Des échauffourées entre opposants et forces de l’ordre ont fait lundi un blessé léger sur le chantier du barrage controversé de Sivens (Tarn), tandis que le Conseil général réaffirmait le bien-fondé du projet. Vers 16 heures, les gendarmes ont délogé à l’aide de gaz lacrymogènes des opposants, dont cinq s’étaient enterrés à mi-buste sur un chemin d’accès au chantier afin d’empêcher l’entrée d’engins de défrichement.

Parmi les opposants « enterrés », une jeune femme s’est évanouie lors de l’action des forces de l’ordre, elle a qu’une cheville foulée. Les engins de défrichement ont finalement pu pénétrer sur le site.

Poursuivie pour avoir insulté la femme du patron d’une entreprise de Lonrai, lors d’un entretien préalable au licenciement d’une salariée qu’elle accompagnait, le 2 janvier 2013, la secrétaire de l’union locale de la CGT Alençon ne sera finalement pas jugée par le tribunal correctionnel. Son avocate a soulevé trois excuses de nullité et l’une d’entre elle a été reçue, éteignant ainsi l’action publique, au titre de la prescription.

400 militants syndicaux de toute la Normandie s’étaient rassemblés depuis le début d’après-midi devant le tribunal, en soutien à leur camarade.

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Suite à plusieurs lettres qui proposaient des ‘plans d’évasion’ au prisonnier anarchiste, des amis et camarades de Damien Camelio rappelent que les gardiens lisent systématiquement tous les courriers qui entrent et sortent de la prison. La police recherche des liens entre les anarchistes français et espagnols et les gaffes dans les lettres sont mises à charges de Damien qui en fait les frais. En revanche, les soutiens demandent d’écrire massivement à Damien pour qu’il ne soit pas isolé par son enfermement. Damien Camelio est un prisonnier anarchiste enfermé depuis le mois de février pour 3 attaques incendiaires, il a été condamné à 2 ans d’emprisonnement et maintient son engagement anarchiste en prison malgré les graves pressions des autorités pénitentiaires.

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Le tribunal correctionnel de Colmar a condamné jeudi 55 militants de Greenpeace à des peines de deux mois de prison avec sursis pour une spectaculaire intrusion en mars dans la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin). Le tribunal les a jugés coupables de violation de domicile, mais les a relaxés des faits de « dégradations » constatées sur les lieux. Seuls trois -deux Français et un Allemand- inculpés se sont présentés à la barre, pour revendiquer la légitimité de leur action.

Arrivés à Fessenheim au petit matin du 18 mars à bord de camions, et munis d’échelles, les militants -d’une vingtaine de nationalités- avaient réussi leur opération surprise. La plupart avaient été interpellés rapidement, mais certains s’étaient hissés jusqu’au sommet du dôme d’un réacteur, où ils avaient déployé une banderole, avant d’en être délogés par les forces de l’ordre.

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Un homme comparaît ce mercredi devant la 23e Chambre du tribunal correctionnel de Paris. De toutes les personnes arrêtées en marge de la manifestation propalestinienne interdite du 19 juillet dernier à Barbès, il est celui à être poursuivi pour les faits les plus graves: jets de projectiles, outrage, détention d’une arme blanche et coups portés au visage et au corps sur un policier. Et pour s’en être pris à une personne dépositaire de l’autorité publique, le prévenu encourt une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende.

Le déboisement sur le site du projet de barrage sur le Tescou en forêt de Sivens a repris ce mardi 2 septembre vers 10 h du matin. Une heure auparavant, des affrontement avaient déjà eu lieu entre un contigent de gendarmes venus de Gaillac et des opposants qui entendent préserver la zone humide du Testet. Ces affrontements ont duré plusieurs heures, les forces de l’ordre tentant des manoeuvres de contournement pour démonter des barricades mise en place par les militants anti-barrage. Il y eu des tirs de grenades lacrymogènes. La zone était également survolée par un hélicoptère des forces de l’ordre. En début d’après-midi, outre la poursuite des affrontements, une opération escargot se déroulait entre Gaillac et la zone humide, avec une vingtaine de tracteurs de la Confédération paysanne.

Comme chaque premier mercredi du mois, un rassemblement aura lieu à Paris, près de l’ambassade des États-Unis, pour exiger la libération de Mumia Abu-Jamal. Mumia a déjà passé plus de 33 ans en prison dont 30 dans le couloir de la mort. Il a toujours clamé son innocence sans jamais pouvoir la défendre face à un système judiciaire raciste et inéquitable. Arrêté et incarcéré à l’âge de 28 ans, il a eu 60 ans le 24 avril dernier.

Rassemblement à Paris pour la libération de Mumia à 18 heures place de la Concorde, face au Consulat des Etats-Unis, angle rue de Rivoli – jardin des Tuileries (Métro : Concorde).

Voir notre dossier sur Mumia Abu-Jamal

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Le 1er septembre, le déboisement nécessaire à la mise en chantier du barrage de Sivens doit débuter. Ils étaient donc une petite centaine d’opposants présents sur le site dès lundi matin, malgré l’arrêté d’interdiction de circuler sur la zone. Face à eux, 70 gendarmes issus de la compagnie de Gaillac, le PSIG et des éléments venus de compagnies voisines.

Du côté de la D32, le conseil général a décidé de barrer la route dès 9 h 30. Les camions du département étant obligés de passer devant le campement, ce qui a déclenché les incidents. Les gendarmes ont tenté de préserver l’ordre et défendre les camions tant bien que mal. Le face-à-face s’est parfois transformé en mêlée générale. Le calme est revenu hier dans l’après-midi. Les gendarmes se sont postés à l’ombre, d’un côté de la route D132 ; les « zadistes » poursuivant leur occupation de l’autre côté.

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Plus de 70 personnes ont accompagné José Luis devant l’Hôtel de police de Montpellier où il devait répondre d’une plainte pour « dégradation de biens d’autrui », suite à l’action menée (avec de la gouache lavable à l’eau savonneuse…) contre le siège du PS pour le département de l’Hérault le 30 juillet. Le 30 juillet, BDS France et le MIB avaient mobilisé 35 personnes pour occuper les locaux du PS de Montpellier, y laissant dfes empreintes de mains ensanglantées. Cette action avait été initiée par le comité BDS et le MIB suite aux déclarations de Hollande le 9 juillet en soutien unilatéral à l’Etat d’Israël et justifiant ainsi les massacres des populations palestiniennes.

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