser après que des vitres d’un poste de police ont été brisées. Apparemment, il y a aussi eu un début d’incendie. 47 personnes interpellées, 29 ont été relâchées durant la nuit de samedi à dimanche, et les 18 autres dimanche en fin d’après-midi.

manifestation à Fribourg contre les violences policières

manifestation à Fribourg contre les violences policières