Un dispositif d’espionnage par micro-caméras a été débusqué dans les ruelles autour de la Maison occupée située vico superiore di Pellicceria, à Gênes. Trois micro-caméras (Elkron TC700C/COL- 12vDC, Microcamera colore, Risoluzione 380 TVL – Ottica pinhole 4.3mm, Alim. DC 12v – 120mA max) pointaient sur les différentes entrées de l’occupation.

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Lundi 5, le tribunal de Turin a acquitté, Emanuel et Cristian, les deux militants No-TAV arrêté le 8 février 2013 après une manifestation de nuit sur le site de construction dont le chantier avait subi quelques dégâts. La tribunal a rejeté dans son ensemble le dossier de l’accusation qui avait demandé une peine d’un an et neuf mois. Emanuele et avaient été arrêté dans une localité voisine, plusieurs heures après les faits. Ce même lundi 5, le consulat italien de Genève a été attaqué en solidarité avec le mouvement No-TAV.

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Aujourd’hui 3 juin, à quatre heure du matin, la police a procédé à l’interpellation de 39 anarchistes à Turin, Alessandria, Barge (Cuneo), Cesenatico, Rome, Ferrare, Milan, Trente, Cuneo, Cosenza et Modène, en lien avec les expulsions de squats de ces derniers mois. Il y a eu 17 arrestations, 11 personnes directement mises en prison et les autres assignés à résidence surveillées.

L’enquête de la DIGOS (police politique ciblait initialement 111 « suspects » sur des infractions présumées commises de septembre 2012 à janvier 2014 comprenant séquestrations, dommages, voies de fait, occupations de bâtiments privés et résistance face aux forces de l’ordre. Parmi les détenus, Nicholas Blasi , Claudio Alberto et Chiara Zenobi , trois des quatre No-TAV arrêté le 9 décembre dernier sur des accusations de terrorisme pour avoir participé à un raid de nuit sur ​​le chantier du TAV à Chiomonte dans la nuit entre le 13 et 14 mai 2013.

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Le dispositif policier d’espionnage découvert devant le Centre Social Occupé « Asilo Occupato » à Turin était camouflée dans un faux boîtier de la compagnie électrique publique ENEL, et accroché au premier étage d’un immeuble du carrefour voisin. Il était composé de deux caméras qui pointaient sur l’entrée du CSO sur sa cour. Une antenne sans fil retransmettait le signal à une distance maximale d’environ 300 mètres. Tout le matériel a été fourni par l’entreprise Gruppo TRS.

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300 personnes s’étaient rassemblées devant la prison de Vallette, près de Turin, qui abrite le tribunal-bunker où sont jugés Mattia, Claudio , Nicolas et Clare, quatre militants anti-TAV accusés de terrorisme pour l’incendie d’un transformateur sur le chantier TAV à Chiomonte le 14 mai 2013. Il s’agissait d’une audience technique (constitution du jury etc.). Les militants présents (quelques dizaines à la fois étaient autorisés à entrer) dans la salle ont profité d’une sortie du juge pour lancer vers l’avocat général deux des mircos-espions découvert dans le Centre social anarchiste « Asilo occupato » à Turin.

Les avocats des accusés mènent une bataille juridique pour requalifier les délits. L’incendie du compresseur avait été classé comme terroriste par l’accusation, parce que « menaçant pour la vie et des gens » avec « utilisation d’engins meurtriers ou explosifs » – le délit est passible de 20 ans de prison, avec un régime de détention strict et des possibilités très réduites de libération conditionnelle.

Délégation du SRI au procès des 4 No-Tav en mai 2014

Délégation du SRI au procès des 4 No-Tav en mai 2014

En deux jours, deux représentations italienne en France ont été tagués ou aspergés de peinture. A Grenoble, le guichet consulaire a été « badigeonné » de noir et de rouge et à Chambéry l’empreinte des « No Tav » est visible sur la façade.
EDIT: Le consulat de Lyon a également été maculé

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Depuis décembre 2013, quatre jeunes gens (Chiara, Claudio, Mattia et Niccolo) sont incarcérés en Italie pour avoir participés, il y a un an, à une attaque nocturne du chantier de la ligne TGV devant relier Lyon à Turin. Ils sont accusés d’« acte de terrorisme à l’aide d’engins pouvant entraîner la mort ou explosifs, dégradations par voie d’incendie, violence contre agents de police, détention et transport d’armes de guerre », pour avoir détruit un transformateur. Ils risquent une vingtaine d’année de prison.

