La fronde populaire se poursuit au Kazakhstan, où les autorités ont déclaré l’état d’urgence à l’ensemble du pays, aujourd’hui mercredi, alors que de violentes manifestations se poursuivent contre la hausse des prix du gaz. La police a tiré des grenades assourdissantes contre des protestataires à Almaty, la capitale économique du pays, tandis qu’un groupe de manifestants a réussi à pénétrer dans le bâtiment principal de l’administration. La police a fait état de plus de 200 arrestations. L’internet et les téléphones portables étaient bloqués. Pour tenter de calmer les esprits, Kassym-Jomart Tokaïev a accepté la démission du gouvernement dirigé par le Premier ministre. Le mouvement de colère avait débuté dimanche, après une hausse des prix du gaz naturel liquéfié (GNL), dans la ville de Janaozen, dans l’ouest de ce pays riche en ressources naturelles, avant de s’étendre à la grande ville régionale d’Aktau, sur les bords de la mer Caspienne avant de s’étendre dans tout le pays (voir notre article).

 

 

La police du Kazakhstan a utilisé mardi des grenades assourdissantes et du gaz lacrymogène pour disperser une manifestation contre la hausse des prix du gaz rassemblant plusieurs milliers de personnes à Almaty, capitale économique du pays. Whatsapp, Telegram et Signal étaient inaccessibles dans la soirée au Kazakhstan, où des protestations ont éclaté dans plusieurs villes depuis dimanche. Sur fond de colère après une hausse des prix du gaz naturel liquéfié (GNL), le mouvement de protestation a démarré dans la ville de Janaozen, dans l’ouest de ce pays riche en ressources naturelles, avant de s’étendre à la grande ville régionale d’Aktau sur les bords de la mer Caspienne. Janaozen a été par le passé le théâtre des troubles les plus meurtriers qui ont secoué le Kazakhstan depuis son indépendance de l’URSS en 1991. En 2011, au moins 14 ouvriers d’un site pétrolier ont été tués quand la police a réprimé une manifestation contre les conditions de travail et les salaires (voir notre article). Dans la soirée, les autorités ont annoncé concéder une réduction du prix du GNL en le fixant à 50 tenges (0,1 euro) le litre dans la région. Cette promesse n’a pas pour autant entraîné la dispersion des manifestants.

Au moins deux membres présumés de la NPA ont été tués dans un village reculé de la province de Sorsogon, le 25 décembre. Un détachement mixte de militaires de la 9e division d’infanterie et de la police a accroché une colonne d’une vingtaine de guérilleros, tuant l’un d’eux. Une autre fusillade a eu lieu lors des opérations de poursuite, laissant un autre guérillero tué. Deux fusils d’assaut M16, des équipements et des documents ont été récupérés par les forces gouvernementales.

Membres de la guérilla maoïste (archive)

Membres de la guérilla maoïste

Vendredi matin, quatre combattants présumés de la Nouvelle armée populaire (NPA) ont été tués lors par les troupes gouvernementales à la frontière d’Esperanza et de Placer, dans la province de Masbate. Des effectifs du 2e bataillon d’infanterie et de la police nationale philippine menaient une opération de sécurité lorsqu’ils ont accroché un groupe de maoïste à Barangay Baras.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Deux maoïstes ont été tués par les militaires du 94e bataillon d’infanterie de l’armée philippine à Barangay Buenavista, (Negros Occidental) hier mardi dans l’après-midi. Les militants tués sont Florida « Kelly » Ceballos et Wifredo « Dino » Fuentes. Les militaires affirment avoir récupéré deux pistolets de calibre .45 et un de calibre .38 avec des munitions, deux grenades à main, plusieurs téléphones portables, des documents subversifs et des effets personnels. Par ailleurs, deux membres de la Force d’action spéciale (SAF) de la police et un informateur ont été blessés le même jour après une fusillade avec des guérilleros à Barangay del Rosario (Samar). Une troisième fusillades a coûté la vie à deux autres maoïstes  entre Barangay Bal-ason (Misamis Oriental) et Barangay Guinabsan (Agusan del Norte). Ce sont des unités de la 4e division d’infanterie qui ont accroché les maoïstes. Les soldats de l’armée ont également saisi un M16, un AR18, deux AK-47 et un lance-grenades M203 (photo).

