Ce mardi 25 février matin, 3 membres de la CLAC (Collectif de Luttes Anti-Carcérales) ont été évacués par la police alors qu’ils tenaient une permanence devant les portes de la prison de Forest. Une heure après un premier passage pour constater (et repartir sans rien dire), la police est revenue avec l’ordre de dégager la permanence. C’est le directeur de la prison qui a contacté le bourgmestre de Forest, Stéphane Roberti (ECOLO), qui a lui-même envoyé une patrouille de police. La police a invoqué le règlement communal sans plus de précision pour justifier l’expulsion. Il n’y a pas eu d’interpellation. Les membres de la CLAC, qui tiennent régulièrement des permanences pour discuter et offrir un café aux familles et ami·e·s des détenu·e·s, avaient déjà eu leurs identités contrôlées et reçu des injonctions à s’éloigner de la prison de quelques dizaines de mètres lors des permanences précédentes, mais c’est le première qu’elle est expulsée.
La CLAC organisera un « Slowdating anti-carcéral » ce 22 mars à l’Accroche (72, avenue pont de luttre, 1190 Forest) de 16h à minuit. Ateliers, animations, stands, présentation des collectifs qui luttent autour de la prison, repas, concerts,…
Slowdating anti-carcéral de la CLAC