Les principales centrales syndicales béninoises sont déterminées à aller au bout de la grève générale décrétée début janvier. La grève générale dans l’administration publique est passée de 48 h à 72 h par semaine. Les syndicats exigent le respect des libertés démocratiques et syndicales, le limogeage du préfet et du commissaire de Cotonou qui avaient ordonné la répression d’une manifestation syndicale, la garantie de la sécurité à tous ceux qui ne partagent pas les mêmes point de vue que le pouvoir, l’annulation d’un concours de recrutement ministériel frauduleux, le paiement aux agents de l’Etat, y compris les enseignants, d’une augmentation décidée en 2011, la restitution des défalcations pour fait de grève et le relèvement du Smig.

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Deux personnes ont été tuées dans une confrontation avec la police alors que les habitants d’un village de la province du Nord-Ouest marchaient vers la ville de Brits pour dénoncer la pénurie d’eau. Cet incident est le dernier d’une série d’affrontements entre la police et les manifestants en colère en raison de la mauvaise qualité des services publics. Selon le porte-parole de la police locale: ‘Deux manifestants sont morts et deux autres ont été blessés alors qu’ils défilaient vers Brits et ont affronté la police. On suspecte des policiers d’avoir tiré vers les manifestants et l’enquête est en cours’. Il n’a pas donné davantage de détails, notamment sur la nature des tirs policiers. Il semblerait qu’ils aient tiré à balles réelles tandis que d’autres parlent de balles en caoutchouc.

Manifestation villageoise à Brits

Manifestation villageoise à Brits

Les agents grévistes de la Société nationale de chemin de fer du Congo (SNCC) se sont affrontés avec des policiers ce mercredi 9 janvier à Lubumbashi. Les agents de la société ferroviaire accompagnés de leurs enfants ont brûlé des pneus et lancé des projectiles sur des éléments de la police. Les forces de l’ordre ont réagi en lançant des grenades lacrymogènes et en usant des gourdins. Il y aurait eu des blessés et des arrestations.

Les principales centrales syndicales du Bénin ont décidé d’une grève générale de 48 heures pour le « respect scrupuleux et la jouissance sans entrave » des libertés démocratiques et syndicales, le relèvement du préfet et du commissaire central de Cotonou responsable de la brutale répression d’une manifestation syndicale. Elles exigent aussi le paiement aux agents de l’Etat, y compris les enseignants, des 25% d’augmentation décidé en 2011, la restitution des défalcations pour fait de grève et le relèvement du Smig au moins dans les secteurs privés et parapublics.

Dans les administrations publiques à Cotonou, capitale économique du Bénin, le mot d’ordre a été respecté par la majorité des travailleurs. Plusieurs ministères sont fermées. La grève est aussi bien suivie dans les universités, les hôpitaux, la radio et la télévision publiques.

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La géante marche de protestation prévu pour ce vendredi 27 par six centrales et fédérations syndicales a faillit tourner au drame. Très tôt ce matin à Cotonou, alors que les responsables syndicaux et les syndiqués membres de la Cstb, de la Csa-Bénin, de la Cgtb, de la Cosi-Bénin, de la Cspib et de la Fesyntra-Finances, se préparaient à descendre ensemble dans les rues de Cotonou, ils ont été encerclés dans l’enceinte de la bourse du travail et empêchés à coups de matraque et de gaz lacrymogène par un impressionnant contingent des forces de sécurité. Cette violente répression a fait dans le rang des manifestants une dizaines de blessés

La marche avait pourtant été légalement autorisée par la Mairie de la ville de Cotonou, mais aux dernières nouvelles, c’est le préfet des départements de l’Atlantique et du Littoral qui aurait pris des dispositions pour empêcher la marche. Outre la précarité de la vie dans les foyers et le manque d’emploi, les responsables des centrales et confédérations syndicales et leurs militants avaient prévus de dénoncer l’insécurité qui a refait surface, avec l’agression des voix discordantes au régime Yayi.

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Six organisations et Confédérations syndicales du Bénin ont appelé mardi les travailleurs à participer à une marche pacifique de protestation vendredi, contre les violations des libertés syndicales et réclamer une amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Il s’agit notamment des secrétaires généraux de la Confédération des syndicats des travailleurs du Bénin (CSTB), de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA Bénin), de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB), de la Centrale des syndicats du secteur privé et indépendant du Bénin (CSPI), et de la Fédération des syndicats des travailleurs des finances (FESYNTRA-Finances).

Les atteintes aux libertés syndicales, publiques et d’expression se multiplient et l’insécurité prend des proportions alarmantes depuis un certain temps avec des tentatives d’assassinat des leaders d’opinion, dont le dernier cas est celui encore non élucidé du président de l’ONG ALCRER, Martin Assogba.

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Le personnel de sécurité du géant anglo-sud-africain Anglo American Platinum (Amplats) a procédé à des tirs de sommation et appeler la police pour disperser une foule en colère. Un groupe d’habitants a protesté à la mine de Mogalakwena (province du Limpopo, nord) pour demander des emplois permanents. Cinq camions ont été endommagés et l’entreprise a fait appel à la police nationale pour s’efforcer de ramener le calme dans la zone.

Rassemblement devant l'Anglo American Platinum

Rassemblement devant l’Anglo American Platinum

Le groupe sud-africain Shoprite qui avait licencié 3000 employés en Zambie en début de semaine, a annoncé ce vendredi les avoir réintégrés. Les dirigeants disent avoir fait l’objet de pression de la part du gouvernement qui aurait menacé Shoprite de révoquer son permis commercial si elle procédait à ces licenciements. La Zambie est le pays qui compte le plus de magasins (21) du distributeur dont le siège social est à Cape Town et qui logiquement pèse sur le marché de l’emploi. Konkola Copper Mines Plc, la filiale en Zambie de Vendeta Resources Plc, avait annoncé au mois de mai son intention de renvoyer 2000 employés et à la suite des discussions avec le gouvernement, l’entreprise était également revenu sur sa décision.

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La chaîne de magasins sud- africains Shoprite Checkers a décidé de renvoyer plus de 3.000 de ses employés de ses magasins en Zambie parce qu’ils s’étaient mis en grève lundi pour demander une augmentation de salaire. Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale a déclaré que le gouvernement n’a pas validé le licenciement des employés.

Piquet de grève chez Shoprite à Lusaka

Piquet de grève chez Shoprite à Lusaka

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Des policiers zimbabwéens ont dispersé à coups de bâtons une manifestation de femmes de mineurs protestant contre les salaires impayés de leurs époux, faisant quatre blessées graves, dont l’une est entre la vie et la mort dans l’unité de soins intensifs. Deux des manifestantes ont été arrêtées puis relâchées. Une centaine de femmes de mineurs de Hwange Colliery Company, la plus grosse société de charbonnage du pays, avaient organisé une marche pour réclamer les salaires en retard de plusieurs mois. Selon une radio d’information sud-africaine, les femmes avaient décidé de manifester elles-mêmes de peur que leurs maris ne soient licenciés s’ils participaient à une marche de protestation.

police zimbabwe

police zimbabwe

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