Le rassemblement anti-avortement de quelques centaines de personnes, organisé par Belgique et Chrétienté, Vlaamse Belang, Nation et FN s’est tenu place Royale en présence de l’archevêque (et évêque aux armées belges…) Léonard. Les contre-manifestants se sont aussi rassemblés place Royale, séparés des fascistes et des intégristes catholiques par un cordon policier. Lorsque la manifestation fasciste s’est mise en route vers le palais de Justice, la police a voulu bloquer les anti-fascistes place Royale. Mais les contre-manifestants ont emprunté les rues parallèles jusqu’à la rue Ernst Allard (qui débouche place Poelart) où ils se sont fait d’abord bloquer, ensuite encerclé. Le ‘kessel’ policier s’est maintenu plusieurs heures (le temps de laisser aux fascistes et aux intégristes de terminer leur manifestation place Poelart), suite à quoi les policiers ont laissé les manifestants partir à raison de trois par minutes. Un autre groupe de contre-manifestants a également été bloqué suite à une tentative de marcher sur la place Poelart.

La contre-manifestation au journal de RTL-TVI

Contre-manifestation anti-fasciste

Contre-manifestation anti-fasciste

Contre-manifestation anti-fasciste

Contre-manifestation anti-fasciste

Contre-manifestation antifasciste

Contre-manifestation antifasciste

Entre 600 et 700 manifestants ont répondu, dimanche, à l’appel du Cracpe (Collectif de Résistance Aux Centres Pour Etrangers) et d’une cinquantaine d’autres organisations (syndicats, associations) pour la onzième manifestation annuelle contre le centre fermé de Vottem. Partis de la place Saint-Lambert à Liège vers 14 heures, les manifestants ont rejoint le centre fermé, où des prises de parole ont eu lieu. Une jeune Somalienne, aujourd’hui régularisée, a raconté les difficultés de son parcours, mais aussi la solidarité rencontrée. Un jeune Africain a narré son enfermement dans ‘l’enfer’ du centre fermé.

Voir la manifestation sur le journal de RTL-TVI

Ce dimanche aura lieu Place Royale une manifestation organisée par les organisations fascistes suivantes: Belgique et Chrétienté, Vlaamse Belang, Nation et FN sous le couvert d’une manifestation pour l’interdiction de l’avortement en Belgique.

Rassemblement pour une contre-manifestation anti-fasciste à 14h30 place du Sablon.

Le 18 février dernier, des centaines d’exemplaires d’un texte ont été distribués dans les boîtes aux lettres de Sint-Denijs-Westrem. C’est là qu’habite (dans une grande villa bien sûr) un des architectes (Dirk Bontinck) qui a dessiné les plans du nouveau centre fermé de Steenokkerzeel. Voici le début de ce texte:

Salut, votre voisin dessine des cages pour sans-papiers. Ce courrier purement informatif concerne le sieur Dirk Bontinck (résidant Pleispark 3, à Sint-Denijs-Westrem) et son frère John Bontinck. Mine de rien, ces deux architectes ont choisi de dessiner les plans de construction du nouveau centre fermé pour sans-papiers de Steenokkerzeel. Et vu que ce centre fermé nous pose problème, comme d’ailleurs toutes les autres prisons, ce choix qui leur procure en plus un beau paquet de fric nous pose également problème. Lire tout le texte

Mercredi passé, la brigade antiterroriste a perquisitionné une personne liée au CEMAB. De ce fait, personne ne sait quelles sont les mesures prises par ces services, le CEMAB annonce qu’il ne peut dorénavant plus garantir l’anonymat des posts. A l’avenir, il cachera systématiquement les posts qui pourraient poser un problème.

Le soir du jeudi 18 mars, les vitres et le distributeur de billets de la BNP Parisbas/Fortis, avenue Marie de Hongrie à Berchem-St-Agathe, ont été fracassées en solidarité avec les anarchistes emprisonnés en Grèce.

De nombreuses actions ont lieu pour cette raison un peu partout, à commencer par la Grèce où deux engins incendiaires constitués de bonbonnes de gaz et d’essence ont explosé à Ionnina (contre le Parc Technologique de l’Université et contre l’Institut de recherche biomédicale), pour la libération de Giannis Dimitrakis, G. Boutzis, H. Nikolau, P. Georgiadis, B. Chrisohoidis, C. Stratigopolous, Alfredo Bonanno, Massura Hadimikelaki Yiospa. En Italie, c’est un distributeur de billets de l’Unicredit à Volano qui a été détruit par une bouteille pleine de liquide inflammable reliée à une cigarette.

Le 4 mars dernier, la police avait mené une vaste offensive dans la communauté kurde à travers le pays, interpellant au total 22 personne. Après avoir été auditionnées, huit d’entre elles se sont vues remettre un mandat d’arrêt pour ‘appartenance à un groupe terroriste’, le PKK en l’occurrence. Aujourd’hui, la chambre des mises en accusation a ordonné la libération sous conditions de six des huit inculpés. L’un d’entre eux n’avais pas fait appel et restera donc en prison, tout comme le dernier, qui restera sous les verrous à Charleroi. Le parquet fédéral a affirmé qu’il ne se pourvoirait pas en Cassation.

Le cinquième rassemblement hebdomadaire à l’appel du Comité International de Solidarité avec TAYAD (l’Association d’entraide avec les familles des détenus) pour empêcher l’extradition du révolutionnaire turc Faruk Ereren d’Allemagne vers la Turquie. Il s’est tenu ce mercredi après-midi devant l’ambassade d’Allemagne à Bruxelles. Une délégation de notre Secours Rouge était présente.

Rassemblement pour Faruk Ereren

Rassemblement pour Faruk Ereren

Les chiffres définitifs du bonus affecté à la ‘sécurité’ suite au bouclage, dimanche soir, du contrôle budgétaire, sont connus. Les marges ont pu être dégagées seront principalement affectées à la sécurité. Une partie pour les services d’incendie mais aussi 20 millions d’euros pour augmenter le nombre de policiers sur le terrain (recrutement ou transfert de tâches) et 7,5 millions d’euros devraient permettre au corps de sécurité (agents qui assument notamment les déplacements de détenus) de recevoir des renforts. Dans les faits, cela se concrétisera par le recrutement de 375 policiers, dont 175 dans les zones de police locale. Le budget permettra l’engagement de 200 policiers au fédéral, mais aussi de 175 unités dans les polices locales. Une centaine de militaires seront pour leur part affectés à des tâches de garde, notamment d’ambassades ou de lieux à sécuriser, comme le Lambermont ou le 16 rue de la Loi. Ces militaires n’effectueront toutefois pas des tâches de police sur le terrain.