La FGTB va déclencher une procédure en justice contre Arcellor Mittal. Un agent de sécurité à la solde du patronat du géant métallurgiste avait en effet espionné les faits et gestes des ouvriers et syndicalistes actifs à l’aide d’un stylo-caméra. Arcellor Mittal s’est défendu en prétendant une initiative individuelle de la part du vigile mis en cause, la direction prétend également interdire ce genre de pratiques à ses vigiles.

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Les postes frontières belges se voient dotés d’un nouveau système d’empreintes numériques Zetes. Le système intègre du matériel et du logiciel de prise des empreintes digitales ainsi que leur contrôle aux postes frontières. Ce contrat s’inscrit dans le cadre de la règlementation VIS européenne. VIS – ou Visa Information System – est notamment destiné à simplifier les procédures de demande de visa et les contrôles, mais aussi à éviter la fraude.

Zetes est un Intégrateur, leader en Europe dans l’étude et la mise en oeuvre de solutions d’identification automatiques, de traçabilité et de mobilité. Elle emploie plus de 900 experts de l’identification automatique au sein d’un réseau d’agences. Les solutions de Zetes reposent sur des technologies telles le codes à barres, la reconnaissance vocale, les puces RFID, l’imagerie, les cartes à puce et la biométrie. Zetes PASS (Personal Authentication and Security Services) est la branche d’identification des personnes du Groupe Zetes, et compte parmi ses Etats clients la Belgique, le Portugal, Israël et plusieurs pays africains.

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Les pompiers, dont l’âge de la retraite devrait être reculé lors des
prochaines réformes d’austérité ont bloqué ce 10 février la ‘zone neutre’
à Bruxelles. La police antiémeute a rapidement reculé devant les lances à
incendie activées et les hommes du feu déchainés. Un cordon d’une
vingtaine de policiers a du subir sans broncher les jets de lance à
incendie devant un concert de sirènes et un commissaire Vandersmissen
impuissant.

Le site Indymedia a publié ce matin un compte-rendu bilingue de l’audience qui s’est déroulée mercredi matin au Palais de Justice de Bruxelles dans l’affaire ‘No Border’, campement du même nom qui s’était tenu en septembre 2010, dont les manifestations avaient été violemment réprimées par les forces de l’ordre et dont plusieurs participants sont aujourd’hui poursuivis.

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Le Procureur, très agressif lors de l’audience, a requis un an de prison avec sursis pour les 2 militants de No Border accusés de ‘rébellion’ lors du No Border Camp de Bruxelles en 2010. Il est allé jusqu’à citer Churchill: ‘La démocratie est le totalitarisme des lâches’. Le résultat sera rendu le 7 mars. Davantage d’informations seront diffusées dans les prochaines heures.

Procès No Border

Procès No Border

Demain, mercredi 8 février 2012 commencera le premier procès contre personnes poursuivis pour des faits qualifiés de «rébellion armée» et de «rébellion» liés aux manifestations et arrestations de masse durant la semaine du camp No Border.

Le 26 septembre 2010 environ 150 personnes se sont rendues pour manifester devant le 127bis à Steenokkerzeel. La police a attaqué la foule avec des chevaux et des matraques, certains manifestants ont été frappés sont tombés inconscients et/ou ont été hospitalisés. Mais alors que la police agit avec impunité, deux manifestants, dont l’unE a même fait un séjour à l’hôpital avec un traumatisme crânien, sont actuellement menacés de peines de prison pour «rébellion», accuséEs d’être responsables d’une manière ou d’une autre de blessure à un agent de police qui a été botté par un cheval de police.

Le 29 septembre la police a arrêté préventivement plus de 300 personnes en route vers une manifestation syndicale. Certaines ont été battues, agressées sexuellement, enchaînées à des radiateurs, et menacées de viol. Une des persoennes est également accusée d’un second fait de «rébellion» pour avoir prétendument résisté lorsqu’il a été poussé contre un mur par six policiers, photographié de force, puis battu et envoyé à l’hôpital.

Rassemblement de solidarité au Palais de Justice de Bruxelles, Place Poelaert à 8h30 demain mercredi 8 février 2012

Selon un post sur Indymedia, la deuxième arestation judiciaire n’aurait rien à voir avec le coup de marteau porté au combi-caméra. Il serait accusé de tags, aurait été mis a disposition du procureur, transféré au palais de justice et libéré mardi matin vers 10-11h sans avoir vu de magistrat. L’autre personne inculpée avait été frappée et maîtrisée par VDS qui criait « c’est lui qui a brisé la vitre du combi », mais au commissariat de St-Gilles il lui a été signifié que c’était pour « rébellion » qu’il faisait l’objet d’une arrestation judiciaire. Lui non plus n’a pas vu de juge d’instruction avant sa libération.

Voir une vidéo des arrestations sur le site de La Libre

Comme des voitures bloquaient hier, aux piquets de grève, les entrées de certaines grandes surfaces, la société patronale du secteur, Comeos, projette de poursuivre pénalement les grévistes propriétaires de ces véhicules. Cette démarche est approuvée par la Chambre de commerce de Bruxelles (Beci).

Par ailleurs, un groupe de manifestants a été interpellé lundi après-midi à Nivelles. La police de la zone de Nivelles-Genappe les accuse d’avoir remonté la très commerçante rue de Namur en entrant dans les commerces pour enjoindre de fermer. Les commerçants se sont exécutés mais ont également fait appel aux forces de l’ordre pour se plaindre d’avoir été menacés.

L’arrivée d’une ambulance et la présence d’une flaque de sang sur le lieu du kessel laisse penser qu’il y aurait eu un blessé. Toutes les personnes arrêtées (on ignore encore leur nombre exact) sont aux casernes à Etterbeek sauf deux manifestants placés en garde à vue à St-Gilles. On signale aussi que des cameramen ont été arrêtés et que leur matériel a été confisqué.

EDIT:
Plusieurs dizaines d’arrestations administratives, deux judiciaires (une pour ‘rébellion’ contre VDS, l’autre concernerait la vitre du combi-caméra défoncée). Au moins une des personnes arrêtées judiciairement a été relachée à 19h45. C’est de son sang dont il a été question ci-dessus : il a été frappé par VDS en personne, au point que les policiers de Saint-Gilles ont dû le conduire à l’hôpital où deux plaies ont dû être recousues sur son crâne. Des contusions ont été signalée sur le rapport médical au visage, aux poignets etc. Un deuxième manifestant aurait été blessé.
Nous sommes sans nouvelles des personnes emprisonnées aux casernes d’Etterbeek.