Militant antifasciste emprisonné en France et sous le coup d’un mandat d’arrêt européen de la Hongrie, Gino Abazaj vient d’être remis en liberté dans l’attente de la décision de la justice sur son extradition (voir notre article). C’est une première victoire pour ses soutiens, mais la mobilisation continue pour que la France refuse son extradition.

Mardi 25 mars dans la matinée, un étudiant et syndicaliste de la FSE a été arrêté à son domicile et placé en garde à vue jusqu’au milieu de l’après-midi. Cette interpellation a eu lieu car le militant de 19 ans aurait posté une « menace » sur les réseaux sociaux contre des membres de l’organisation étudiante d’extrême droite UNI.

 

Dimanche 23 mars, plusieurs dizaines d’habitants et personnes solidaires ont occupé un bâtiment dans le quartier de la Reynerie à Toulouse afin de s’opposer à un projet de destruction du lieu par la mairie. Cette occupation a été violemment expulsée deux jours plus tard et la police a interpellé une dizaine de personnes. Face à cette situation, le Comité Populaire D’Entraide et de Solidarité du Mirail appelle à un rassemblement le 25 mars à 18H30 sur la dalle Abbal (métro Reynerie).

Du 27 au 30 mars à Toulouse, Kaboum organise le Mars Libertaire avec de nombreuses discussions, projections, rencontres et spectacles. « Dans un contexte politique fascinant, où l’état réprime toujours d’avantage les mouvements et luttes libertaires, nous avons besoin de ces espaces si nous voulons construire et renforcer la lutte contre tous les systèmes de domination » soulignent les organisateurs.

Vendredi 28 mars dès 19H à la Chapelle, le Secours Rouge Toulouse animera un débat suite à la projection de Z de Costa-Gavras sur la répression de l’antifascisme en Europe. Le programme complet

Début mars, un militant pro-palestinien a été arrêté et placé en garde à vue pendant 48H dans le cadre d’une enquête pour « apologie du terrorisme » (voir notre article). Actuellement sous contrôle judiciaire et avec une interdiction de manifester, l’activiste vient d’apprendre qu’il était suspendu à titre conservatoire de son travail pour une durée de 4 mois, soit à la fin de son contrat.