 

Un guérillero de la Nouvelle armée populaire a été tué lors d’un combat avec un détachement mixte des forces armées et de la police nationale philippines à Camarines Sur, hier dimanche 12. La fusillade a eu lieu dans la localité de Barangay Salvacion, Ragay. C’était le troisième accrochage de la journée. A Balbalan, Kalinga, un militaire a été blessé par les tirs des guérilleros.

Neuf membres de la Nouvelle armée populaire, la branche armée du Parti communiste des Philippines, ont été tués par les les troupes gouvernementales mercredi 1er décembre à Miag-ao (Iloilo). Des unités de la 301e brigade d’infanterie ont mené une opération anti-guérilla vers 6 heures du matin. à Barangay Alimodias, ont tués personnes dans cette opération et ont saisi trois M16, un AK47, quatre mines antipersonnel, trois détonateurs, des documents etc. Parmi les maoïstes tués on compte Joven Ceralvo alias « Lex », le commandant de  la NPA à Iloilo. Il était recherché pour de nombreuses actions de la guérilla.

Eric Serge Herbert (Sergeio), un militant pour le climat de Blockade Australia, a été condamné, ce lundi 22 novembre, à 12 mois de prison, dont 6 mois ferme, par le tribunal local de Newcastle. Le 10 novembre 2021, dans le cadre de la mobilisation du Blockade Australia à Muloobinba/Newcastle, Eric Serge Herbert a été arrêté et relaché pendant la première semaine de mobilisation, après avoir stoppé un train à charbon pendant 5 heures en montant dessus. Il a ensuite été arrêté sous soupçon la semaine suivante sur l’île de Kooragang, en train de marcher dans le parc national. Il était accusé d’avoir causé l’obstruction d’une locomotive ferroviaire ou de matériel roulant, d’avoir tenté d’entraver le fonctionnement d’un équipement minier et d’avoir tenté d’aider à l’obstruction d’une locomotive ferroviaire ou de matériel roulant.

Les militants anti-charbon promettent de nouvelles perturbations malgré les avertissements concernant les peines d’emprisonnement de 25 ans. Blockade Australia a déclaré dans un communiqué qu’ils étaient confronté à des « mesures extrêmes » de la part des autorités pour mettre fin à leurs actions, avec au moins 28 personnes arrêtées en novembre en relation avec les actions directes menées par le groupe. « L’action de Sergeio a été entreprise pour s’opposer au rôle que joue l’Australie dans la crise climatique et écologique », indique le communiqué. La police de NSW a, de son côté, formé la Strike Force Tuohy « pour travailler activement à la prévention et à la perturbation de toute manifestation climatique illégale dans la région de Hunter/Newcastle ».

Action de Blockade Australia

Deux membres de la force d’élite de la Police nationale philippine (PNP) ont été tués et quatre autres blessés (dont un officier) dans une embuscade à l’IED de la guérilla maoïste samedi 20 à Gamay, dans le nord de Samar. Les policiers, qui suivaient le cours de commando des forces d’action spéciales, ont été envoyé dans le village de Lonoy vers 7 heures du matin, où des maoïstes avaient été signalés. C’est alors qu’ils ont été frappés par les guérilleros de la NPA.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Pressions, actes d’intimidation, harcèlement et emprisonnements visent les militants de la Confédération syndicale indépendante hongkongaise HKCTU, affiliée à la Confédération syndicale internationale, depuis plusieurs. Lee Cheuk-yan, secrétaire général du HKCTU, a été incarcéré pour avoir participé à des rassemblements publics et accusé d’inciter à la « subversion ». Des représentants du syndicat ont annoncé qu’ils mettaient fin à leurs activités en raison de la « pression énorme » qu’ils recevaient de la part des autorités. Cette auto-dissolution n’est pas la première puisque d’autres syndicats locaux, notamment le HKPTU, syndicat enseignant, le syndicat général des orthophonistes et l’organisation de défense des travailleurs Asia Monitor Resource Center, ont été contraints à la même décision.

Ce démantèlement de la vie syndicale et de façon plus générale des organisations politiques et sociales indépendantes, fait suite à l’adoption, en juin 2020, d’une loi sur la sécurité nationale qui établit un cadre permettant aux autorités d’accuser quiconque de  » collusion contre l’État ». Le 25 octobre, c’est Amnesty International qui avait annoncé la fermeture de ses bureaux à Hong Kong, estimant impossible d’y travailler librement en raison de la nouvelle loi, alors que les premières condamnations s’abattaient sur des participants aux manifestations monstres de 2019.