Un membre du Parti communiste du Swaziland, Bongi Nkambule, a été enlevé le 23 mars,et passé à tabac par la police. Bongi Nkambule a été enlevé et jeté dans un camion de police, les policiers l’ont maintenu à terre et battu avec leurs matraques sur ses fesses, ses cuisses, ses jambes, la tête et ses bras. Bien plus tard dans la nuit, ils l’ont jeté dans les ordures à l’extérieur de la capitale Mbabane, près d’un camp de police. S’exprimant à l’hôpital de Mbabane, le camarade Bongi a déclaré que les policiers, entre les insultes, l’accusaient, ainsi que le PCS, d’avoir brûlé une voiture de police et un camp de police à Mbabane. Ils ont aussi évoqués les rassemblements que le parti a organisés dans le canton de Msunduza et dans diverses communautés du pays.

 

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Les étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis ont encore manifesté en revendiquant la réhabilitation des voiries du campus. ils ont bloqué la RN 2 pendant plus d’une heure. Ils ont barricadé la chaussée par des grosses pierres, des branches d’arbres et incendié des pneus devant le portail principal. Pour rétablir l’ordre, les gendarmes ont usé de la force et de tirs de bombes lacrymogènes pour disperser les manifestants. Les étudiants ont caillassé les gendarmes qui ont tiré à balles réelles. Ces affrontements qui ont occasionné quelques blessés dont un grièvement atteint à la cuisse par une balle.

 

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Des milliers de manifestants se sont à nouveau rassemblés dimanche dans la capitale soudanaise pour protester contre le coup d’Etat. D’autres sont aussi sortis dans les rues d’Omdourman et de Bahri, les banlieues nord-ouest et nord de Khartoum, ainsi qu’à Wad Madani, au sud de la capitale. Les forces de sécurité ont tenté de les disperser avec des tirs de gaz lacrymogènes alors qu’ils marchaient vers le palais présidentiel en scandant « Non, non au régime militaire ». Un protestataire de 26 ans a perdu la vie après avoir été touché au cou par une bombe lacrymogène tirée par les forces de sécurité. Depuis le putsch du 25 octobre, la répression des manifestations a fait au moins 62 morts. Ces nouvelles manifestations surviennent à la veille du lancement par l’ONU de pourparlers avec civils et militaires, censés sortir le pays de la crise.

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Ce lundi, devaient avoir lieu les examens à l’Université Alioune Diop de Bambey. Mais les autorités universitaires de Bambey ont décidé de faire appel aux éléments du commissariat urbain de cette localité, appuyés par 700 gendarmes, pour « assurer le bon déroulement des examens ». Cette introduction massive de forces de police sur le campus a provoqué un soulèvement des étudiants. Ils ont caillassé les forces de l’ordre ont tiré des grenades lacrymogènes. Le portail du campus a été incendié par les étudiants grévistes et 9 étudiants seront arrêtés par la gendarmerie puis embarqués au commissariat.

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Ce jeudi, les étudiants de Université Assane Seck de Ziguinchor ont boycotté les amphis pour 48 heures à compter de ce mercredi. Ils réclament l’achèvement des travaux de construction des campus sociaux et pédagogiques inachevés depuis 2015 et dénoncent le non respect des engagements pris par le ministre de tutelle. Ils ont affronté dans la rue les forces de l’ordre. A l’université Alioune Diop de Bambey (UADB), les étudiants ont aussi affronté les forces de l’ordre. Des blessés ont été notés, l’un d’eux auraient reçu un lacrymogène au ventre.

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Un adolescent de 16 ans a été tué hier dimanche d’une balle dans la tête lors de la répression des manifestations contre le coup d’Etat militaire à Khartoum. Cette mort, qui porte à 41 le nombre de personnes tuées depuis le putsch du 25 octobre, intervient alors que le Premier ministre civil Abdallah Hamdok vient d’être réinstallé à son poste aux termes d’un accord avec l’armée.

