Une unité du 19e bataillon d’infanterie de l’armée gouvernementale a accroché à Magpet (North Cotabato), un groupe de combattants maoïste du Comité régional du sud de Mindanao de la NPA. Trois guérilleros ont été tués. Les militaires ont récupéré un fusil M16 à côté de l’un des guérilleros tués.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

La Chine développe de nouvelles armes portables laser, capables d’atteindre une cible à un kilomètre de distance, ou à travers un mur ou une fenêtre. Le ZKZM-500 cause une brulure et une douleur insoutenable et peut même incendier une personne si elle porte des vêtements inflammables, elle est portant classifiée comme une arme « non-léthale » et échappe ainsi à certaines réglementations contre les armes laser, autre échappée légale, le fait que le rayon soit invisible à l’œil nu et donc insensibles aux réglementations internationales interdisant les armes qui causent une cécité définitive. L’arme peut également déclencher une explosion dans un réservoir de carburants. L’arme pèse trois kilos (comme une AK-47) et peut être montée sur des voitures, bateaux et avions. L’arme est à présent prête pour la production de masse et sera donnée dans un premier temps aux unités anti-terroristes de la police chinoise. ZKZM, la société productrice de l’arme (propriété de l’Institut de Xian) est à la recherche d’un partenariat avec une entreprise qui détient une licence de fabrication d’armes afin de produire l’engin pour environ 15.000$ pièce.

Les armes seront fournies avec des batteries au lithium (comme dans les smartphones) leur permettant de tirer 1000 fois deux secondes. Même si l’arme causera une douleur très importante et une cicatrice permanente, un seul tir ne suffira pas à tuer une cible, mais plusieurs tirs au même endroit troueront le corps de la cible comme un scalpel. Les scientifiques responsables de ce projet trouvent qu’il serait inhumain de développer des lasers plus puissants que ceux là, à la place ils proposent plusieurs champs d’actions: comme immobiliser un preneur d’otages à travers un mur (sans pouvoir viser donc), ou comme incendier les banderoles de manifestants à distance, « les leaders des manifestations pourraient également être visés en incendiant leurs vêtements ou leur perruque afin de leur faire perdre le rythme de leur intervention ou leur pouvoir de persuasion ».

Les armes laser ont fait d’immenses progrès ces dernières années. Des armes similaires présentées aux USA en 2009 étaient incapables de passer les vêtements des cibles, demandaient d’énormes quantités d’énergie, étaient lourdes et difficile à manipuler, elles devaient fusionner plusieurs rayons laser émettaient sur des fréquences qui les rendaient visibles à l’œil nu.

ZKZM-500

ZKZM-500

Un membre présumé de la NPA a été tué ce mardi dans un village de l’arrière-pays de Pantukan, dans la province de Compostela Valley. C’est une unité du 46e bataillon d’infanterie en patrouille de contre-guérilla qui a accroché un groupe de guérilleros dans le village de Tagugpo. La fusillade aurait duré 15 minutes et les maoïstes ont pu se retirer en laissant le corp d’un des leurs.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Des drones espions déguisés en faux pigeons surveillent les citoyens chinois. Ces oiseaux bioniques ont été conçus par des chercheurs de l’université polytechnique du Nord-Ouest de Xi’an, qui avaient déjà travaillé sur la création d’avions de combat furtifs utilisés par les forces aériennes chinoises. Chaque drone est équipé d’une balise GPS, d’une caméra haute définition, d’un système de pilotage à distance et d’une liaison satellite. Un petit moteur électrique permet également à ces faux oiseaux de battre des ailes. Extrêmement silencieux, ils ne peuvent pas non plus être repérés par l’oreille humaine.

Ces pigeons-robots survoleraient déjà, selon un quotidien de Hong Kong, cinq provinces du pays afin d’y surveiller les citoyens. Les autorités chinoises ont reconnu l’existence du programme tout en minimisant son importance. « Pour l’instant, le champ d’action reste restreint mais nous pensons que ce système a le potentiel pour être utilisé à grande échelle.« , a expliqué une professeure ayant travaillé sur le projet. Ce nouveau système de surveillance vient s’ajouter aux nombreux autres déjà en place dans le pays. D’ici 2020, la Chine désire d’ailleurs installer près de 600 millions de caméras de surveillance sur son territoire.

Le pigeon-robot

Le pigeon-robot

Des militaires philippins lancés contre la guérilla maoïste ont tué par erreur lundi six policiers et blessé neuf autres qui étaient également en patrouille anti-guérilla dans la région de la ville de Santa Rita, à environ 550 kilomètres au sud-est de Manille. « C’était une zone de jungle et vous ne pouviez pas voir à travers les positions », a déclaré le capitaine Francis Agno, porte-parole de l’unité impliquée dans la fusillade qui a tout de même duré 30 minutes. Les militaires, qui n’ont pas subi de pertes, n’en sont pas à leur coup d’essai, l’année dernière, deux frappes aériennes avaient accidentellement tué 12 soldats.

