Le 10 janvier de cette année, la chambre de l’application des peines de la cour d’appel de Paris avait décidé que Georges Abdallah pouvait être libéré dès le moment ou le ministère de l’intérieur rendait un avis d’expulsion contre lui. Le ministre avait empêché cette libération en ne signant pas cet arrêt, et le parquet avait été en cassation contre cette décision de libération. Il vient d’avoir gain de cause, ce 4 avril la cours de cassation a cassé et annulé la décision du 10 janvier 2013 et déclaré irrecevable la demande de libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah.

EDIT: Voici les motifs de la cassation : Les juridictions de l’application des peines ne peuvent accorder la libération conditionnelle tant que le condamné n’a pas été placé sous le régime de la semi-liberté. Disposition applicable à un étranger condamné qui n’est pas l’objet de l’une des mesures d’éloignement du territoire (cf article 729-2).

Le 19 janvier dernier, à Paris, un rassemblement pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah, s’est achevé, non loin du ministère de l’intérieur, par l’interpellation de 44 manifestants. L’un d’entre eux, membre du Collectif pour la Libération de Georges Abdallah, a été isolé et gardé à vue pendant 18 heures. Il comparaîtra le 5 avril à 13h30 au tribunal de grande instance de Paris, au motif d’être prétendument l' »organisateur d’une manifestation non déclarée ».

Rassemblement de soutien à l’occasion de cette audience: vendredi 5 avril à 13h30, au TGI de Paris, 10e chambre, (métro Cité ou Châtelet).

Le 30 mars dernier, le prisonnier politique basque Xabier Lopez Peña est décédé des suites de problèmes cardio-vasculaires. Transféré de la prison de Fleury vers l’hôpital parisien de la Pitié-Salpétrière le 13 mars, il y est donc décédé quelques jours plus tard. Ce mardi, un vaste mouvement de grève de la faim a été déclenché par les prisonniers basques pour dénoncer la politique pénitentiaire concernant les prisonniers malades et les conditions de détention qui ont entraîné la mort de Xabier Lopez Peña. Georges Ibrahim Abdallah s’est joint à cette grève de la faim alors qu’il fête aujourd’hui son 62ème anniversaire. Rappelons que le prisonnier libanais est toujours en attente de l’arrêté d’expulsion du territoire français nécessaire à sa libération conditionnelle. Une décision devrait être rendue ce 11 avril.

Le 19 février 2013, à l’initiative du Comité pour la Libération de Georges Abdallah un rassemblement s’était achevé, non loin du ministère de l’intérieur, par l’interpellation de 44 manifestants. L’un d’entre eux a été isolé et gardé à vue pendant 18 heures. Il comparaîtra le 5 avril à 13h30 au tribunal de grande instance de Paris, au motif d’être prétendument l’«organisateur d’une manifestation non déclarée». Venez nombreux exprimer votre solidarité le 5 avril à 13h30, au TGI de Paris, 10e chambre, métro Cité ou Châtelet.

La justice française a renvoyé jeudi au 11 avril une décision attendue dans la procédure judiciaire sur la demande de libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah, emprisonné depuis plus de 28 ans en France. La chambre d’application des peines (cour d’appel) devait se prononcer ce jeudi sur un appel du parquet, qui n’est pas d’accord avec le choix du tribunal d’application des peines de Paris de reporter l’examen de cette demande de libération conditionnelle dans l’attente d’un hypothétique arrêté d’expulsion signé par le ministère de l’Intérieur. Le délibéré a été prorogé au 11 avril.

Un rassemblement organisé aujourd’hui par l’Union de la Jeunesse Démocratique Libanaise (communiste) devant la résidence de l’ambassadeur de France pour la libération de Georges a tourné en affrontements la police. Le bilan provisoire est 3 manifestants blessés au point d’être hospitalisés, et 6 arrêtés. (voir ici le site de l’UJDL)

A Paris, les manifestations n’étant plus autorisées place Vendôme, selon la Préfecture de police, un rassemblement de 60 à 70 personnes s’est tenu hier non loin de là, à l’angle de la rue de la Paix et de la rue Danielle Casanova, à 18h30. Des rassemblements étaient également prévus hier 19 mars à Toulouse (une cinquantaine de personnes présentes) et à Pau (devant la Préfecture. A Bordeaux, samedi 16, le président de la République a été « accueilli » à Bordeaux, par une manifestation de soutien à Georges Ibrahim Abdallah, lors de l’inauguration du pont Jacques Chaban-Delmas.

A Bruxelles, il y a eu des collages d’affiches:
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Demain samedi 16 mars à 11h: Marche autour de la prison de Bayonne, 44, rue Charles Floquet (Quartier St-Esprit, Bus A1 ou A2).

Mardi 19 mars, à partir de 18h30, rassemblement devant le ministère de la justice, Place Vendôme (Paris 1er, métro Opéra).

Mardi 19 mars rassemblement à 18H30 Allées Franklin Roosevelt à Toulouse (Métro Jean-Jaurès)

Georges Ibrahim Abdallah a déposé sa dernière demande de libération il y a quatorze mois, et cela fait quatre mois que cette libération, pour laquelle le tribunal d’application des peines a prononcé un avis favorable, attend la signature d’un arrêté d’expulsion par le ministre de l’intérieur pour être effective.

Les mobilisations se poursuivent. A Beyrouth, prés de 200 militants du comité de soutien à Georges Abdallah ont manifesté le dimanche 3 mars devant l’ambassade de France (sur la vidéo, images du précédent rassemblement la bande son est un déclaration de Georges Abdallah faites par téléphone depuis la prison). Un autre rassemblement aura eu lieu dimanche 17 mars, à 12h au même endroit et, ce mercredi 13 mars, un rassemblement de soutien à Georges Abdallah aura lieu devant le syndicat des avocats à 9h, à l’occasion de l’ouverture de la conférence juridique francophone, toujours à Beyrouth.

Voir les mobilisations de la dernière journée internationale

Ce jeudi, la Chambre d’application des peines (Chap) a examiné un appel du parquet, contestant le report de la décision finale du Tribunal d’application des peines (TAP) de Paris sur la demande de libération conditionnelle, dans l’attente d’un hypothétique arrêté d’expulsion signé par le ministère de l’Intérieur. Elle a mis sa décision en délibéré au 21 mars à l’issue d’une audience à huis-clos.

Consultez notre page spéciale sur les mobilisations du 27 février

Outre les deux rassemblements qui se sont déroulés en France évoqués dans notre article d’hier (édité depuis), de nombreuses manifestations de solidarité avec le prisonnier libanais se sont déroulées à travers l’Europe et le monde arabe.

A Athènes, des dizaines de personnes s’étaient rassemblées devant l’ambassade de France. Les policiers, présents en nombre, sont rapidement intervenus pour disperser les gens et le empêcher de se tenir sur le trottoir devant l’ambassade. Des initiatives se sont tenues à Milan, Malmö, Stuttgart, Hambourg (photo du rassemblement devant le consulat général de France), Berlin, Dublin, Zürich, Saida (Liban), dans la Bekaa (Liban), à Tunis et à Amman (Jordanie).

Pour Georges Abdallah à Athènes

Pour Georges Abdallah à Athènes

Pour Georges Abdallah à Athènes

Pour Georges Abdallah à Athènes

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