Dans la soirée du 5 décembre, la police interpelle cinq adolescents qui s’étaient réfugiés dans un garage appartenant à la police fédérale pour s’y réchauffer. Ils sont alors emmenés au poste et leurs parents appelés pour qu’ils viennent chercher leurs enfants. Lorsque sa mère vient le chercher, un des jeunes hommes a le visage tuméfié et des traces de coups. L’ado déclare avoir été insulté de « slet », « hoerzoon » et de « petit con » avant d’être frappé. Il est blessé à l’arcade sourcilière, à la paupière et à l’oreille. Il a de nombreuses ecchymoses au niveau du coup. Et une dent cassée. Il a reçu des coups au visage et sur le thorax. Ses parents ont déposé plainte.

Un milliers de pompiers ont forcés de matin le barrage policier qui protégeait le 16 Rue de la Loi, le barrage n’a pas tenu bien longtemps malgré les coups de mattraques que donnaient les policiers. Ces derniers ont rapidement été débordés, les pompiers manifestent donc actuellement -chose rare- réellement devant le 16 Rue de la Loi.

Pour un montant total de 147000 euros, les autorités carolos viennent d’acheter quatre caméras dotées de haut-parleurs. Le système est des plus basique: une caméra, une console de commande au commissariat et un haut-parleur fixé à la caméra. Dans la salle de vision, un policier qui observe et dispose d’un micro… Ces quatre ‘caméras parlantes’ viennent s’ajouter aux 206 caméras déjà disposées à Charleroi.

En octobre dernier, des internautes ont commenté, sur Internet, un article portant sur une course-poursuite à Verviers au cours de laquelle deux véhicules policiers ont fini dans le décor. Suite à ceux-ci, cinq procès-verbaux ont été envoyés au Parquet de Verviers, lequel a transmis les dossiers à l’agent sanctionnateur de la Ville de Verviers. Les contrevenants risquent jusqu’à 250 euros d’amende pour des commentaires qui, selon un avocat, ne sont pas injurieux et pour qui cette affaire ‘risque de réduire à peu de choses la liberté d’expression quand il s’agit de la police’.

La ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet a rencontré son homologue marocain ainsi que le directeur général de la Sûreté de l’Etat ce lundi pour discuter de la coopération policière entre les deux pays. A l’issue de cette réunion, ils se sont engagés à signer un accord dans les trois mois. Cette coopération prévoit de renforcer l’échange d’informations en matière de terrorisme, entre autre. La Belgique s’est également engagée à fournir une assistance technique ainsi qu’à répondre aux besoins de la police marocaine en termes de formation et d’expertise.

Dimanche, près de 150 personnes s’étaient rassemblées devant l’ambassade d’Italie à Bruxelles pour exiger la libération de Bahar Kimyongür à la veille de l’audience devant la justice italienne au cours de laquelle son avocat allait demander qu’il soit libéré. Lundi, une cinquantaine de personnes étaient réunies devant le tribunal de Brescia où comparaissait Bahar. A l’issue de l’audience, le juge a considéré qu’il avait besoin d’informations complémentaires et d’un délai supplémentaire. L’avocat du militant a transmis de nouvelles pièces et le juge devrait statuer dans les cinq jours. Ce dernier a, par ailleurs, refusé de transférer Bahar de Bergame, où il est détenu sur ordre de la Turquie depuis le 21 novembre, à une prison de haute sécurité en Calabre.

UPDATE: Ce mardi 3 décembre, la justice italienne a ordonné l’assignation à résidence de Bahar Kimyongür… Le ressortissant belge devra donc rester en Italie le temps que la Cour d’Appel de Bergame se prononce sur la demande d’extradition turque.

42.000 lieux sont officiellement (c’est-à-dire tels que déclarés à la Commission de protection de la vie privée) surveillés par des caméras actuellement en Belgique. La répartition se fait comme suit: 17.000 lieux sur la voie publique, 22.000 lieux fermés et 4000 lieux de travail. D’après une estimation de la Commission, il y aurait 300.000 à 340.000 caméras en service. A ce chiffre s’ajoutent toutes les caméras installées dans les propriétés privées qui elles, ne doivent pas être déclarées.

Bahar Kimyongür est incarcéré depuis le 21 novembre à la prison de Bergame sur ordre de la Turquie. Lundi prochain, il passera devant un juge italien. Lors de cette audience, l’avocat de Bahar demandera sa mise en liberté. A la veille de ce rendez-vous crucial, le CLEA vous invite ce dimanche 1er décembre à venir nombreux, dès 15 heures, devant l’Ambassade d’Italie à Bruxelles, 28, rue Émile Claus à 1050 Bruxelles (Bascule) afin de soutenir l’initiative de Maître Federico Romoli.

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La semaine dernière, un homme qui circulait à vélo sur la piste cyclable du boulevard Anspach s’est retrouvé nez à nez avec une voiture de police garée sur la voie réservée aux cyclistes. Il s’est arrêté pour prendre une photo du véhicule qui entravait son passage. C’est alors que trois policiers sont arrivés et lui ont dit qu’il n’avait pas le droit de prendre leur voiture en photo. Ils ont immédiatement encerclé avant de l’embarquer pour l’emmener au commissariat. La police accuse l’homme d’outrage à agent, d’avoir insulté les policiers et refusé de leur donner ses papiers, … ce qui est faux d’après le cycliste qui a porté plainte devant le comité P.