Après avoir visité le Chili et le Pérou, le président turc Erdogan termine sa tournée sud-américaine par une visite en Equateur où il espère voir les accords commerciaux qui s’élèvent actuellement à 200 millions de dollars par an passer à 500 millions, voir à un milliard, entre les deux pays.

De nombreux manifestants se sont rassemblés dans la capitale équatorienne, Quito, pour protester contre la guerre menée par l’état turc contre les provinces kurdes du sud-est de la Turquie, contre le soutien de l’état turc aux factions islamistes en Syrie, et contre la collaboration économique entre l’Equateur et la Turquie. Des cordons de police anti-émeute protégeaient le trajet d’Erdogan. Et lorsque Diego Vintimilla, avocat présent parmi les manifestants, a réussi à s’approcher, il s’est fait attaquer par un garde personnel de ce dernier, lui fracturant le nez.

Plusieurs femmes ont réussi à rentrer dans la salle ou Erdogan faisait une conférence « masterclass » et on chanté des slogans avant de se faire copieusement tabasser elles aussi. La partie encourageante de cette histoire est que, à part ces manifestantes, les policiers et les gardes du corps, la salle était pratiquement vide, et le masterclass boycotté. Ce qui n’a pas empêché le président équatorien, Correa, d’annoncer que les relations diplomatiques, commerciales, culturelles, techniques et scientifiques entre les deux pays avaient été renforcées , et d’envoyer son ministre des finances visiter la Turquie à la fin du mois.

Diego Vintimilla

Diego Vintimilla

Seize guérilleros des FARC ont été libérés pour la première fois dans le cadre du processus de paix négocié avec le gouvernement colombien. « C’est un premier geste unilatéral du gouvernement après avoir évalué le respect du cessez-le-feu unilatéral par les FARC, la diminution de la violence qui en découle et les avancées du processus », a annoncé le bureau du Haut commissaire pour la paix dans un communiqué.

L’ONU a accepté lundi de superviser le règlement final du conflit vieux d’un demi-siècle entre le gouvernement colombien et les FARC. Aux termes d’une résolution du Conseil de sécurité adoptée à l’unanimité, une « mission politique » de l’ONU sera établie, à la demande des deux camps, avec des observateurs internationaux chargés de surveiller notamment le désarmement de la guérilla. La mission sera mise en place « pour une période de douze mois », avec une possibilité d’extension, afin de « surveiller et vérifier » un cessez-le-feu bilatéral définitif, la cessation des hostilités et le dépôt des armes par les deux camps.

Sept des seize prisonniers libérés

Sept des seize prisonniers libérés

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Les employés de la municipalité de Cerrillos luttent depuis presque un mois contre un plan de licenciements. Excédés du manque de réponse officielle, ils ont pris d’assaut la municipalité. La police est intervenue en usant de gaz au poivre contre les manifestants barricadés à l’intérieur du bâtiment. Des dégâts sont signalé dans la municipalité et à la voiture du maire.

Devant la municipalité de Cerrillos

Devant la municipalité de Cerrillos

Des militaires de la 8e division de l’armée gouvernementale ont capturé hier mardi quatre membres de l’ELN dans la zone rurale de Toledo (Norte de Santander). Les guérilleros appartiennent au Front « Efraín Pabón Pabón » de l’ELN. Ils étaient en possession d’un fusil d’assaut, d’un pistolet, de deux radios et étaient en uniforme de l’ELN (uniforme de campagne et foulard rouge et noir).

Les guérilleros après leur capture

Les guérilleros après leur capture

Les autorités colombiennes affirment avoir arrêté le commandant du Front « Manuel Vasquez Castano » de l’ELN, Marcos Casos Urcue dans une zone rurale dans le département de Cauca. Urcue Casos, connu sous le nom de guerre de « Victor » ne serait à la tête de ce front que depuis 20 jours, suite à l’opération de la police qui avait capturé huit membres importants de l’ELN (voir notre article). Il a été arrêté dans la municipalité de Bolívar (Cauca) et était sous un mandat d’arrêt pour crimes de complot, d’extorsion, d’enlèvement et de terrorisme. La police a déclaré avoir saisi des fusils, des grenades et des munitions lors de l’opération.

Combattants de l'ELN

Combattants de l’ELN

Les étudiants de l’Université nationale d’Apurimac Micaela Bastidas (UNAMBA) se sont affrontés avec la police dans différentes partie de laville. Ils revendiquent le départ du « comité de réorganisation totale ». Ce matin, un grand groupe d’étudiants a essayé de forcer l’entrée du palais de justice mais ils ont été repoussés par les policiers qui ont utilisé des gaz lacrymogènes. Jeudi dernier, un autre groupe d’étudiants, tous masqués, avaient barricadés les entrées principales du campus, mettant le feu à une voiture désaffectée appartenant à l’université. Les veilles des étudiants avaient caillassé un autobus destinés au transport des étudiants. Suite à ces incidents, huit étudiants avaient été arrêtés. Trois restent en détention.

Affrontements à Apurimac

Affrontements à Apurimac

Trois hommes ont été arrêtés vendredi 14 à l’aube dans le district de Horqueta par les policiers de la forces spéciale anti-guérilla FTC. Les policiers leur reprochent de former un groupe de actif de l’Armée du Peuple Paraguayen, l’EPP. Lidio Torales Maidana est accusé d’avoir contribué à l’attaque de plusieurs stations services et à l’exécution par l’EPP d’un politicen le 28 décembre dernier. Les deux autres personnes arrêtées sont ses neuveux Ephrem (23 ans) et Cristian (19 ans).

 Lidio Torales Maidana

Lidio Torales Maidana

Dans le cadre de leur offensive contre les guérillas de l’ELN, les militaires de la 23e brigade mobile opérant dans le Norte de Santander ont repéré deux IED placés par la compagnie Capitán Francisco Bossio de l’ELN près d’une route dans la municipalité de Las Mercedes. Immédiatement, les artificiers de l’armée ont neutralisé les deux engins de (80 kilos d’explosifs) en les faisant sauter.

Le Movimento Passe Livre (MPL, mouvement « libre passage ») avait appelé à une manifestation jeudi à São Paulo pour protester contre l’augmentation des prix de transport public dans la ville. L’ambiance était tendue avant même le début de la manifestation. Mardi dernier, le marche n’avait même pas commencée que les policiers ont commencé à lancer des gaz lacrymogènes vers les manifestants. La manifestation a pu se dérouler ce jeudi. La seule confrontation a eu lieu à la fin de la manifestation, quand un groupe de manifestants a essayé d’entrer sans payer la station de métro Conceição, déclenchant la réaction de la police.

Gaz lacrymogènes à Sao Paulo

Gaz lacrymogènes à Sao Paulo

La police colombienne a arrêté à Medellin un responsable de l’ELN pour le nord d’Antioquia connu sous l’alias de « John ». Il était recherché pour enlèvement (celui de l’ingénieur Andres Montes León à Amalfi de juillet 2012 à décembre 2013, complot aggravé pour trafic de drogue et extorsions. « John » qui aurait fait partie du Front « capitaine Mauricio », se voit aussi accusé de complicité avec l’attaque d’une patrouille de police à Segovia qui a tué un officier et trois soldats en 2012; ainsi que la destruction d’un hélicoptère militaire en janvier 2014.

L'arrestation de

L’arrestation de