Samedi 20 février à Paris, le groupe d’extrême droite Génération Identitaire manifestait contre le projet de sa dissolution par le gouvernement français. A l’appel de plusieurs organisations, une contre-manifestation était organisée. Seulement le rassemblement antifasciste a été interdit par la préfecture. La police a procédé dès le début de celle-ci à des contrôles d’identité, a dressé des amendes pour rassemblement interdit et a procédé à plusieurs interpellations, dont celle du Gilet Jaune Jérôme Rodrigues. Ce dernier a fait 3 heures et demie de garde à vue avant d’être relâché.

Voir la vidéo de l’Action Antifasciste Paris-Banlieue.

Jeudi 11 février, trois militant·e·s ont été interpellé·e·s pour des faits de violences envers les forces de l’ordre lors de manifestations à Rennes, les 5 décembre et 23 janvier derniers. Interpellé·e·s et placé·e·s en garde à vue pour « violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique, avec arme et en réunion lors d’une manifestation sur la voie publique », ils et elles comparaîtront devant le tribunal correctionnel le lundi 12 avril 2021.

Lundi 15 février 2021 quatre étudiants de l’université de Nanterre (Ayoub, Barth, Selim et Victor) passeront en procès au tribunal de grande instance de Nanterre pour leurs activités syndicales. Une manifestation de solidarité est organisée par leur comité de soutien lundi 15 février à 13H30 au départ de l’université de Nanterre.

L’événement Facebook

 

En janvier 2019, deux banques du centre-ville de Toulouse avaient été attaquées durant une manifestation de Gilets Jaunes. Dénonçant ces symboles du capitalisme, l’action aurait causé 40000 € de dommages. Deux ans après les faits, la police a placé en garde à vue un gilet jaune soupçonné d’être l’auteur de l’action. Le jeune homme de 22 ans a reconnu les faits et il est convoqué prochainement au tribunal.

 

Des affrontements entre la police française et les travailleurs de « Total » qui protestent contre leur licenciement, ont eu lieu mercredi à Paris. Total veut supprimer 700 emplois dont 500 dans la sous-traitance. Les employés de la raffinerie de Grandpuits et les travailleurs de la sous-traitance se sont rassemblés devant le siège de Total à Paris, dans le cadre de protestations qui durent depuis 5 semaines. Ils ont accroché des pancartes contestant leurs conditions de travail et la suppression de leurs emplois, sur les murs du bâtiment de l’entreprise. Des affrontements ont éclaté entre la police et les manifestants qui voulaient entrer dans le bâtiment de l’entreprise.

Les salariés de l’entreprise de sous-traitance Siemo autour du brasero avec les raffineurs de Total en grève avant l’assemblée générale vendredi 22 janvier

Les Gilets jaunes ont défilé à Nancy hier samedi 6 février contre la loi sécurité globale et la « dictature sanitaire ». Ils ont défilé avec des banderoles, « les taxes explosent », ou « Macron le roi des riches ».  Déclaré en préfecture, le cortège s’est élancé de la place de la République en direction du centre-ville vers 13 heures. Vers 15 heures, des gaz lacrymogènes ont été tirés pour disperser les manifestants. Quelques projectiles ont été lancés en direction des policiers. A Lille également, des incidents ont opposés les Gilets jaunes, dont le cortège est parti à 14 heures de la place de la République, aux policiers. D’autres manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes de France. C’était la troisième manifestation des gilets jaunes depuis le début de l’année, (après les 16 et 30 janvier).

Le 31 octobre 2019, l’Union Départementale CGT 93 organisait un rassemblement de protestation devant la préfecture de Bobigny lors de la venue d’Edouard Philippe, alors premier ministre. À cette occasion, le secrétaire générale de l’UD CGT 93 a été brutalement interpellé puis placé en garde à vue pour des prétendues violences sur des policiers. Lundi 8 février, il est convoqué au tribunal correctionnel de Bobigny où un rassemblement de solidarité est organisé dès 11H30.

Depuis le mardi 2 février, Yvan Colonna est en grève de la faim et de la soif à la prison d’Arles. Définitivement condamné en 2011 pour l’assassinat du préfet Claude Erignac, le détenu a entamé cette action après avoir été placé au mitard à la suite de son refus de changer de cellule (qu’il occupait depuis plusieurs années). Un second détenu corse incarcéré également à Arles, Sébastien Mattei, a lui aussi entamé une grève de la faim et de la soif pour les mêmes raisons qu’Yvan Colonna.

Édit : Yvan Colonna a stoppé sa grève de la faim le jeudi 5 février.

A Partis, comme dans d’autres villes de France, des opposants à la proposition de loi Sécurité globale se sont mobilisés ce samedi 30 janvier. Un cortège, incluant des Gilets jaunes, a défilé de la place de la Nation à la place de la République, où ils ont rejoint les participants à une mobilisation statique, qui comprenait des représentants du monde de la culture. Vers 17h, une heure avant le couvre-feu imposé dans le cadre des mesures sanitaires anti-Covid, des heurts ont éclaté entre manifestants et les forces de l’ordre, alors que les organisateurs avaient annoncé la dispersion de la manifestation. Les forces de l’ordre ont fait usage de canons à eau et essuyé des jets de pierres.

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