Peter Hatch, haut responsable des enquêtes sur la sécurité intérieure de l’ICE, a reconnu mercredi devant un tribunal fédéral que les trois quarts des noms des manifestants étudiants sur lesquels l’ICE a été enquêté ont été extraits d’un site web pro-israélien visant à mettre sur liste noire les étudiants et universitaires pro-palestiniens. Ce site vise spécifiquement ceux, dans les universités, soutiennent les initiatives de boycott, de désinvestissement ou de sanctions contre Israël ou les entreprises associées à Israël,
Peter Hatch est intervenu au troisième jour d’un procès à Boston concernant la politique d’expulsion idéologique de l’administration Trump, dénoncée par un groupe de professeurs d’université comme entravant leur liberté d’expression politique. Hatch a déclaré qu’il avait reçu début mars une liste de noms d’étudiants sur laquelle son agence devait enquêter et que la plupart de ces noms provenaient du site web Canary Mission qui contenait plus de 5 000 personnes. Les analystes de Hatch rassembleraient des informations sur ces personnes et, si les informations étaient jugées suffisantes, ils dénonçaient la personne au Département d’État.