Au Soudan, des manifestants se sont une nouvelle fois rassemblés pour dénoncer le coup d’état militaire à l’appel de divers groupes de résistance. Des milliers de personnes ont défilé en direction du palais présidentiel de Khartoum sous des températures élevées et une forte présence sécuritaire. Il s’agit de la première grande manifestation depuis le mois de jeûne du Ramadan et de la plus grande participation depuis plusieurs semaines. Jeudi, la police anti-émeute a tiré des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes sur eux, et des affrontements entre les forces de sécurité et les manifestants ont eu lieu. Cette manifestation est la dernière en date d’une longue série de rassemblements consécutifs suite au coup d’état militaire du mois d’octobre 2021. Cela fait plus de huit mois que le Soudan est paralysé politiquement.

Manifestation contre le coup d’état militaire au Soudan (archive)

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Depuis plusieurs jours, la vie chère à Maurice est la source de protestations. La mobilisation a franchi une étape avec l’arrestation d’un militant, qui a entraîné d’importantes manifestations et des affrontements avec la police tandis que l’armée est déployée dans tout le pays. Tout a commencé avec l’arrestation d’un activiste vendredi 22 avril. Il avait lancé un ultimatum au gouvernement en ce qu’il s’agit de la baisse du prix des carburants et du coût de la vie en général. Et avait fait savoir qu’il irait de nouveau manifester si rien n’était fait. Il a été conduit au poste de police de Rose-Hill, où il aurait été tabassé. De là, il a été conduit aux Casernes centrales, où, au fil des heures, des centaines de personnes sont venues le soutenir. La police a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule. Entre-temps, plusieurs incidents ont éclaté, notamment à Camp-Levieux, Trou-d’Eau-Douce, Barkly, Vallijee, Cassis. Chars, soldats, unités spéciales de la police ont été déployés à travers le pays.

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Un membre du Parti communiste du Swaziland, Bongi Nkambule, a été enlevé le 23 mars,et passé à tabac par la police. Bongi Nkambule a été enlevé et jeté dans un camion de police, les policiers l’ont maintenu à terre et battu avec leurs matraques sur ses fesses, ses cuisses, ses jambes, la tête et ses bras. Bien plus tard dans la nuit, ils l’ont jeté dans les ordures à l’extérieur de la capitale Mbabane, près d’un camp de police. S’exprimant à l’hôpital de Mbabane, le camarade Bongi a déclaré que les policiers, entre les insultes, l’accusaient, ainsi que le PCS, d’avoir brûlé une voiture de police et un camp de police à Mbabane. Ils ont aussi évoqués les rassemblements que le parti a organisés dans le canton de Msunduza et dans diverses communautés du pays.

 

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Les étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis ont encore manifesté en revendiquant la réhabilitation des voiries du campus. ils ont bloqué la RN 2 pendant plus d’une heure. Ils ont barricadé la chaussée par des grosses pierres, des branches d’arbres et incendié des pneus devant le portail principal. Pour rétablir l’ordre, les gendarmes ont usé de la force et de tirs de bombes lacrymogènes pour disperser les manifestants. Les étudiants ont caillassé les gendarmes qui ont tiré à balles réelles. Ces affrontements qui ont occasionné quelques blessés dont un grièvement atteint à la cuisse par une balle.

 

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Des milliers de manifestants se sont à nouveau rassemblés dimanche dans la capitale soudanaise pour protester contre le coup d’Etat. D’autres sont aussi sortis dans les rues d’Omdourman et de Bahri, les banlieues nord-ouest et nord de Khartoum, ainsi qu’à Wad Madani, au sud de la capitale. Les forces de sécurité ont tenté de les disperser avec des tirs de gaz lacrymogènes alors qu’ils marchaient vers le palais présidentiel en scandant « Non, non au régime militaire ». Un protestataire de 26 ans a perdu la vie après avoir été touché au cou par une bombe lacrymogène tirée par les forces de sécurité. Depuis le putsch du 25 octobre, la répression des manifestations a fait au moins 62 morts. Ces nouvelles manifestations surviennent à la veille du lancement par l’ONU de pourparlers avec civils et militaires, censés sortir le pays de la crise.