Le 22 mai, ils pas­se­ront en procès dans l’Aula-Bunker, une salle d’audience spé­cia­le­ment cons­truite à l’inté­rieur de la prison de Turin. Les inculpés ne pour­ront même pas être pré­sents dans cette salle d’audience : ils par­ti­ci­pe­ront au procès chacun.e depuis leur cel­lule, par visio­confé­rence, et ceci à la demande des pro­cu­reurs. Un rassemblement aura lieu à cette occasion. Le Collettivo contro la repressione per un Soccorso Rosso Internazionale (section italienne du Secours Rouge international) a appelé à une mobilisation internationale, notre SR et d’autres sections du SRI y ont répondu en envoyant des délégations. Ce procès n’est qu’un épisode de la répression du mouvement No-TAV: il y a plus de 500 inculpés dont plusieurs dizaines sont actuellement détenus…

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Depuis octobre 2013 a commencé le démantèlement du réacteur nucléaire militaire expérimental du CISAM (Centro Interforze Studi Applicazioni Militari, soit Centre Interarmée de recherches en applications militaires), démantèlement qui inclut le rejet de déchets radioactifs dans le canal Navicelli (entre Pise et Livourne), qui débouche sur la Mer Méditerranée.

Le 3 mai s’est déroulée une manifestation à Pise après des mois d’agitation. Le 8 pages distribué avant la manifestation faisait aussi référence à Marco Camenisch et aux anarchistes qui ont jambisé un responsable de l’industrie nucléaire italienne en mai 2012 (ils ont été condamnés à 10 ans et 9 ans fermes en novembre dernier). Lors de la manifestation, des dizaines de distributeurs de billets (et aussi l’école d’ingénieurs Sant’Anna) qui ont reçu des ampoules de peinture, des câbles de caméras de vidéosurveillance ont été sectionnés, et des tags effectués. Le matin du 7 mai, la Digos a perquisitionné plusieurs domiciles et le lieu « Garage anarchico » de Pise (déjà perquisitionné en février et en mars!) et mettant cinq anarchistes en examen pour dégradations aggravées et tags.

La manifestation du 3 mai à Pise

La manifestation du 3 mai à Pise

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Des échauffourées ont éclaté entre la police et des centaines de manifestants à Turin, au cours d’une des manifestations du 1er mai contre le chômage et l’austérité, en Italie. Les manifestants ont lancé des bombes fumigènes sur la police, qui les a alors chargés, dans la ville industrielle très touchée par deux ans de récession. Un incident est aussi survenu lorsqu’un parlementaire de la gauche réformiste connu pour soutenir le projet TAV a voulu participer à la manifestation. Les militants No-TAV se sont heurté au service d’ordre. Des milliers de personnes ont également participé à une manifestation pacifique à l’appel des principaux syndicats à Pordenone, où la fermeture d’une usine de machines à laver du suédois Electrolux menace 1.300 emplois.

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Un scandale a cours sur les violences de la police en Italie suite des affrontements de samedi dernier à Rome, à quelques mètres du ministère du Travail, entre les manifestants du Mouvement droit au logement et les forces de l’ordre qui contrôlaient le bâtiment. L’envoyé spécial d’une émission télé particulièrement célèbre en Italie a filmé un policier en civil mais casqué qui frappait quelques manifestants et s’attardait sur une jeune fille à terre déjà bloquée par un autre agent. Bien que la jeune femme fût immobile, tenue par un policier et enlacée à son fiancé, l’agent en civil a presque pris son élan avant de sauter sur elle en pesant de tout son poids sur son flanc. Explication du policier: « Je ne m’étais pas rendu compte que c’était une jeune femme, ce que je tabassais. Je pensais que c’était un sac à dos”. D’autres vidéos circulent avec des policiers qui s’acharnent sur des manifestants déjà à terre. Dans un cas, un agent casqué portant un bouclier, essaie de protéger l’un d’eux, avant d’être balayé par la fureur de ses collègues.

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La manifestation avait été organisée par les militants pour le droit au logement, les mouvements dénonçant les mesures d’austérité, des syndicats protestant contre le travail précaire, des étudiants ainsi que les opposants au TGV Lyon-Turin. Les manifestants ont affirmé être 15.000.
La manifestation s’est déroulée pacifiquement jusqu’à son arrivée devant les ministères de l’Industrie et du Travail. Des manifestants ont jetés des pétards et des pierres vers les véhicules blindés de la police dont 2.000 agents ont été déployés. Les policiers et les carabiniers les ont repoussés en chargeant à deux reprises le cortège et en faisant usage de gaz lacrymogène. Un manifestant a perdu une main dans l’explosion d’un pétard. On compte une dizaine d’autres blessés plus légers parmi les manifestants et une vingtaine au sein des forces de l’ordre. Il y aurait eu six arrestations.

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