Deux soldats du 82e bataillon de l’armée gouvernementale et un civil qui se trouvait avec eux, ont été tués mardi par des combattants de la NPA vers 19 heures (heure locale) mardi. La fusillade s’est passé à Barangay San Vicente, (district de Gumaca, dans l’île de Quezon). Le groupe de six guérilleros s’est immédiatement replié dans la montagne voisine.

Pékin a annoncé en août que le futur chef de l’exécutif de Hong Kong serait élu au suffrage universel dès 2017… mais que seuls deux ou trois candidats sélectionnés par un comité seraient habilités à se présenter au scrutin. La campagne de désobéissance civile qui couve depuis des semaines s’est brutalement accélérée dans des scènes de rue chaotiques. Les policiers avaient tiré dimanche jusque tard dans la nuit des salves répétées de gaz lacrymogène pour tenter de disperser les protestataires. Ces derniers s’étaient rassemblés par dizaines de milliers dans des quartiers du centre mais avaient également débordé jusque dans Kowloon, en face de l’île de Hong Kong, sur le continent.

41 personnes blessées durant les affrontements ont été hospitalisées. Au total, 78 personnes ont été arrêtées pour des motifs divers: troubles à l’ordre public, entrée illégale dans des bâtiments gouvernementaux et violences contre dépositaires de la force publique.

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Des manifestants manifestants ont affronté la police devant l’ambassade d’Australie à Phnom Penh, tandis que ministre australien de l’Immigration s’apprêtait à signer un accord avec les autorités cambodgienne pour l’installation au Cambodge des réfugiés asiatiques actuellement retenus dans les centres fermés australiens. Au moins un manifestant a été blessé par la police.

Le gouvernement australien versera 40 millions de dollars versés au gouvernement du Cambodge pour l’installation de ces réfugiés. Les opposants à cet accords s’indignent qu’un pays riche comme l’Australie « refile » ses réfugiés à un pays pauvre comme le Cambodge, et soupçonne les autorité cambodgienne de s’être simplement laissé acheter.

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De plus en plus d’entreprises chinoises tirent profit du commerce des instruments de torture et de répression. Elles sont 130 dans ce cas, contre 28 il y a dix ans selon un rapport que publie Amnesty International. Les 130 entreprises mentionnées dans le rapport sont pour la plupart publiques. Le matériel qu’elles vendent en Chine et qu’elles exportent, comporte des matraques à impulsions électriques, d’autres à pointes, des menottes pour chevilles à chaîne lestée…

La Chine est le seul pays connu pour fabriquer des matraques à pointes (munies de pointes métalliques sur toute la longueur ou à l’extrémité). Celles-ci sont conçues spécifiquement pour infliger des actes de torture et peuvent provoquer des douleurs considérables. Une de ces société, China Xingxing Import/Export Corp avait en 2012r des relations avec plus de 40 pays africains et pour qui ces échanges représentaient plus de 100 millions de dollars.

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Un commandant de la NPA a été arrêté ce mardi matin à Iloilo par une force conjointe de la police et de la 301e brigade de l’armée. Norberto Castor Marlon alias « Greg » a été capturé vers 5h30 du matin à Barangay Calabia (Leganes). Il serait le secrétaire adjoint du front de la NPA pour la région Komiteng Rehiyonal-Panay. Il était recherché depuis mars 2006 et figurait sur la liste des 235 maoïstes les plus recherchés. Une prime de 2,3 millions de pesos avait été mise sur sa tête.

Le Premier ministre va demander devant le Parlement des pouvoirs antiterroristes élargis et les projets de loi vont être présentés mercredi au Sénat. Les textes vont attribuer aux agences de sécurité nationale et à la police fédérale australienne des pouvoirs renforcés, et il y aura également une protection renforcée. Les nouvelles lois pénaliseraient notamment la « promotion » d’actes terroristes : cette infraction serait passible d’une peine maximale de cinq ans de prison et rendrait illégale toute recommandation, promotion ou incitation au passage à l’acte terroriste. La police serait aussi habilitée à pratiquer des perquisitions secrètement aux domiciles de suspects.

Le gouvernement espère également pouvoir interdire les séjours dans les villes ou régions où des groupes terroristes sont actifs. Les personnes se rendant dans de telles zones sans aucune raison valable pourraient être poursuivies.

Plus de 150 anciens ouvriers, pour la plupart des femmes, réclamant arriérés de salaires et compensations pour la perte de leur emploi étaient entrés de force mardi dans une usine sud-coréenne de chaussures dans la banlieue de Rangoun, fermée depuis juin. Cinq fonctionnaires envoyés pour tenter de calmer la situation avaient été séquestrés par les ouvriers.

Lors de l’opération pour les libérer dans la nuit de mardi à mercredi, des affrontements ont fait neuf blessés du côté des policiers, dont deux toujours hospitalisés dans un état grave. Le ministère birman du Travail avait engagé des poursuites contre l’usine après sa fermeture sans information ni paiement des ouvriers. Ceux-ci se sont vus promettre leurs salaires le 1er novembre, après la vente aux enchères de l’usine par l’Etat.

Un détachement du 36e Bataillon d’infanterie de l’armée gouvernementale a accroché un groupe de cinq guérilleros maoïstes du Front n°30 du Comité régional de Mindanao du Nord-Est de la NPA, front opérant dans les zones montagneuses de Carmen, Madrid et Cantilan,dans toutes les municipalités avoisinantes à Surigao del Sur. La fusillade a eu lieu dans la localité de Barangay Hinapuyan (province de Surigao del Sur) vendredi matin. Deux combattants de la NPA ont été tués, et les militaires ont récupérés un AK47 et un M16, et des documents.

Vendredi passé (12 septembre), la Government Railway Police (GRP) du Bangladesh, épaulée par les policiers du commissariat de Ramna et de nombreux employés de Bangladesh Railway, a entrepris d’expulser de bidonvilles installés le long des chemins de fer dans le quartier de Maghbazar, à Dacca. Le prétexte était un accident survenu jeudi 11 septembre au Karwan Bazaar, faisant quatre morts et cinq blessés parmis les habitants.

Mais dimanche 14 septembre, alors que les expulsions continuaient, plusieurs centaines de personnes expulsées de leurs logements se sont soulevées et ont attaqué la police à coups de bâtons, de pierres et de briques. Les policiers ont riposté massivement à coups de matraques. Un bulldozer a été vandalisé, au moins dix personnes ont été blessées, dont des policiers et des employés de Bangladesh Railway. En trois jours, entre 350 et 1.000 cabanes et autres bâtiments ont été détruits.
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