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Ce lundi, devaient avoir lieu les examens à l’Université Alioune Diop de Bambey. Mais les autorités universitaires de Bambey ont décidé de faire appel aux éléments du commissariat urbain de cette localité, appuyés par 700 gendarmes, pour « assurer le bon déroulement des examens ». Cette introduction massive de forces de police sur le campus a provoqué un soulèvement des étudiants. Ils ont caillassé les forces de l’ordre ont tiré des grenades lacrymogènes. Le portail du campus a été incendié par les étudiants grévistes et 9 étudiants seront arrêtés par la gendarmerie puis embarqués au commissariat.

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Ce jeudi, les étudiants de Université Assane Seck de Ziguinchor ont boycotté les amphis pour 48 heures à compter de ce mercredi. Ils réclament l’achèvement des travaux de construction des campus sociaux et pédagogiques inachevés depuis 2015 et dénoncent le non respect des engagements pris par le ministre de tutelle. Ils ont affronté dans la rue les forces de l’ordre. A l’université Alioune Diop de Bambey (UADB), les étudiants ont aussi affronté les forces de l’ordre. Des blessés ont été notés, l’un d’eux auraient reçu un lacrymogène au ventre.

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Un adolescent de 16 ans a été tué hier dimanche d’une balle dans la tête lors de la répression des manifestations contre le coup d’Etat militaire à Khartoum. Cette mort, qui porte à 41 le nombre de personnes tuées depuis le putsch du 25 octobre, intervient alors que le Premier ministre civil Abdallah Hamdok vient d’être réinstallé à son poste aux termes d’un accord avec l’armée.

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Au moins quatre personnes ont été blessées le 20 novembre à Kaya, principale ville du centre-nord du Burkina Faso, où des manifestants s’opposent depuis le 18 novembre au passage d’un important convoi logistique de l’armée française, en transit vers le Niger voisin. Le matin, la tension avait monté entre les manifestants et les soldats de l’armée française qui ont bivouaqué sur un terrain vague. Un groupe de manifestants a tenté de découper le grillage pour rentrer dans l’emprise et les gendarmes burkinabè ont tiré des grenades lacrymogènes pour disperser la foule. Alors que des manifestants tentaient de s’approcher du périmètre, des soldats français et burkinabé ayant tous effectué des tirs de sommation pour disperser les manifestants. Quatre personnes blessées par balles ont été reçues aux services des urgences du centre hospitalier régional de Kaya.

 

 

Des dizaines de milliers de personnes sont descendues samedi dans les rues de Khartoum et d’autres villes du Soudan pour protester contre la prise du contrôle du pays par des militaires, trois semaines après le putsch orchestré par le général Abdel Fattah al-Burhan. Au moins cinq manifestants ont été tués par des tirs à balles réelles des forces de sécurité et de nombreux autres ont été blessés. Les manifestations surviennent deux jours après l’annonce de l’installation à la tête du pays d’un conseil de souveraineté excluant la coalition civile avec laquelle l’armée partageait le pouvoir depuis 2019. Samedi, les forces de sécurité ont coupé la circulation sur les ponts qui relient le centre de Khartoum aux villes jumelles d’Omdurman et de Khartoum Nord. Les routes menant à des sites stratégiques ont également été fermées. Les forces de sécurité ont tenté de disperser les manifestants qui commençaient à se rassembler en début d’après-midi autour de la capitale, tirant du gaz lacrymogène et pourchassant les manifestants dans les rues voisines pour essayer de les empêcher d’atteindre les points de rassemblement. Les services Internet mobiles sont coupés au Soudan depuis le coup d’État, malgré une décision de justice visant à les rétablir, et le téléphone ne fonctionne pas, ce qui complique l’organisation des manifestations.

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