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Au moins quatre personnes ont été blessées le 20 novembre à Kaya, principale ville du centre-nord du Burkina Faso, où des manifestants s’opposent depuis le 18 novembre au passage d’un important convoi logistique de l’armée française, en transit vers le Niger voisin. Le matin, la tension avait monté entre les manifestants et les soldats de l’armée française qui ont bivouaqué sur un terrain vague. Un groupe de manifestants a tenté de découper le grillage pour rentrer dans l’emprise et les gendarmes burkinabè ont tiré des grenades lacrymogènes pour disperser la foule. Alors que des manifestants tentaient de s’approcher du périmètre, des soldats français et burkinabé ayant tous effectué des tirs de sommation pour disperser les manifestants. Quatre personnes blessées par balles ont été reçues aux services des urgences du centre hospitalier régional de Kaya.

 

 

Des dizaines de milliers de personnes sont descendues samedi dans les rues de Khartoum et d’autres villes du Soudan pour protester contre la prise du contrôle du pays par des militaires, trois semaines après le putsch orchestré par le général Abdel Fattah al-Burhan. Au moins cinq manifestants ont été tués par des tirs à balles réelles des forces de sécurité et de nombreux autres ont été blessés. Les manifestations surviennent deux jours après l’annonce de l’installation à la tête du pays d’un conseil de souveraineté excluant la coalition civile avec laquelle l’armée partageait le pouvoir depuis 2019. Samedi, les forces de sécurité ont coupé la circulation sur les ponts qui relient le centre de Khartoum aux villes jumelles d’Omdurman et de Khartoum Nord. Les routes menant à des sites stratégiques ont également été fermées. Les forces de sécurité ont tenté de disperser les manifestants qui commençaient à se rassembler en début d’après-midi autour de la capitale, tirant du gaz lacrymogène et pourchassant les manifestants dans les rues voisines pour essayer de les empêcher d’atteindre les points de rassemblement. Les services Internet mobiles sont coupés au Soudan depuis le coup d’État, malgré une décision de justice visant à les rétablir, et le téléphone ne fonctionne pas, ce qui complique l’organisation des manifestations.

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Bamenda, chef-lieu du département du Mezam et de la région du nord-ouest du Cameroun, était en feu hier 12 novembre. Après la mort d’une fillette de 7 ans par balle, lors d’un contrôle routier, la population est descendue en masse dans la rue pour exprimer sa colère. Des affrontements ont eu lieu entre la police et la population à divers endroits de la ville. Au moins une personne a été tuée à Bamenda après que des gardes eurent ouvert le feu sur des manifestants qui désapprouvaient le meurtre d’une petite fille. Des centaines de manifestants s’étaient rendus au bureau du gouverneur à Bamenda, dans la région du nord-ouest du Cameroun, pour condamner la mort de la petite fille par un gardien vendredi. Un manifestant avait été précédemment tué. La ville de Bamenda est dans la partie anglophone du pays. Il y existe un mouvement sécessioniste et il y a une forte militarisation. Le lendemain de la mort de la fillette, l’explosion d’un IED déclenché par les indépendantistes a tué 5 policiers et 3 gendarmes (photo).

 

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Une semaine après le coup d’État au Soudan, les manifestants hostiles au général Abdel Fattah al-Burhane maintenaient encore, dimanche 31 octobre, la pression dans la rue malgré les 12 morts et 300 blessés dans leurs rangs. Soldats et paramilitaires quadrillent toujours les rues et une bonne partie des membres du gouvernement civil sont emprisonnés par l’armée. Les manifestants ont maintenu dimanche les barricades à Khartoum, observant la « désobéissance civile » ou refusant de travailler comme le réclament la quasi-totalité des syndicats. Installés à des barrages volants, les soldats fouillent passants et voitures à Khartoum, où la plupart des magasins demeurent fermés, signe que la grève générale décrétée lundi passé par les syndicats est suivie. Samedi, ils avaient pris la rue par dizaines de milliers pour s’élever contre le putsch et le maintien en détention de la plupart des dirigeants civils qui jusqu’ici partageaient le pouvoir avec le général Burhane et d’autres militaires pour emmener le pays vers ses premières élections libres.

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