A Paris, une foule compacte de plusieurs milliers de personnes rejoignait l’esplanade des Invalides dans l’après-midi après avoir marché dans un calme relatif depuis les Champs-Elysées, aux cris de « Tout le monde déteste la police » ou « Castaner nique ta mère ». La dispersion, vers 16 h, a cependant été sous tension, avec plusieurs envois de grenades lacrymogènes par les forces de l’ordre.
A Bordeaux, le cortège, parti des bords de la Garonne, rassemblait également plusieurs milliers de personnes, confortant la capitale de Nouvelle-Aquitaine comme l’un des bastions du mouvement. Plusieurs milliers de « gilets jaunes » manifestaient également à Toulouse, autre bastion du mouvement. La manifestation nantaise a été émaillée d’incidents avec des jets de peinture, de pavés, de bouteilles en verre et de fusées, tags sur la préfecture
Tandis qu’à Lyon, plusieurs milliers de manifestants s’étaient rassemblés dans le centre, des « gilets jaunes » tentaient de bloquer le trafic sur l’autoroute A7 à la sortie sud de Lyon, provoquant des difficultés de circulation en ce weekend de chassé-croisé sur les routes. Pour les trois mois de leur mouvement, les « gilets jaunes » ont également réinvesti les ronds-points en Meurthe-et-Moselle, notamment à Pont-à-Mousson ou Essey-lès-Nancy. D’autres manifestations se sont tenues à Caen, Grenoble, Strasbourg, Alençon, Rennes ou au Mans. A Rouen un véhicule aurait fait trois blessés parmi les manifestants. Des incidents ont eu lieu également à Nevers.
L’Acte 14 à Nantes