Le 11 août dernier, la Cantine des Pyrénées a été expulsée du bâtiment qu’elle occupait depuis décembre 2012, rue des Pyrénées dans le 20e arrondissement à Paris. Depuis un an et demi, ce collectif a mis en place un espace de solidarité de classe.

Parmi les actions initiées par la cantine : La création d’un collectif de Mal-Logés, l’organisation de cours de français et un ciné-club hebdomadaire gratuit. La Cantine se mobilisait au quotidien pour dénoncer des actes qu’elle estimait inacceptables (affiches pour rendre hommage à une voisine assassinée, victime d’un crime sexiste…). La Cantine a aussi été mise à la disposition d’un collectif de soutien à d’anciens militants politiques allemands des années 70, extradés en 2011. Les ouvriers de PSA en grève contre leur licenciement y ont collecté de l’argent pour leur lutte.

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La grève à la compagnie laitière Cilam, qui avait conduit au blocage du site de production par les grévistes n’a pas été du goût de l’entreprise qui réclame 34 000 euros à 24 grévistes, qui sont poursuivis au tribunal de Saint-Pierre. L’entreprise fait des millions d’euros de bénéfice et ses salariés gagnent le smic. Les grévistes incriminés doivent attendre le délibéré dans 15 jours savoir s’ils seront condamnés ou acquittés

200 travailleurs de Seita (Tabac) ont manifesté ce lundi 22 septembre à Paris pour défendre leurs emplois. Si des représentants ont finalement été reçus par le bureau du PS, la police leur a interdit de manifester et les a suivis durant tout leur trajet. Sur une vidéo tournée sur place, on voit les CRS empoigner plusieurs manifestants faisant un sit-in.

La CNIL a procédé à près de 300 contrôles de dispositifs de vidéosurveillance. Ces contrôles peuvent être inopinés mais également sur dénonciation à la CNIL. En contrôlant la société Providis Logistique, la CNIL a constaté que les salariés n’étaient pas informés de la mise en place du dispositif de vidéosurveillance ; que certaines caméras filment en permanence des salariés ; que certaines caméras filment des lieux de pauses et les vestiaires ; et que l’accès aux données de vidéosurveillance n’était pas assez sécurisé. Autant d’infraction à la loi qui ont valu à Providis une amende de 5000 euros.

Pour rappel, au-delà de la loi Informatique et libertés, le Code du travail prévoit que « Nul ne peut apporter aux droits des personnes et aux libertés individuelles et collectives de restrictions qui ne seraient pas justifiées par la nature de la tâche à accomplir ni proportionnées au but recherché. » Le patron doit donc disposer les caméras de surveillance au regard du principe de proportionnalité.

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Jeudi matin, une cinquantaine de chômeurs, précaires, intermittents et intérimaires avaient occupé le chantier de l’hôtel de luxe en rénovation, et s’introduisant dans le bâtiment, puis escaladant les échafaudages. Les manifestants réclamaient l’annulation de la charte Valls et revendiquaient le droit à la protection sociale. ils voulaient maintenir leur position jusqu’à 17 heures, heure de la conférence de presse de François Hollande.

La police est arrivée à 7h30 et a bloqué le site. Les manifestants se sont réfugiés dans la seule zone à laquelle les forces de l’ordre n’ont pas accès: les échafaudages. Lors de l’évacuation des occupants, un intermittent du spectacle, il a été arrêté lors de l’évacuation du chantier par les participants à 18H30, sous des motifs fallacieux. Transféré au commissariat du 6ème puis déféré au dépôt, il passe en comparution immédiate devant le tribunal ce samedi, au Palais de Justice de Paris.

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Une cinquantaine de policiers de Rennes et de Saint-Malo (section d’intervention et Bac) ont participé à une formation au combat urbain dans l’enceinte du fort Saint-Père, à Saint-Malo. L’accent était mis sur l’emploi des armes « non létales »: grenades anti-encerclement et lacrymogène, Cougars lance-grenades ou de lances-balles de 40 mm.


Les policiers d'Ille-et-Vilaine s'entrainent à… par OuestFranceFR

D’après les syndicats, les grévistes de juin dernier seraient régulièrement sanctionnés alors que les cheminots non-grévistes, eux, recevraient des primes. Dans la région Auvergne-Nivernais, 180 cheminots seraient concernés. L’un d’entre eux est convoqué ce jeudi après-midi à Clermont, devant le conseil de discipline.

La CGT appelle du coup à un rassemblement de soutien, à 13h45, devant la Gare de Clermont-Ferrand. Une nouvelle mobilisation est prévue le 25 septembre à Nevers.

Un meeting est organisé demain vendredi à la Bourse du travail de Saint-Denis pour dénoncer la criminalisation du mouvement de solidarité avec la Palestine sous toutes ses formes:

– Criminalisation de l’appel au boycott : le maintien en vigueur des circulaires dites Alliot Marie/Mercier qui incite les procureurs à poursuivre les militants qui appellent au boycott de produits israéliens.

– Interdiction de manifester : le gouvernement Valls a interdit deux manifestations à Paris les 19 et 26 juillet.

– Poursuites judiciaires envers des militantes et militants lors de ces manifestations

à partir de 19H00, Bourse du travail de Saint Denis
9/11 rue Génin – métro Porte de Paris – ligne 13

Un pourvoi d’Ilich Ramirez Sanchez, alias Carlos, a été rejeté mercredi, rendant définitive sa dernière condamnation à la prison à vie pour 4 attentats commis il y a une trentaine d’années en France. Cette peine, assortie d’une période de sûreté de 18 ans, a été prononcée en appel le 26 juin 2013 par la cour d’assises spéciale de Paris. Il avait déjà été condamné en 1997 à la réclusion criminelle à perpétuité. Agé de 64 ans, Carlos est incarcéré en France depuis son arrestation au Soudan par la police française en août 1994.

EDIT: Les faits qui ont valu à Carlos son arrestation et ses premières condamnations datent de l’époque où il appartenait encore à la gauche révolutionnaire, ce qui explique ce « suivi » sur notre fil d’actualité. Il est clair que le Secours rouge se démarque radicalement des positions adoptées par Carlos depuis la fin des années ’80. Notre anti-impérialisme n’implique aucune concession aux forces réactionnaires, islamistes et/ou antisémites.

Hier matin, un cortège de plusieurs centaines d’élèves est parti du lycée Louis-Armand de Poitiers, pour rallier le lycée Auguste-Perret. Ils protestaient contre la mutualisation des deux réfectoires. Suite à des incidents (caillassages de policiers…) dix jeunes ont été interpellés. Lors du déjeuner, pas moins de 1.300 élèves doivent faire la queue pour espérer manger. Bien souvent, ils attendent 45 minutes, soit la quasi totalité de leur pause du midi.

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