Militaires arrivant en renfort le 2 juin à Mindanao pour des opérations antiguérilla

Militaires arrivant en renfort le 2 juin à Mindanao pour des opérations antiguérilla

Six militaires du 19e Bataillon d’infanterie, dont un officier et trois sous-officiers, ont été blessés lors de l’explosion d’un IED déclenchée par la guérilla maoïste le long d’une route dans la localité de Doles (province du Cotabato). Trois véhicules militaires ont été endommagés dans l’explosion. L’armée a par ailleurs lancé une grande opération de ratissage anti-guérilla dans la région frontière de Magsaysay (Davao del Sur) et de Tulunan (North Cotabato). Cette opération, qui bénéficie d’un appui aérien, n’a pour l’instant pas eu de résultat.

Combattant de la NPA

Combattant de la NPA

Le jeudi 14 juin, la police a violemment attaqué des travailleur.euse.s en grève depuis 12 jours à l’usine NutriAsia de Marilao (province de Bucalain). Ceux-ci protestaient contre les très bas salaires, les conditions de travail dangereuses et inhumaines, pour exiger la régularisation complète de leur contrat de travail (moins de 10% des 1 400 travailleur.euse.s de NutriAsia sont employé.e.s avec des contrats réguliers), la reconnaîsance du syndicat des travailleurs et la réintégation de travailleur.euse.s licencié.e.s illégalement dont des syndicalistes.

D’après le chef de la police, le tribunal régional de Bulacain avait prononcés à deux reprises l’ordre de démanteler le piquet de grève. Après des tentatives de négociations, les grèvistes se seraient barricadé.e.s dans l’usine. Après plusieurs heures, les grèvistes ont commencer à quitter l’usine et ont été rejoint par des étudiant.e.s venu.e.s les soutenir. Le conflit aurait commencé à ce moment-là, la police de Marilao dispersant les grèvistes à coup de matraques. 10 grèvistes ont été blessé.e.s et 21 arrêté.e.s dont des étudiant.e.s. Lors du conflit, des gardes de sécurité de NutriAsia auraient arrêté quatre des grèvistes pour les livrer à la police.

Police de Marilao

Police de Marilao

Gréviste de NutriAsia blessé par la police

Gréviste de NutriAsia blessé par la police

Un sous-officier du 28e Bataillon d’infanterie et un milicien paramilitaire ont été capturés à un barrage routier établi par la guérilla maoïste dans les environ de la ville de Mati, où les deux hommes se rendaient après avoir remplis des missions de contre-guérilla à la « base temporaire en patrouille » de la zone Taguibo. Les guérilleros avaient établi ce barrage en se déguisant en soldats gouvernementaux, et ont disparus avec leurs prisonniers dans les zones montagneuses de la province voisine du Davao Oriental. Différentes unités composant la 10e Division d’infanterie ont lancé des opérations pour retrouver les deux hommes.

Opération de contre-guérilla aux Philippines

Opération de contre-guérilla aux Philippines

Avant-hier lundi, six militaires du 86e bataillon d’infanterie ont été blessés lors d’un affrontement de 20 minutes avec les combattants de la NPA à Sagada (province de Mountain). Les militaires menaient une opération de contre-guérilla lorsqu’ils ont été pris pour cible par une vingtaine de combattants maoïstes près du village de Mabbayad.

Toujours lundi, mais en soirée, c’est un détachement du 85e bataillon d’infanterie qui est tombé dans une embuscade à Lopez (Quezon). Un sous-officier a été tué, un autre sous-officier et un soldat ont été blessés par l’explosion d’un IED suivie d’un tir nourri dans le village de Silang. Les troupes venues en renfort sont tombées dans une autre embuscade, mais n’ont pas subi de perte, un IED n’ayant pas explosé.

Hier mardi en matinée, un détachement composé de forces anti-guérrilla de la police (15e Bataillon de la Force mobile régionale et une compagnie des forces mobiles provinciales) ont été pris sous le feu des guérilleros maoïstes à Mt. Sipitan, une nouvelle fois à Sagada (Mountain). Un policier a été tué et 9 autres blessés, parmi lesquels un commissaire.

La région de Sagada, dans la province de Mountain, île de Luzon

La région de Sagada, dans la province de Mountain, île de Luzon

Un détachement du 58e bataillon d’infanterie de l’armée gouvernementale a engagé lundi, à Barangay Banlay, un groupe d’une trentaine de maoïstes appartenant au Comité 4-B (GFC 4-B) de la NPA du Comité régional Nord-Centre Mindanao. Les maoïstes ont pu se retirer en emportant leurs blessés dans les montagnes de Kamansi (province de Misamis Oriental), mais ils ont laissé sur le terrain trois tués et leurs armes: deux AK 47 et un M16.

Hier mercredi, un groupe d’une quinzaine de guérilleros, dont une femme, a intercepté dans un barrage routier un véhicule de police circulant de la ville de Salug à la municipalité de Godod, à la hauteur du village de Mauswagon (province de Zamboanga del Norte). Les maoïstes ont désarmé les policiers et leur ont ordonné de descendre du véhicule. Ils sont parti dans le véhicule de police en emportant les trois M-16 des policiers.

Guérilleros maoïstes aux Philippines

Guérilleros maoïstes aux Philippines