Cela fait plus de 40 fois depuis 2011 que les chiliens descendent dans les rues de Santiago (et d’autres villes du pays) pour réclamer une réforme du système éducatif. Hier encore, ils étaient plus de 2000 à exiger, entre autre, la gratuité de l’enseignement. Lorsque le cortège a tenté de se diriger vers le Palais de la Moneda, siège de la présidence chilienne, les forces de l’ordre sont violemment intervenues pour l’en empêcher. Elles ont utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau, entraînant de violents heurts avec les étudiants.

Manifestation estudiantine à Santiago

Dimanche soir, les FARC et les autorités ont annoncé être parvenus à un accord sur la question agraire. Celle-ci constituait le premier point à l’ordre du jour des négociations entamées en novembre dernier entre le gouvernement colombien et la guérilla. Cet ordre du jour compte un total de six points à aborder et le porte-parole des FARC a souligné que l’accord ne serait valable qu’à condition qu’il y ait accord sur l’ensemble des points tout en ajoutant qu’il restait des détails à régler sur la question agraire, ‘Nous avons avancé dans l’élaboration d’un accord avec des réserves ponctuelles qui seront réexaminées avant la concrétisation finale d’un accord’.

Le 15 mai,, il y a eu de violents incidents à Villavicencio et Puerto Lopez (région de Pompeya). Les habitants ont manifestés contre une compagnie pétrolière, exigeant de nouveaux contrats de travail, la construction d’une école et d’une station d’épuration d’eaux. Ils se sont affrontés à 200 policiers et ont incendiés deux semi-remorques.

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Alors que les négociations entre la COB (Central Obrera Boliviana) et le gouvernements sur la réforme du régime de retraite se poursuivent difficilement, les ouvriers mineurs sont une nouvelle fois descendu mardi dans la capitale pour accentuer la pression. Ils ont défilé en faisant exploser de la dynamite sur tout le chemin et se sont confrontés à la police dans la Plaza Murillo. Dans d’autres villes, des incidents violents ont été signalés, comme de El Alto.

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Le Pérou se propose d’acheter 24 hélicoptères russes Mi-171 pour un montant de 406,8 millions de dollars en vue de les utiliser dans la lutte contre le narcotrafic et contre la guérilla maoïste. Aux termes du contrat, 21 hélicoptères seront livrés au Pérou en 2014 et encore trois hélicoptères, en 2015. Le Pérou est également intéressé aux fournitures d’ armements et équipements de bord complémentaires.

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Le président colombien a déclaré qu’il refusait d’ouvrir des négociations de paix avec l’ELN tant qu’elle n’aura pas libéré Jernoc Wobert. Cet ingénieur canadien de 47 ans a été capturé le 18 janvier dans un campement de l’entreprise Geo Explorer, sous-traitant de la multinationale canadienne Braeval Mining, près de la frontière avec le Venezuela. L’ELN avait posé comme condition à la libération de l’otage canadien la fin des opérations de la multinationale, l’accusant de spolier les communautés locales.

Le COB (Central Obrera Boliviana) a poursuivi mercredi sa vaste action de grève par laquelle il met en avant une demande de révision de la loi sur les pensions. Les actions d’arrêt de travail dans une des plus grandes mines d’étain du pays ainsi que les barrages routiers sur différentes routes départementales et internationales se sont multipliées. Ces barrages se sont étendus à sept régions du pays, bloquant la circulation sur des routes reliant la Bolivie à l’Argentine et au Chili entraînant une suspension totale des échanges commerciaux. Les autorités ont mis en place des liaisons militaires afin de rétablir la situation. Plus de cent personnes ont été arrêtées mercredi après des affrontements entre policiers et ouvriers. Le ministre de l’Intérieur a confirmé ces arrestations, affirmant que les personnes détenues transportaient des explosifs ou avaient jeté des pierres sur les policiers anti-émeute. Il a également déclaré que les manifestants avaient utilisé de la dynamite pour faire sauter un pont dans le sud-est du pays. Selon diverses sources, les policiers ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les barrages routiers, sans succès.

Barrage routier en Bolivie

Barrage routier en Bolivie

En début de semaine, à l’appel du syndicat COB (Central Obrera Boliviana), des ouvriers ont bloqué plusieurs routes importantes à proximité de la ville de Cochabamba. Lundi, au moins sept personnes ont été blessées après que la police anti-émeute ait fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants et libérer le passage pour les véhicules. Les manifestants ont répliqué aux jets de gaz par des coups de bâtons et des jets de pierres. D’après les autorités, les blessés seraient trois policiers et quatre manifestants. En outre, la police a arrêté 37 personnes qui ont toutes été relâchées quelques heures plus tard après avoir été identifiées et répertoriées. Les policiers ont également violemment réprimé un autre rassemblement d’ouvriers sur l’autoroute reliant La Paz à Oruro. Le COB a réagi à cette vague de répression en affirmant son souhait de poursuivre le mouvement et de continuer à organiser des barrages sur les routes et autoroutes. Il a également annoncé le début d’une grève de la faim dans le secteur hospitalier. Le COB lutte pour que le président Morales introduise des changements dans la loi régissant les pensions.

Police anti-émeute contre syndicaliste en Bolivie

Police anti-émeute contre syndicaliste en Bolivie